La mère est une source et ce qui jaillit d’elle s’infuse, s’infiltre dans son enfant. L’esprit Divin qui est en elle, elle le lui transmet. L’échange entre mère et enfant n’est pas seulement extérieur, il est aussi intérieur.
La mère joue un rôle important non seulement dans le monde matériel, mais aussi dans le monde subtil des pensées et des sentiments. Non seulement c’est elle qui crée la forme, mais elle la remplit aussi de contenu et de sens. Des échanges s’effectuent entre l’âme de la mère et l’âme de l’enfant. Si la mère qui a conçu un enfant fut inspirée d’idées sublimes pour l’humanité, pendant sa grossesse encore elle transmettra à son enfant toutes les qualités positives. Par rapport à son enfant elle est comme Dieu et elle peut modeler cette argile, façonner cette terre malléable comme elle le veut. Parce qu’une fois sorti de son sein, l’enfant devient déjà indépendant dans ses pensées et ses sentiments. Si la mère transmet toutes ses qualités d’Amour et de Sagesse à son enfant pendant ses 9 mois de grossesse, l’enfant aura pendant toute sa vie une bonne disposition envers sa mère et il sera toujours prêt à se sacrifier pour elle.
Si la mère pendant sa grossesse dirige vers son enfant cette pensée: « Tu deviendras un bon enfant, tu grandiras, tu feras des études, tu aimeras et aideras les hommes » – alors l’enfant deviendra vraiment tel que la mère l’a voulu. Le plus grand criminel peut être éduqué, mais seulement pendant qu’il est dans le sein de sa mère. Voilà pourquoi la femme enceinte doit se nourrir d’une nourriture spécifique, de sentiments et d’actions purs et sublimes. C’est le seul moyen avec lequel elle peut aider son enfant s’il porte en lui quelque mauvaises dispositions. Vu la manière dont les enfants sont nourris, élevés et éduqués de nos jours, on ne peut pas attendre grand-chose d’eux.
La nourriture que la femme enceinte utilise et la manière dont elle la reçoit exercent une grande influence sur l’enfant qui va naître. A cet égard beaucoup d’expériences sont effectuées et la conclusion fut tirée que la nourriture est un des facteurs les plus importants pour le bien-être physique et spirituel de l’enfant.
Le lait maternel est d’une énorme importance pour l’enfant. Quand il touche au sein de sa mère, il est influencé non seulement par le lait qu’il avale, mais aussi par la force magnétique qui s’écoule tantôt du sein gauche, tantôt du sein droit de la mère.
Si une autre femme nourrit l’enfant, elle ne produit pas le même effet. De la mère s’écoule une force qui ennoblit l’enfant. Quand elle allaite son enfant, la mère doit être dans la meilleure humeur possible, elle ne doit pas se mettre en colère. Les hommes ne prêtent aucune attention à l’humeur de la mère pendant cette période. Le lait maternel contient des forces raisonnables que vous ne trouverez dans aucune autre nourriture.
Quand la mère allaite son enfant trois ans de suite, elle doit mener une vie pure, n’admettant aucune pensée négative dans son esprit. Même si sa maison brûlait ou si son mari la quittait, cela ne devrait pas troubler son calme. Pendant ces trois ans elle doit être paisible et tranquille.
Si les gens comprenaient l’importance de la nourriture qu’ils utilisent, ils pourraient exercer quelque influence lors de l’auto-éducation. Chaque mère doit être consciente de cela lors de l’éducation de son enfant. Jusqu’à l’âge de sept ans elle doit préparer elle-même la nourriture pour son enfant. Jusqu’à cet âge l’enfant ne devrait manger que de la nourriture préparée par sa mère. A cet égard les oiseaux nous servent d’exemple. Jusqu’à ce que les petits grandissent, la mère et le père leur apportent sans cesse de la nourriture. Ils les élèvent eux-mêmes. Et une fois grands, une fois envolés du nid, leurs parents les laissent prendre soin d’eux-mêmes tout seuls. Les oiseaux ont mieux organisé leur vie familiale que les hommes. Il y a deux voies au moyen desquelles cette doctrine pourrait être réalisée.
L’une c’est par l’éducation à l’école, l’autre c’est par le travail de la mère avant la naissance et durant l’enfance.
Les gens doivent tous connaître les nouvelles conditions, comme les jardiniers et les agriculteurs étudient les conditions dans lesquelles ils vont semer. On peut constater que tous les défauts de la mère se reflètent et deviennent aussi des défauts chez l’enfant. Et nous pourrions prouver à l’aide de statistiques que, de même, les qualités de la mère se reflètent et deviennent aussi des qualités chez l’enfant; et les qualités du père sont aussi transmises à l’enfant. Voilà pourquoi nous devons vivre une vie positive, parce que tout se reflète et se transmet, le négatif comme le positif. La mère doit être dans une disposition religieuse pour pouvoir aussi demander cela de son enfant.
Qu’est-ce que vous entendez par disposition religieuse?
– Par disposition religieuse, j’entends l’état dans lequel, de l’âme de la mère jaillit un tel amour qu’elle soit prête d’en envelopper non seulement son enfant, mais aussi le monde entier et qu’elle soit prête à se sacrifier pour les autres. C’est cela la disposition religieuse: quand on exhale l’amour, lorsqu’on rayonne l’amour. Quand on veut non seulement se sauver soi-même, mais qu’on accepte de se sacrifier pour les autres. Je définis la notion de « mère » de la manière suivante: une mère est une femme qui est capable d’insuffler une idée Divine dans l’âme de sa fille. Une mère qui ne sait pas insuffler une idée Divine dans l’âme de sa fille, n’est pas une vraie mère. Et un père qui ne sait pas insuffler une idée Divine dans son fils n’est pas un vrai père.
Maintenant, je vous souhaite à vous tous (hommes ou femmes) de devenir des femmes! Autrement dit, cette pensée signifie: je souhaite que les âmes de tous les gens se remplissent d’Amour, je souhaite qu’ils répandent tous de la lumière, qu’ils soient des bougies allumées, qu’ils soient joyeux et heureux, qu’ils soient prêts à tout service. C’est cela que d’être mère. Dans ce sens je vous souhaite à vous tous d’être des mères. Aujourd’hui par la notion de « mère » on sous-entend une femme qui donne naissance.
Non, une mère ce n’est que celle dont les enfants ne meurent pas. Si les enfants d’une mère meurent, elle n’est pas mère. Une mère ce n’est que la femme pure, la vierge, la pucelle qui même en donnant naissance à un enfant reste pucelle; une mère c’est cette pucelle dont les enfants ne meurent pas. Par conséquent tous les gens doivent être puceaux, absolument purs, s’ils veulent que ce qui est né d’eux ne meure pas. C’est le sens de la philosophie intérieure de la vie. Si vous comprenez cette philosophie, votre vie deviendra agréable.
Ainsi, le premier grand commandement c’est: « Tu aimeras ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ».
Le deuxième commandement c’est: « Tu aimeras ton prochain », c’est-à-dire ta pucelle, ton coeur – tu te proposeras pour but la tâche sublime de l’élever. A propos, soyez des travailleurs, des artisans oeuvrant à l’élévation de la femme et par conséquent des travailleurs oeuvrant pour l’avenir de toute l’humanité!
PETER DEUNOV
Source: https://prendresoindenosenfantsquantiques.wordpress.com/
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre