Il y a quelque chose à apprendre, une leçon à tirer, dans chaque événement. Or, si l’on peut admettre qu’un adulte ou un enfant qui a appris les bases des connaissances terrestres à l’école peut tirer une leçon de son vécu, que se passe-t-il avec les plus jeunes ou les tout petits enfants ? Est-ce qu’ils peuvent déjà tirer profit des événements et expériences qu’ils vivent au sein de la famille ?
Ils en seraient incapables s’ils ne disposaient que des facultés intellectuelles, mais l’être humain possède aussi des facultés intuitives. Ces dernières sont d’ailleurs beaucoup plus importantes, car elles émanent de l’esprit, le moi véritable de l’être humain, contrairement à l’intellect qui est issu de l’activité du cerveau.
Les connaissances intuitives sont le résultat du ressenti, elles sont issues de l’expérience vécue et font partie intégrante de l’esprit. Les connaissances intellectuelles sont apprises «mentalement», sans expérience vécue. Elles sont dans le cerveau, donc à l’extérieur de l’esprit puisque le cerveau est l’outil dont il dispose. Elles disparaissent d’ailleurs à la mort, lorsque le cerveau se décompose avec le corps.
Il existe une grande différence entre ces deux genres de connaissance. Pour mieux comprendre cela, prenons un exemple. Certaines personnes savent parfaitement bien, intellectuellement, que mentir et voler ne sont pas de bonnes choses, mais elles ne s’en abstiennent pas pour autant. Cette connaissance n’est pas assez ancrée en elles, c’est-à-dire qu’elle ne fait pas partie de leur esprit. Elle est simplement stockée dans le cerveau, donc à l’extérieur de l’esprit.
Mais qu’un jour, l’une de ces personnes vienne à souffrir d’une situation engendrée par le mensonge ou le vol, elle ressentira au plus profond d’elle-même, combien cela est mauvais et douloureux. Ce savoir fera alors partie intégrante de son être, et sera inscrit dans son esprit. Il deviendra alors très difficile pour elle de mentir ou de voler. S’il est vrai que les facultés intellectuelles d’un bébé ou d’un petit enfant ne sont pas encore très développées, ses facultés intuitives sont déjà présentes. Elles se sont formées et affermies dans son esprit au cours des différentes incarnations qu’il a vécues, ainsi que lors de ses séjours intermédiaires dans l’au-delà. Ces facultés, et les connaissances qui y sont liées, il les emmène avec lui d’une incarnation à l’autre. Elles sont en action, même lorsque le corps physique et le cerveau n’ont pas encore atteint leur plein épanouissement.
Un esprit dans un corps d’enfant est par conséquent tout à fait à même de ressentir son vécu et inconsciemment d’en tirer des leçons, quand bien même les facultés intellectuelles du cerveau auquel il a eu droit pour cette incarnation ne se sont pas encore développées.
Pourquoi ces parents ?
Parmi les nombreuses situations que connaît un être humain durant son séjour terrestre, il en est une qui le marque profondément et de manière durable, c’est la vie familiale. Les parents sont des figures marquantes et omniprésentes. On vit avec eux une vingtaine d’années, ce qui représente environ le quart d’une vie. Selon le caractère, les qualités et les défauts des parents, ainsi que la profession du père, la position sociale de la famille… beaucoup de choses se présentent sous un certain aspect pour l’enfant.
Si un enfant s’incarne chez des parents, c’est que ceux-ci lui offrent par leur personnalité, mais aussi par leur propre destin, les situations nécessaires à son évolution. Leurs qualités sont pour lui des exemples qui le stimulent à agir de même, alors que leurs défauts, qu’il partage en partie avec eux à cause de l’affinité, agissent comme un repoussoir et l’incitent à se comporter différemment.
Des différents couples qui, à une époque donnée, peuvent offrir les conditions de vie déterminées dont un enfant a besoin, un seul sera choisi. Deux critères principaux président à ce choix. La famille sera d’une part celle avec laquelle le lien d’affinité est le plus fort, et d’autre part, celle chez qui un des parents, ou les deux, est lié à l’enfant par un lien karmique, c’est-à-dire par un lien de réciprocité conditionné par la loi de cause à effet. L’enfant a, par exemple, beaucoup aidé dans une vie précédente celle qui sera sa mère, ce qui permet à celle-ci de lui rendre la pareille. L’enfant peut aussi avoir eu des problèmes avec un des parents dans une vie antérieure. S’incarner chez lui, leur permet à tous deux de faire des expériences en commun qui peuvent les amener à changer d’attitude l’un envers l’autre. Les cas sont très nombreux, et leurs causes très diverses.
La loi des semailles et des récoltes ne permet donc pas seulement de récolter les situations que l’on a semées, elle nous met aussi en contact avec les acteurs de ces situations, qu’il s’agisse de ceux qui ont bénéficié de nos actions ou de ceux qui en ont souffert.
Retrouver les protagonistes de vécus anciens est d’une nécessité absolue pour que justice se fasse. Considérons une personne qui au cours de telles retrouvailles prend conscience de ce qui est erroné en elle et développe des facultés positives à la place. Le défaut disparaît pour être remplacé par une qualité.
On pense alors que tout est bien et que tout a abouti à une bonne fin étant donné qu’elle s’est améliorée intérieurement. Mais les bienfaits qui résultent de ce changement ne concernent qu’elle et non la personne qui a été lésée par son comportement passé. Cette dernière a subi un préjudice, elle a souffert et en supporte peut-être encore les conséquences. Pour que justice soit faite, il faut évidemment que celui qui a lésé répare encore les méfaits qu’il a causés à sa victime. Cette réparation peut avoir lieu d’une manière ou d’une autre au cours des événements qu’ils vivent ensemble, grâce à la nouvelle attitude de celui qui avait mal agi.
Les protagonistes ne doivent pas être terrestrement conscients de ce qui se passe, et généralement ils ne le sont pas. Il suffit qu’en réaction aux événements, ils adoptent des comportements corrects et une attitude adéquate pour que la réparation découle de l’action.
La nécessité de réparer implique donc que celui qui a fait du mal devra à nouveau rencontrer celui qu’il a lésé. Les situations dans lesquelles cette rencontre peut se passer sont nombreuses, mais la vie familiale en est une privilégiée. L’amour qui se développe tout naturellement entre les membres de la famille – l’amour maternel et paternel envers l’enfant, l’amour filial envers les parents – est une aide puissante pour le changement intérieur dont dépendent les réparations. Cet amour dépasse généralement de beaucoup celui que l’on peut avoir, ou justement ne pas avoir, envers des personnes qu’on ne fait que côtoyer ou que l’on ne connaît pas.
Ce qui vient d’être dit est aussi valable pour les frères et soeurs, grand-parents, oncles, tantes, cousins, etc. Des fils karmiques ont pu être noués entre l’enfant et les différents membres de la famille. Ces fils conditionnent l’incarnation, ce qui permet aux personnes concernées de se libérer de leurs liens et de réparer leurs torts réciproques à travers les expériences vécues en commun. Au fond de lui, l’être humain ressent bien que les membres d’une famille ne sont pas amenés l’un vers l’autre par hasard. Il le montre clairement quand il utilise l’expression «mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter de tels parents ! (ou de tels enfants)» Cette manière de s’exprimer révèle bien qu’il y a une raison pour qu’une âme vienne dans une famille et que cette raison est à trouver dans ce qu’elle a fait dans le passé.
Nous avons donc les parents que nous méritons et, vice versa, nos parents ont les enfants qu’ils méritent, ceci vaut pour le positif comme pour le négatif, grâce aux lois de l’attraction des affinités et de cause à effet qui ramènent à chacun exactement ce dont il a besoin.
Choisir ses parents
On entend parfois certaines personnes dire que lorsqu’elles étaient encore dans l’au-delà elles ont choisi les parents qu’elles auraient sur terre. Cette décision apparaît comme très consciente et réfléchie, et semble viser des buts bien précis. Ces personnes donnent l’impression d’avoir bien examiné les choses et soupesé le pour et le contre pour finalement opter pour une famille déterminée. Sur quels critères effectuent-elles leur choix ? Comment se débrouillent-elles, avec les milliers de fils karmiques qui émanent d’elles, pour voir si clairement quels parents semblent les meilleurs dans leur cas ? En réalité, elles ne décident pas, ce sont les lois qui les conduisent là où elles doivent aller.
Si quelqu’un se réincarne c’est que, pour l’instant, le parcours évolutif qu’il effectuait dans l’au-delà est arrivé à son terme et doit nécessairement se poursuivre sur terre pour éviter la stagnation qu’aurait entraîné un séjour plus prolongé dans l’au-delà. Il doit donc dorénavant être confronté à des situations bien précises et rencontrer des personnes déterminées. A partir de ses fils karmiques et selon l’attraction des affinités, l’âme est amenée à l’endroit précis qu’il lui faut pour continuer à évoluer, et par conséquent, chez les parents qui lui sont nécessaires.
Il n’y a donc pas un nombre infini de parents chez qui l’âme pourra s’incarner ni, en conséquence, toute une variété d’options parmi lesquelles faire son choix. Le nombre des familles possibles est restreint et parmi celles-ci une sera choisie. De plus, il ne s’agit pas seulement de choisir des parents, mais aussi un contexte historique et social, ainsi que beaucoup d’autres facteurs qui doivent être adaptés aux besoins évolutifs de l’âme en question.
Lorsqu’on voit déjà le manque de sagesse avec lequel l’être humain prend des décisions ici sur terre pour des choses relativement simples et qui ne l’engagent qu’à court terme, il est difficile de s’imaginer qu’il soit plus à même de le faire pour une situation aussi complexe qu’une incarnation.
L’expression «j’ai choisi mes parents pour cette incarnation» est uniquement vraie dans le sens où par nos décisions, le karma qui en résulte et l’action de l’attraction des affinités qui se manifestera, nous sommes inévitablement conduits à des parents précis qui peuvent nous offrir les conditions nécessaires pour continuer notre évolution. Mais le choix réside ici dans les décisions que nous avons prises, pas dans les parents qui en résultent.
Naissance et astrologie
Le fait que la personnalité et le destin d’un enfant résultent de ses décisions et de l’action des lois sur celles-ci, semble en contradiction avec l’astrologie, pour qui la personnalité et le destin de l’enfant sont déterminés par la position des astres au moment de la naissance. En réalité, ce n’est pas parce qu’un enfant est né sous un ciel donné qu’il possède tel caractère et tel destin, mais c’est parce qu’il a tel caractère et a semé telles choses – au cours des vies antérieures – qu’il naît sous tel ciel.
L’action des lois utilise donc les influences astrales pour rendre à chacun son dû. Un enfant naît sous un ciel donné parce qu’il est en affinité avec les énergies qui en émanent. Tout au long de la grossesse, le corps astral influe sur la formation du corps physique, en modelant sa forme et en créant des forces et des déficiences organiques en fonction de l’âme et de son karma. Cette formation se poursuit d’ailleurs après la naissance. Les premiers neuf mois sont cependant nécessaires pour que le corps soit suffisamment développé et bien adapté à l’âme qui va débuter son séjour terrestre.
Lors d’une naissance naturelle, l’enfant vient au monde sous le ciel et dans le corps voulus. Il y a harmonie et affinité entre l’âme et le corps, et entre le corps et le ciel de naissance. L’enfant débute ainsi sa vie dans le corps qui lui convient et à l’endroit idéal pour vivre une séquence précise d’événements.
Extrait du livre de Christopher Vasey intitulé : Le Secret de la Naissance (2015)
[Source] https://prendresoindenosenfantsquantiques.wordpress.com
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre