« Je suis Aset la trois fois trÚs grande, celle qui rÚgne sur les trois mondes.

On invoque mon nom depuis la nuit des temps, du fond des cavernes souterraines.

Ma présence galactique était lovée et est encore lovée dans les entrailles de la terre.

A l’époque des dragons prĂ©servaient ces lieux sacrĂ©s et les prĂ©servent encore dans d’autres dimensions.

Je suis au-delà des dogmes, de la religion. Certains me considÚre comme une déesse mais je suis bien plus que cela.

Je suis la matrice de l’univers. Je suis la femme araignĂ©e qui tisse la toile entre les planĂštes, les sphĂšres cĂ©lestes, les diffĂ©rents rĂšgnes et les dimensions : tout ce qui doit ĂȘtre reliĂ© de nouveau pour rejoindre la source.

En cela, je suis aussi prĂ©sente dans la matrice de toutes les femmes, en dormance. Dans le corps des femmes rĂ©sident en effet l’univers tout entier. Laissez les Ă©toiles danser harmonieusement dans vos cƓurs et vos bassins mesdames.

Je suis présente dans cette nuit ténébreuse car je suis lumiÚre et obscurité.

Je suis celle qui facilite le passage de la noirceur vers la lumiĂšre et de la lumiĂšre vers la noirceur.

Je suis la femme stérile et celle qui enfante.

Je suis celle qui a Ă©tĂ© banni de sa citĂ© et la reine de l’univers.

Je suis la jeune femme et la grand mĂšre.

Je suis celle qui donne naissance aux crĂ©ations de Dieu, je suis l’immaculĂ©e conception.

Je suis tous ces visages du féminin à la fois, et vous me contemplez dans les multiples faces de la lune.

Je suis descendue dans le gĂ©nome humain depuis les balbutiements de l’humanitĂ© et c’est toujours Ă  partir de votre ADN et de la parcelle d’étoile que vous ĂȘtes, que vous vous reliez de nouveau Ă  moi aujourd’hui.

Rare sont les ĂȘtres qui m’acclament aujourd’hui, comparativement Ă  d’autres Ă©poques et pourtant vous ĂȘtes des milliers aujourd’hui Ă  entonner de nouveau mon nom.

Nous approchons d’une fin de cycle et comme toutes les fins de civilisation, ce dĂ©sir impĂ©rieux de retour Ă  l’origine se prĂ©sente de nouveau. Vous revenez Ă  moi, pour remonter jusqu’à vos origines galactiques et je danse dans le firmament pour vous abreuver de ma lumiĂšre ineffable, innommable, immaculĂ©e. Il est temps de recrĂ©er l’instant primordiale de la cosmogonie et de laisser place Ă  ce printemps tant attendu. »

Source: GaĂ«lle Brunelot, prĂȘtresse moderne, Ă©nergĂ©ticienne et canal.


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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre