Les nouveaux-nés et les bébés sont des lumières à l’état pur, encore vierges de tout formatage. L’imprégnation de nos codes/ cadres de références se fait au fur et à mesure de notre enfance, véhiculés par la famille, l’école… Entre traditions familiales, valeurs, cultures, l’enfant finit par perdre de sa lumière et par se plier au cadre de référence qui lui est proposé.
N’oublions pas que les bébés d’aujourd’hui sont les adultes de demain 😉 En arrivant sur Terre, ils ont le pouvoir de créer le monde de demain, un monde qui leur ressemble, comme nous avons nous-même créé un monde qui nous a ressemblé à un moment donné. Les valeurs qui ont été transmises de générations en générations nous ont emmenés là où nous en sommes aujourd’hui…
Et, aujourd’hui, il fait peur à voir. Mais si nous déroulions la pelote de laine, et que nous nous posions les bonnes questions? Que s’est il passé pour que nous en arrivions là?
Petit voyage dans le temps…Combien d’adultes d’aujourd’hui descendent de générations passés qui ont vécu la guerre, les souffrances, les abandons, les pertes d’être chers? Combien, parmi ces générations passées ont réellement pardonné? Pour celles et ceux qui ont pardonné, profondément, combien ont transmis cette valeur du pardon? Combien ont été élevés dans la violence, la rancune, la souffrance, la vengeance? Ecraser l’autre pour sauver sa peau? Parce qu’il faut le dire, à une période bien connue de notre histoire, la délation (par exemple) a permis à certains de sauver leur peau, au détriment d’autres, c’est certain. Mais quand c’est pour se sauver soi ou sauver sa famille, on peut comprendre que la balance puisse pencher… Je ne porte là aucun jugement, et je dis pas que j’adhère ou pas. Je pose simplement les choses 🙂
Si aujourd’hui, vous voulez un monde meilleur, et voir grandir la lumière, d’après vous, comment peut on la faire circuler? Grâce à nos bébés/ enfants, qui sont des adultes en devenir.
Nos enfants créeront leur monde avec les clés et les « outils » que nous leur donnerons.
A nous de faire en sorte que ces clés soient celles de l’amour inconditionnel et infini, de la tolérance, de la résilience, du pardon, de la bienveillance, de l’équité, de l’altruisme, de la compassion, de la communication, de la générosité, du partage…
Ces clés, ce sont celles que je souhaite partager et transmettre à mon petit garçon. Afin qu’il puisse pleinement les intégrer et les vivre de l’intérieur, c’est à nous, ses parents, de donner l’exemple.
« Sois le changement que tu souhaites voir dans le monde » disait Gandhi. C’est en commençant par être nous-même profondément empreints de ces valeurs et en faisant briller notre propre lumière que nous éclairerons le monde.
Notre lumière, notre petit feu intérieur, s’exprime par notre joie, notre amour que nous manifestons envers nous-même et envers les autres.
C’est donc par le biais de nos émotions que notre âme s’exprime: il est donc essentiel d’apprendre à les écouter et les reconnaître dès notre plus jeune âge. Pour se faire, il a fallu qu’on nous l’apprenne; Nos émotions ont une raison d’être, elles sont notre boussole intérieure.
Elles doivent toutes bénéficier de notre attention et de notre reconnaissance, qu’elles soient positives, mais aussi, et surtout négatives.
Prenons un exemple concret:
Bibou commence à marcher, il expérimente son monde. Il se cogne… et se met à pleurer !
1er cas de figure: « là,là, tout va bien! mais non tu n’as pas mal, c’est rien! »
Que va interpréter Bibou qui s’est fait mal?
– Mon émotion ne compte pas
– C’est maman/papa qui sait mieux que moi ce que je ressens
– Je n’ai pas le droit d’avoir mal
– Je ne dois pas pleurer si j’ai mal
– Papa et Maman n’aiment pas quand je pleure (donc ils m’aiment moins?)
Si, à l’inverse, on l’aide à reconnaître sa douleur et à l’accepter, en lui disant…
2ème cas de figure: » tu t’es cogné, c’est douloureux je comprends… c’est normal de pleurer. Exprime-toi, je t’écoute. Ne t’en fais pas, ça va passer. En attendant je suis là. »
Bibou va comprendre que:
– Mon émotion est reconnue, acceptée
– Que j’ai le droit de m’exprimer
– Que je suis aimé et soutenu dans on entièreté
– Que tout fini par s’arranger
Quel est le lien avec la souffrance de notre époque?
Lors d’actes de barbarie, souvent, c’est l’incompréhension qui prédomine (avec aussi, la colère, le sentiment d’impuissance, la tristesse, l’amertume, la rancœur…)
« Mais comment peut on faire ça? « »Il faut être malade » « c’est inhumain ».
C’est en effet un peu le cas: les émotions sont coupées, on ne ressent rien, la part d’humanité s’est tue.
Mais, si cette humanité s’est tue, c’est qu’à un moment donné, elle y a été amenée. Notre humanité réside dans notre capacité intrinsèque d’aimer, de pardonner et de résilience.
L’amour, ça se vit, ça s’apprend et ça s’expérimente. Et cette expérience de l’amour commence dès notre vie utérine: c’est donc avec les parents que ça commence 🙂 Ce sont nos parents qui nous apprennent à nous aimer, et ce sont les premières personnes que l’on aime.
Que se passe t’il si dès le départ on est mal -aimé? Si l’amour qu’on nous porte n’est pas bienveillant? Comment peut-on aimer les autres, si on ne s’aime pas déjà soi-même?
Mais pour s’aimer soi-même, et avoir une bonne estime de soi, il faut y avoir été amené, conduit, encouragé.
Souffrir d’un manque d’amour, et de reconnaissance est la plus grandesouffrance qui soit, et de cette souffrance peut découler des comportements d’auto destruction, et donc, de destruction « extérieure ».
Aimez vous, pour aimer la vie. Et si vous n’avez pas été épargnés, allez voir votre enfant intérieur, discutez avec lui, demandez lui ce qu’il le fait souffrir. Chacun de nous possède sa propre capacité de résilience. Embrassez, réconfortez, dialoguez avec votre petit vous, cet enfant intérieur qui vit toujours en vous. L’amour est l’énergie la plus créatrice, la plus transformatrice, la plus lumineuse qui soit. C’est la lumière qui éclaire l’ombre. L’amour est le plus beau des cadeaux et il ne se divise pas quand on le partage. Au contraire, il circule, grandit et nous revient
[Source:]https://www.estellezucchi.com/
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre
