Le fait de ne croire en rien est l’une des dérives du matérialisme. Refuser de croire en l’existence d’une réalité plus vaste que les apparences liées au monde des cinq sens peut conduire à la désillusion permanente.
Lorsqu’on ne croit en rien d’autre que ce que l’on peut comprendre, voir, entendre ou toucher, on se limite à notre perception sensorielle. Alors que celle-ci devrait être considérée comme un outil de pilotage de notre véhicule physique, elle est alors assimilée à ce que nous sommes.
Or les perceptions sensorielles n’ouvrent pas l’accès à la source de notre être. Elles nous permettent seulement de contempler ce monde sous un angle, celui de la matière. Pour accéder à une toute autre réalité, celle qui peut dévoiler la raison de notre présence ici sur terre, il appartient à chacun de chercher à percer les mystères de la vie.
Seule une volonté sincère de soulever le voile peut enclencher un véritable processus de réveil à cette conscience plus vaste. Il ne s’agit pas là d’autre chose que de vivre dans la volonté et le désir ardent de s’éveiller.
Lorsque ce désir est maintenu constant et soutenu par la persévérance, la patience, l’humilité et le courage, le voile commence à devenir de plus en plus fin. Et les cinq sens s’effacent peu à peu pour laisser place à l’intuition.
Celle-ci fonctionne lorsqu’on place le ressenti de notre coeur avant nos raisonnements logiques. Les raisonnements découlent de l’analyse des perceptions sensorielles alors que l’intuition provient de notre capacité à écouter et lire en notre coeur.
Ce qui fait de l’homme un être d’origine « divine », est la connaissance, le Gemme, qui est en son coeur et qui demande à se réveiller. L’initiation à la vie, n’est-ce pas la raison, le sens de notre présence sur terre?
Les êtres humains sont supposés évoluer lors de leur incarnation dans la physicalité. Et cette évolution ne peut se faire que par la compréhension du sens de notre présence. Ne sommes-nous pas présents dans cette réalité justement pour nous « initier » au grand mystère de la vie?
Et qu’en est-il alors, toutes ces fois où nous faisons passer nos préoccupations matérielles avant cela, avant cet idéal de réalisation, je pense sincèrement que nous retardons alors cette initiation naturelle. C’est pourtant la voie royale vers la libération de l’emprise de la matière sur l’esprit… Il n’y a pas de plus court chemin qu’un autre pour atteindre cet idéal de libération. Le meilleur chemin est celui qui se trouve ici et maintenant devant nous.
La réalité libérée de la matière ne connait pas les limitations du temps, ni celles de l’espace. Si l’on s’intéresse aux ouvrages de mécanique quantique et d’analyse de la psyché humaine on comprend que notre vision de l’espace et du temps est à revoir. On peut se demander en nous penchant sur les travaux du physicien Wolfang Pauli si cette compréhension erronée n’est pas ce qui nous enferme dans notre prison mentale, limitant de ce fait la portée de nos pensées et la matérialisation de celles-ci?
Bien que le corps physique soit un véhicule appartenant au monde des sens, notre conscience elle n’a pas de limite. Elle demande que nous apprenions à fonctionner dans le moment présent. C’est dans l’instant que notre Maître intérieur nous parle, nous envoie des signes. C’est dans l’instant présent que nous nous libérons des contraintes espace/temps et que nous pouvons alors ressentir à quel point nous faisons « corps » avec le flux de vie, avec la terre et le cosmos.
Grâce à ce lien qui nous unit à toute chose nous ressentons que tout ce qui est en haut est aussi en bas, en nous. En travaillant à ressentir et renforcer ce lien, nous pouvons le suivre comme un fil d’ariane, et en avançant dans cette quête, nous vivons exactement ce qui nous permet de reconstruire notre « temple intérieur ».
En suivant le fil d’ariane nous trouvons la sortie du fameux labyrinthe où la conscience est voilée. C’est le chemin dont parlent les mythes et qui permet de sortir de l’illusion des apparences. Lorsque nous entamons une telle démarche, sincèrement, et pour de nobles raisons, nous apprenons à toujours faire les choix de votre coeur.
Celui-ci nous aidera à rester dans le juste équilibre, afin que nous puissions rassembler ce qui est épars en nous-même et qui génère ce sentiment de séparation, une illusion qui rend le voile plus opaque qu’il ne l’est vraiment.
Alors que la peur nous éloigne de cet équilibre, les choix du coeur, aussi difficiles soit-ils parfois, nous amènent toujours plus près de nous-même. Une fois en accord avec Soi, nous ressentons de la paix en toute circonstance. Ainsi le terrain est propice à la joie profonde et inconditionnelle pour tout ce qui est et sera.
Aurélie et Pascal d’Arcadie.
[Source] https://bienvenueenarcadie.com/
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre