ABBA 2

27 Octobre 2018

Abba, en le cœur du cœur de chacun. Installons-nous tout d’abord en l’accueil infini de la Vie.

Silence

Bien-aimés, nous allons pouvoir poursuivre nos échanges. Qui veut parler ?

(Chuchotements)

Bien-aimée, il n’y a pas de prise de parole ?

Si. Si, si.

Participant : C’est plutôt un témoignage. Ça se passe toujours la nuit chez moi, c’est vrai. Il y a des moments de grande extase. Et ce qui est assez étonnant, comme ce qui se passe, c’est qu’à un moment donné… Je ressens évidemment énormément d’Amour, au niveau de la poitrine, et quand ça devient très fort, j’ai… toute la cage thoracique se soulève, comme si, je sais pas, j’allais m’envoler, quelque part. Donc, ça me surprend toujours, parce que je sais pas où ça peut aller, jusqu’où ça peut aller. Voilà. Mais ça m’arrive de temps en temps et…

Bien aimée, ça ira jusqu’à la fin et au bout du bout.

(Rires)

Ce que tu décris, avant de te laisser poursuivre, pour donner un point de repère, bien évidemment pour ceux qui perçoivent et sentent la vibration, l’énergie et la conscience à travers leur corps et à travers ces perceptions, bien évidemment vous l’avez compris, l’ensemble des processus perçus se traduit par des modifications au niveau de la cage thoracique. Ce que tu décris de manière plus spécifique, est directement lié à l’allumage de la couronne ascensionnelle du cœur, en relation avec la merkabah située, je te le rappelle, en lemniscate sacré, depuis le point le plus bas des nouveaux corps, jusqu’au sommet de la tête. Ainsi tu confirmes par ce vécu et par ton interrogation de savoir jusqu’où cela pouvait aller, je te le dis, cela ne peut aller qu’à l’ascension, en sa phase finale.

L’extase vécue, la nuit ou à quelque moment que ce soit, qui accompagne ces processus vibratoires, te traduit, au-delà de la Joie, de l’extase et de la Béatitude vécue, te montre et te donne à vivre le processus de la couronne ascensionnelle du cœur qui mêle sa vibration et sa fréquence avec la merkabah interdimensionnelle. Il ne s’agit pas ici de la structure de l’éternité ou autrement appelée corps d’éternité, ni même d’une interface énergétique, mais directement de la perception et du transfert de ta conscience au sein de cette Merkabah interdimensionnelle collective, signant par là-même, pour toi, comme pour d’innombrables frères et sœurs, leur disposition et leur état de préparation à vivre l’événement.

Dès l’instant où en vous et au-delà de la perception de la cage thoracique, sont vécus ne serait-ce que de façon éphémère des états d’extase survenant comme tu le dis, dans ton cas, dans le sommeil ou indépendamment de toute volonté de projection de conscience ou de perception de vibrations, cela traduit simplement que tu as rejoint ce que je nommerais ton temps zéro. Je te rappelle aussi que le temps zéro doit devenir collectif. L’ensemble des trames temporelles, spatiales et dimensionnelles se résolvent en le cœur de chacun. Cela signifie aussi que l’ensemble des préparations à la mise à feu sont effectivement enclenchées.

Toutefois, la mise en action définitive et irrémédiable de la couronne ascensionnelle du cœur avec la merkabah interdimensionnelle personnelle ne se réalisera qu’au moment collectif. Toutefois, l’apprentissage et le vécu de ce mécanisme de l’extase et du processus intime de l’ascension individuelle est prêt, en toi. Jusqu’où cela ira, jusqu’à la disparition de toute forme, afin de devenir la Vie, la Voie, et la Vérité. Cela est maintenant. Tu ne peux définir de finalité, tu ne peux définir quel en est le bout, si ce n’est en vivre le témoignage, c’est-à-dire devenir cette extase et cette Béatitude qui ne dépendent ni de ta personne, ni de ce monde, ni d’une quelconque histoire, ni d’une quelconque création. Là est le but ultime, dont rien ne peut être dit, et dont tout peut être vécu.

Ce que tu décris correspond exactement à ce processus. La mise à feu de la merkabah Interdimensionnelle personnelle et non plus collective, se réalise par l’intermédiaire du lemniscate sacré qui, comme je l’ai dit, part du huitième corps, à la pointe du sternum, et rejoint en tracé de lemniscate vertical jusqu’au-dessus du sommet du crâne sur ce qui a été nommé voilà fort longtemps le treizième corps ou vaijra, ou fontaine de cristal. La mise à feu de la merkabah interdimensionnelle personnelle fait translater par l’activation des deux couronnes de la tête, la fontaine de cristal autrement nommée le treizième corps, au niveau du centre du cœur. Le centre du cœur devient donc à la fois le cœur du cœur, le lieu de passage, le lieu de naissance et le lieu de l’ascension. Ce processus de physiologie de la Lumière est identique chez chacun, même s’il n’y a ni extase, ni perception d’aucune sorte, pour le moment.

Pour certains frères qui sont sur des lignes temporelles légèrement décalées, cela peut se traduire simplement non pas par une extase ou une Béatitude, mais par une paix et une sérénité inhabituelle, car non vécues jusqu’à présent, et ce quel que soit l’état de votre vie, quel que soit l’état de votre mental ou de vos préoccupations.

C’est l’allumage de la merkabah interdimensionnelle collective, réalisé depuis quelques jours, là aussi, qui rend compte du processus ascensionnel individuel que nombre d’entre vous commencent à vivre et dont le meilleur témoignage, jusqu’au moment collectif, est une entrée en extase et Béatitude, indépendante de toute volonté, vous saisissant, vous ravissant en extase, soit la nuit, soit à l’emporte-pièce, et indépendamment de toute velléité ou de toute volonté personnelle de réaliser cela.

Cela est typiquement le résultat du sacrifice. Même si, bien évidemment, ainsi que tu le dis, il peut exister quand même au sein de la personne, une forme d’interrogation sur jusqu’où cela va aller. Cela ira jusqu’à l’oméga. Et cela est effectivement acté et ancré, et manifesté en de nombreux frères et sœurs. C’est justement cela qui vous apporte la preuve, même si vous ne le vivez pas jusqu’à cette intensité-là, du processus qui s’est ouvert voilà peu de jours. Je te remercie donc d’avoir osé parler, d’avoir témoigné de ce vécu.

La couronne ascensionnelle, la fontaine de cristal, le canal marial, sont tous réunis au cœur du cœur. De la même façon que l’ensemble de la création se trouve dans votre poitrine, toutes les dimensions, toute l’histoire du mythe de la création. Retrouvant cela, vous êtes dégagés de l’identification à quelque monde que ce soit, de l’identification à quelque lignée, à quelque origine ou à quelque destination qui soit. La seule destination, le bout, comme tu le nommes, est la Joie perpétuelle et l’extase de la Béatitude permanente que rien ne vient troubler. Là est ton domicile, au-delà des nombreuses demeures, là est le domicile de l’ensemble des consciences fragmentées. Chacun de vous est à la fois la totalité et un fragment du tout. Chacun de vous possède en lui la totalité de toutes les créations et la totalité de tous les mondes.

Vous êtes donc, réellement, une espèce d’hologramme, situé en état multidimensionnel, qui avait été fractionné, fragmenté et enfermé, et que vous retrouvez aujourd’hui, à la fin de cette histoire.

La Béatitude en elle-même n’est pas pour autant une finalité, mais elle est la traduction de ce processus. Il s’agit bien plus d’une Béatitude que d’une extase. L’extase a son versant à priori inverse appelé l’intase.

La Béatitude est la réunification de l’intase et de l’extase, ou si vous préférez, à un autre niveau, de l’être et du non-être, dans le même vécu, au-delà des mondes. C’est cela qui se produit en toi, et comme tu l’as déjà constaté ou le constateras très vite, ce processus tout en étant irrégulier et inconstant va prendre de plus en plus d’intensité et d’espace. Et cela est irrémédiable et inéluctable pour chacun. Même si aujourd’hui vous avez d’innombrables frères et sœurs qui perçoivent des moments de paix ou de sérénité qu’ils ne peuvent pas confondre avec une paix ou une sérénité pour laquelle vous vous êtes battus, pour laquelle vous avez œuvré, mais qui révèlent la spontanéité de qui vous êtes au-delà de la forme.

La Béatitude… selon le déroulement du temps restant qui, comme je vous l’ai dit, ne peut être connu dans sa durée, puisqu’il y a un ajustement et un ajustage de l’ensemble de la conscience collective de la Terre sur votre conscience, en résonance à ce qu’il se déroule en chacun de vous, mais aussi bien évidemment, au niveau des cieux. Que cela soit dans ce système solaire, et vous l’avez compris, dans l’ensemble des créations, dans quelque multivers que ce soit. La Béatitude est donc les deux versants de l’extase que l’on nomme extase et intase.

La Béatitude, qui est bien plus et bien différente de la Joie, est un état de sidération de la conscience. Cette sidération de la conscience n’est pas la a-conscience, mais la sidération de la conscience vous donne à vivre, au travers de cette personne et à travers l’illusion de ce monde, ce qu’est la Béatitude, telle que l’ont pu vous l’exprimer certaines étoiles, voilà de nombreuses années. Que cela soit Gemma Galgani, l’étoile Unité, que cela soit Ma Ananda Moyi, l’étoile AL, et encore bien d’autres sœurs qui, selon leurs mots, vous ont décrit non seulement cette extase, mais cette Béatitude. Je ne peux que vous renvoyer à un enseignement très précis vous ayant été donné voilà plusieurs années par Hildegarde de Bingen, concernant l’abandon et le sacrifice, et ce qui avait été développé à l’époque, la tension vers l’abandon.

Aujourd’hui, la tension vers l’abandon ne résulte pas d’un caractère ou d’une force d’âme, mais directement de l’influence de la matrice christique. Cette matrice christique, à l’œuvre depuis de nombreux mois, a résolu au sein de ce monde un certain nombre d’éléments freinants, un certain nombre d’éléments ralentissants, liés à ce que nous avions appelé les comportements, les habitudes. Ainsi chacun de vous, qu’il en ait la perception ou pas, au minimum, je vous l’ai dit, un sentiment de paix, ou de sérénité, survenant de façon aléatoire, en tout cas sans raison. À l’autre extrémité, la Béatitude totale avec tous les stades de Joie ou d’extase, ou d’intase, entre les deux.

Ceci signe, de manière indubitable, par l’allumage de la merkabah interdimensionnelle personnelle et la mise en rotation de la petite couronne et de la grande couronne de la tête de manière synchrone avec la couronne ascensionnelle du cœur, par le Feu igné, vous conduit à cette Béatitude. Ou si vous préférez, cette extase consumante qui, bien évidemment, consumera, au moment collectif, ce qui fut nommé à l’époque « grille-planète », par le paradis blanc, ce flash de Lumière, arrivant du soleil et du cosmos, qui sera le signal pour l’ensemble du collectif humain, que le moment est venu.

Ce moment est en cours d’installation de manière formelle. Il suit son rythme. Vous n’avez aucun moyen, individuellement, d’agir sur ce processus. Vous ne pouvez que accepter, acquiescer et traverser, ce qui peut être encore éclairé à quelque niveau de votre histoire personnelle. Dès l’instant où vous acquiescez à ce qui est vu et vécu, quelle qu’en soit la difficulté, nous vous avions dit que derrière il y avait la Joie, nous vous disons maintenant que juste derrière, il y a la Béatitude.

Cette Béatitude est indépendante de toute circonstance, de tout monde, de toute histoire et de toute personne. Il ne s’agit pas simplement de la Joie, que cette Joie soit extérieure ou intérieure, mais il s’agit d’un processus bien plus vaste. À l’image de ce que vous en ont narré certaines étoiles ayant vécu ces processus, vous vous doutez bien que le rayonnement d’une étoile de l’époque ou de vous-mêmes aujourd’hui, a un effet bien évidemment contagieux, au-delà de la Joie, au-delà de l’absorption des essences. Parce que l’irradiation de Lumière se produisant au moment de la Béatitude recouvre instantanément toute la Terre. J’ai bien dit recouvre instantanément toute la Terre de l’information de l’intelligence de la Lumière, quant à sa finalité, quant à sa Béatitude.

Et ainsi donc, il existe un effet à la fois cumulatif, démultiplicateur, ce qui veut dire que dès l’instant où un nombre suffisant de frères et de sœurs parmi les éveillés, parmi les libérés, ou parmi ceux qui ne vivent rien, peu importe, dès que nous aurons atteint un quota que je ne peux définir, tout s’enchaînera alors de manière extrêmement rapide, en l’espace de quelques jours ou de quelques heures. Pour l’instant, il vous reste simplement, si cela vous tombe dessus, si je peux dire, à bénéficier des effets de cette Béatitude, en vous, mais aussi sur l’ensemble de la planète. Ceci n’est pas une vue de l’esprit. Ceci est la stricte vérité.

Le Christ, historique, au moment de sa crucifixion et au moment de son dernier souffle, comme peut-être l’avez-vous lu, il y eut à ce moment-là un grand éclair sur toute la Terre et un tremblement sur toute la Terre. Chacun de vous appelé à être la voie, la vérité et la vie et laissant apparaître cette Béatitude, crée sur l’ensemble de la Terre et non plus simplement par proximité au cours de vos rencontres fortuites ou de vos rencontres organisées, se réalisera.

Vous allez constater de la même façon que la Joie est apparue chez certains frères et sœurs qui étaient les derniers, qui ne s’intéressaient à aucun élément lié à l’énergie, à la conscience et à la vibration, mais qui étaient dans la spontanéité du cœur, sont les plus aptes à vivre cela. Ceux d’entre vous qui vivent à la fois la Joie et à la fois les processus vibratoires de perception, sont aussi à même de vivre, comme tu l’as décrit, des moments de Béatitude de plus en plus intenses et de plus en plus expansifs. C’est ainsi que l’ensemble des événements cosmiques de la confédération Intergalactique, des planètes, des satellites, du soleil et de l’ensemble de la création, se tient prêt et attend simplement l’ouverture à cette Béatitude, réalisée par un nombre toujours plus grand de frères et de sœurs.

La Béatitude, je le répète, ne dépend ni de vous, ni d’une posture, ni d’un exercice, mais simplement d’un abandon total au sacrifice. La Béatitude se trouve juste derrière. Quel que soit le descriptif que j’ai pu faire des différentes structures vibrales du corps d’éternité ou du corps qui interface l’éternité avec le corps de chair, c’est-à-dire la merkabah interdimensionnelle, vous avez la possibilité, dès l’instant où vous lâchez, dès l’instant où vous accueillez, dès l’instant où vous êtes disponibles, d’entrer en cet état de Béatitude. Mais pas au moment où vous le décidez. C’est-à-dire, ne cherchez pas à vivre cela à un moment donné que vous avez choisi. Essayez plutôt de vivre des moments de tranquillité, de disponibilité vis-à-vis de ce qu’il se déroule en vous, c’est-à-dire de fermer en quelque sorte, dans une certaine mesure, les écrans extérieurs à ce monde, que cela soit vos écrans de l’électronique, ou vos propres yeux qui font écran eux aussi.

Dès l’instant où vous vous accordez des brefs instants, et indépendamment des impulsions de la Lumière, de silence, de recueillement, que cela soit chez vous, dans votre lit, dans la nature, en rencontrant d’autres frères et sœurs, vous allez constater de manière de plus en plus sensible que cette Béatitude est là. Elle vous tombera par contre dessus à l’emporte-pièce, dans les moments où vous n’êtes plus dans la personne, ce qui correspond effectivement à l’état du sommeil, le matin au réveil, ou alors le soir en vous mettant en position allongée.

Je vous rappelle que par rapport à cela vous ne pouvez rien anticiper, vous ne pouvez rien déclencher par vous-mêmes. C’est l’intelligence de la Lumière qui le réalise. C’est l’intelligence de la Lumière qui le concrétise. Vous n’y êtes absolument pour rien, au sein de ce personnage, de ce monde comme de cette histoire. Mais votre éternité ayant fait la jonction, pour un nombre toujours plus grand de frères et de sœurs, avec la conscience ordinaire, a permis de réunifier la conscience, les différents fragments, comme je l’avais dit, et ces différents fragments se réunifient enfin et laissant passer la Lumière en totalité, sans que rien au niveau de votre structure personnelle résiduelle puisse s’y opposer, quel que soit l’état de votre corps, quel que soit l’état de votre mental, et quel que soit le niveau de vos problématiques ou de vos plaisirs actuels.

Ce processus qui s’appelle donc la Béatitude, puisqu’il vous faut des noms de façon à vous repérer, est multiforme. Je ne peux pas vous donner les innombrables manifestations de cette Béatitude puisque ce qu’il en découle, par contre, est toujours la même chose : la Béatitude met fin de manière définitive à toute idée ou toute pensée d’être une personne, d’être une âme, ou d’être un esprit. La Béatitude est bien plus que l’extase. Elle en est, je dirais, une forme d’achèvement, une forme de complétude, et encore une fois, la Béatitude est un état intérieur qui est sensiblement différent de la Joie. Il peut en sembler être le prolongement, mais il en est surtout un état qui est à la fois plénitude et vacuité, qui est à la fois tout et rien, qui est à la fois l’être et le non-être, dans leur alchimie terminale.

L’important n’est pas l’intensité ou la durée de la Béatitude, l’important étant qu’un nombre suffisant de frères et de sœurs vivent ou aient vécu cette Béatitude, même si celle-ci n’est pas installée, en permanence. La Béatitude ne peut pas s’accompagner de visions, la béatitude ne peut pas s’accompagner de projections. Elle peut s’accompagner, pour ceux qui y sont sensibles, des processus vibratoires que nous avons évoqués, mais ce n’est pas indispensable. Ce qui est observable est surtout le résultat, c’est-à-dire l’impression d’être tellement vastes que vous êtes infinis, l’impression d’être tellement concentrés que vous n’êtes même plus un point. Et tout ça, dans le même champ d’expérience de votre conscience directe, sans intervention de mécanismes visuels, ou de quelconque projection de la conscience.

La Joie devient, elle, le marqueur permanent de l’Amour. La Béatitude devient le marqueur de la phase ultime de l’ascension individuelle et collective. C’est en ce sens que je vous ai dit en préambule qu’il n’y a plus aucune date qui tienne. Tout se joue spontanément. Je veux dire par là qu’il ne reste plus qu’à jouer, dans le rembobinage, la scène finale. La scène finale n’est pas ce que vous donne à voir ce monde, dans ses processus de destruction, dans ses processus d’actions élémentaires. Ceci ne correspond qu’à la personne. Mais le processus de la Béatitude est directement couplé à l’ascension finale, terminale, et achevant le cycle du mythe de la création. À ce moment-là, non seulement vous êtes libérés, mais plus jamais vous ne pourrez être dupes, même au sein de ce monde, à travers ce corps, d’une quelconque histoire, d’un quelconque scénario, ou d’une quelconque projection. Vous êtes à ce moment-là disponibles en totalité pour ce qui est à vivre.

Voilà quelque temps, je vous disais avec fermeté que vous n’étiez pas au temps de Ma Ananda Moyi et que vous n’aviez pas à passer des mois ou des années en extase ou en Béatitude, qu’il fallait assumer l’éphémère. L’intelligence de la Lumière aujourd’hui vous dit et commence à vous dire exactement l’inverse de ce que je vous ai dit. C’est-à-dire que la Béatitude va manger, littéralement, tous les espaces de l’éphémère, pas seulement dans l’histoire, mais aussi au sein de votre personnage et de votre vie sur cette Terre, en laissant subsister le minimum. Non pas le minimum vital, mais le minimum par rapport à vos obligations dites terrestres, éphémères et illusoires, et qu’il vous faut pourtant mener à leur terme. Mais à un moment donné, vous constaterez que la Béatitude a pris tous les temps, tous les espaces, tout votre corps et toute votre conscience.

Ma Ananda Moyi pouvait rester dans cet état de Béatitude parfois durant de nombreuses années. Je vous rassure, cette Béatitude-là ne peut pas durer des années. J’ai bien dit que ceci était la phase ultime de l’allumage et de la mise en fonction de votre merkabah interdimensionnelle personnelle, qui va venir se joindre à la merkabah interdimensionnelle collective déjà créée.

Silence

Bien-aimé, poursuivons.

Voix : Tout le monde est un peu assommé.

Ce n’est que les premières strates de la Béatitude. (Rire) Même s’il vous semble dormir, ou vous endormir, observez bien que c’est un demi-sommeil. Vous êtes comme, on peut le dire, entre deux eaux. Ce n’est pas tout à fait un sommeil, comme nous avons eu l’occasion d’en parler à d’innombrables reprises, que cela soit par ma voix ou d’autres voix, des mécanismes de pré-stase qui s’installaient quand vous m’écoutiez ou quand vous écoutiez d’autres intervenants. Là, il ne s’agit pas d’un sommeil profond, mais d’un état que je qualifierais effectivement, d’entre deux. Un état de somnolence qui n’est pas Turiya, qui n’est pas le rêve, qui n’est pas le sommeil profond, qui n’est pas l’éveil, qui n’est pas la supraconscience, mais qui est, effectivement, comme j’ai eu l’occasion de le dire, la réunification des différents fragments de la conscience avec la a-conscience, c’est-à-dire le non-être. De là découle non pas seulement la Joie, mais effectivement, la Béatitude.

Participant : Juste une question, par rapport à l’écran noir.

Bien-aimée, la question est en rapport avec l’écran noir, c’est ça ? Alors, la première étape est le paradis blanc.

Même participant : Non, j’avais l’écran noir…

Mais vous n’êtes pas obligés de passer par cette première étape. Le paradis blanc se mêle au paradis noir. Ce que j’appelle le paradis noir en fait n’est pas un paradis, puisqu’il n’y a pas d’expression de forme, il y a juste la Béatitude et la certitude que vous êtes réellement et concrètement chez vous, au-delà de toute forme comme de toute dimension. Le non-être, jusqu’à présent, pouvait être appelé le Parabrahman ou l’Absolu, et a correspondu à la phase de montée de l’onde de Vie durant le premier trimestre de l’année 2012, ayant conduit nombre d’entre vous à être libérés vivants par la montée de l’onde de Vie. Ici, il s’agit bien plus que de la Liberté. C’est votre état naturel. Ce n’est pas quelque chose qui découle d’un changement, mais c’est la conséquence du changement dans son actualisation au sein de la manifestation, avant de rentrer au-delà de toute manifestation.

La Béatitude comme la Joie vous donnent la certitude et le vécu de qui vous êtes, partiellement ou en totalité. La Béatitude ne laisse plus aucun doute. Parce que la Béatitude vous ravit totalement et ne laisse plus d’espace pour quelque vision que ce soit. Et en l’occurrence, ici, il n’y a plus de vision de paradis blanc.
Il n’y a rien à voir. C’est ce noir qui n’est pas l’ombre, qui n’est pas l’absence de Lumière, mais ce qui est la matrice de la Lumière, et encore le terme de matrice est mal choisi. Ce qui est à l’impulsion initiale de la Lumière, qui crée la Lumière, est très exactement cette Béatitude.

Voix : Il y avait une suite à…

Alors je l’écoute maintenant.

Suite : Oui, on avait l’écran noir avec un point blanc qui se formait, le point blanc a tendance à disparaître, mais maintenant j’ai un point mauve. Qu’est-ce que ça veut dire ?

Ça ne veut pas dire grand-chose. Le point blanc peut tout simplement être la vision de la couronne de la tête, au travers de certaines étoiles qui sont effectivement des lumières, qui ont tendance à se rassembler à l’avant de la tête, comme je l’avais expliqué, voilà de nombreux mois, auxquelles je vous renvoie, il n’est pas question de revenir là-dessus. Mais, l’écran noir, le point blanc est simplement le point central de ta présence en ce moment. Et la question qui vient, c’est si tu vois cet écran noir avec ce point blanc et puis ensuite mauve, si c’est toi, qui observe et qui regarde, qui voit ? Le Je Éternel. Qui n’est impliqué ni par le paradis blanc, ni par le noir, c’est l’alchimie des deux dont la résultante est la Béatitude.

La différence entre le point blanc et le point mauve est simplement un degré de vibration ou d’énergie, la couleur ici signifiant simplement le niveau énergétique qui apparaît sur l’écran de ta conscience. Le paradis blanc, c’est simple, tout est blanc. Le paradis noir, tout est noir. Et comme il y a jonction et cohésion entre l’être et le non-être, ou si tu préfères entre le paradis blanc et le paradis noir, tu te situes à l’interface, c’est l’alchimie des deux qui débouche sur l’absence de couleur, qui débouche sur la Béatitude. L’important n’est pas ce que vous voyez parce que dans la Béatitude, il n’y a pas de vision, je le répète. Dans l’extase, il peut y en avoir. Il n’y a rien à observer, si ce n’est pour ceux qui perçoivent les vibrations, l’intensité des vibrations qui se déroulent de différentes façons, dans votre poitrine.

Que cela soit la pulsation, la respiration du cœur sur un rythme à trois ou quatre temps, que cela soit la perception d’un trou noir au milieu de la poitrine, que ce soit la perception de la couronne ascensionnelle, comme nous l’avons vu, ou du lemniscate sacré, ou du triangle de la nouvelle eucharistie, d’ailleurs, cela ne fait aucune différence. Ce qui est important c’est la résultante, ce n’est pas la perception. Puisque la béatitude est au-delà de toute perception. Mais du fait que la Joie est installée, que l’ensemble des structures de votre corps d’éternité sont présentes, vous avez la possibilité, malgré la présence du corps de chair, de vivre cela, de le voir, de le percevoir, mais aussi de le ressentir. Mais l’important n’est pas là. L’important est ce que vous constatez après avoir vécu ce moment, cet instant, ou ce temps, de Béatitude.

À un moment donné, au sein de ton expérience, d’ailleurs, tu parles d’écran, mais je reviens à la question précédente concernant un vécu nocturne. Dans ce processus qui n’a à priori pas de fin, jusqu’où va-t-il s’arrêter, comme tu le disais, il convient de comprendre que c’est les changements qui sont observés, quelle que soit la forme dont se présentent cette expérience et cet état, qui vous font découvrir que, au-delà de l’expérience et de l’état, vous êtes profondément différents.

Tous ceux qui ont lu ou approché certains mystiques qui vivaient ces états de béatitude, ont pu constater l’influence de leur rayonnement, même quand ces êtres-là sont morts. Il vous est arrivé peut-être d’aller sur la tombe d’un grand personnage. Vous constatez bien évidemment que l’Amour est toujours là. Pourtant la conscience n’y est plus. Parce qu’effectivement, de même que l’incorruptibilité de la chair pour certains saints connus en Occident, que cela soit dans le monde romain ou dans le monde surtout orthodoxe, est une réalité. La matière est transfigurée, la transsubstantiation s’accompagne d’une émanation de Lumière pure dont l’effet n’est plus seulement une contagion immédiate ou à distance, par téléphone ou par un rendez-vous, mais se produit, je vous le répète, effectivement et concrètement sur toute la Terre.

Pour ceux d’entre vous, d’ailleurs, qui sont curieux, je vous invite, dans les premiers temps, maintenant, parce qu’après vous serez trop nombreux, à vérifier, si cela est vécu par vous, ce qu’il s’est produit au moment vous l’avez vécu, non pas en vous, mais sur le monde. Vous aurez des surprises. Je ne vous dis que ça, car là aussi, c’est à vous de le vérifier, de le comprendre après l’avoir constaté.

Souvent, il était dit de manière imagée, « quand l’aile d’un papillon se brise, c’est tout l’univers qui tremble ». Je vous dis aujourd’hui que quand un frère ou une sœur touche l’extase et vit la Béatitude, le monde entier en est bénéficiaire. Vous constaterez alors avec surprise qu’au moment précis où vous avez vécu cette Béatitude, ou cette extase profonde qui s’en rapproche, il vous suffit de regarder l’heure et de constater alors, de rechercher, quel est l’événement qui s’est produit au niveau des éléments de la Terre, car c’est votre Béatitude qui le réalise, par l’intelligence de la Lumière et pas par votre volonté. La connexion par l’éther, et au travers de la matrice christique qui a pris la place de la matrice binaire, rend possible cela. Ce qui est vécu en un point de cette Terre se répercute en l’ensemble des consciences de la Terre.

Alors bien évidemment, cette observation est possible, parce que pour l’instant vous découvrez cela. Le nombre va grandir extrêmement vite, de frères et de sœurs qui vivront cette Béatitude. Et après il sera impossible de discerner ce qui est lié à l’état de Béatitude que vous avez touché et vécu, parce qu’il y en aura d’innombrables. Mais pour le moment, vous pouvez le vérifier par vous-mêmes. Votre Béatitude, votre Joie, votre extase, votre Joie qui était contagieuse, a dorénavant une action directement sur les éléments. Vous êtes devenus à votre tour le maître de l’éther. Le maître de l’éther n’est pas une maîtrise, au sens ou vous pourriez l’entendre. C’est-à-dire que votre intelligence de Lumière que vous êtes au-delà de la forme, agit réellement sur ce monde et sur l’ensemble de la création, dans un second temps. Cela a démarré, là aussi, voilà quelques jours. Cela va se déployer, s’amplifier, de plus en plus chaque jour.

Est-ce que ce que tu avais à dire est terminé ?

Oui.

Alors, nous pouvons poursuivre.

Silence

Participant : Je peux juste dire un complément par rapport à… le témoignage que j’ai fait. C’est vrai que maintenant on a mis un mot, un nom sur cette chose-là. Mais quand ça m’arrive, je ne sais pas ce que c’est. Et donc, évidemment, je ne peux pas en connaître les conséquences. C’est vrai que ça me paraît énorme, ça me paraît… C’est même pas de moi qu’il s’agit, quelque part.

Voix : Notre sœur ajoute une suite à son témoignage en disant que, on vient de mettre un mot sur ce qu’elle vit, mais ne le sachant pas, jusqu’à maintenant, elle se demandait… qu’est-ce que ça pouvait bien être et puis quel rapport il peut y avoir avec le reste, s’il y avait des conséquences. Elle n’imaginait pas qu’il pouvait y avoir des conséquences.

Ah il y a des conséquences, je te l’ai dit, sur l’ensemble des éléments de la planète.

Je le crois maintenant, mais…

Voix : Elle le croit, elle le croit maintenant.

Il suffit simplement de vérifier par toi-même si cela se reproduit, et cela se reproduira. Note bien l’heure, si tu en as l’occasion. Et vérifie après ce qu’il s’est passé à cette heure-là, tu verras. De la même façon que certains d’entre nous, voilà quelques mois, ont œuvré en conscience multidimensionnelle et multilocalisée sur la Terre, de différentes façons prouvables et mesurables, de la même façon, aujourd’hui, tout en demeurant en toi, dans la réunification de l’ensemble des fragments de ta conscience, tu accèdes donc à cette fin d’extase et cette Béatitude, mais l’action, bien évidemment, ne te concerne pas toi seulement. C’est en ce sens, comme je l’ai dit, que quand la béatitude aura touché un nombre inconnu mais suffisant de frères et sœurs, alors cela sera acté. Le paradis blanc sera là, collectivement.

Rappelez-vous toutefois que vous ne pouvez ni ralentir, ni accélérer le processus. Je répète que même si vous ne l’avez vécu qu’une fois et que vous ne le revivez pas, ce qui est important, ce n’est pas la stabilité ou l’immuabilité de cette Béatitude, mais le fait que vous l’ayez vécue. Il suffit qu’un nombre suffisant de frères l’aient vécue, pas nécessairement de manière synchrone, ni au même moment, ni de façon cumulative, pour que le processus, cette fois-ci, de la mise à feu de la merkabah interdimensionnelle collective, se fasse.

De toute façon, une fois cette Béatitude vécue, qui peut d’ailleurs demeurer, mais le plus souvent, elle laissera simplement la place à une Joie et une extase, parfois. La béatitude permanente consume totalement l’illusion. Mais vous ne pouvez précéder le moment collectif. Sauf si bien évidemment il existe au niveau de votre personne, des éléments nécessaires à votre départ. Mais cela ne signifie pas la fin pour toi, mais la fin pour tout le monde. Cela est le moment collectif, cela est le choc de l’humanité. Et tout cela sera synchrone avec ce que j’avais dit, la guerre de tous contre tous, comme cela avait été dit par d’autres intervenants, mais aussi de la félicité éternelle.

La différence aussi, après avoir vécu la béatitude, que celle-ci s’installe, disparaisse, revienne ou pas, c’est une forme d’affinage qui se fait, de votre Joie. Elle devient effectivement de plus en plus affinée, de plus en plus claire, et de plus en plus palpable, si je peux dire.

Bien-aimée, as-tu d’autres choses à dire par rapport à cela ?

Non. Sinon que ça m’est arrivé plusieurs fois.

Voix : Sinon que cela lui est arrivé plusieurs fois.

Je vous l’ai dit, pour chacun cela est différent. Certains vont le vivre une fois, mais les effets seront les mêmes. Certains vont voir se reproduire ces états de Béatitude. Et là aussi, tu as dû le constater si tu l’as vécu plusieurs fois, à plusieurs reprises, c’est que malgré cette Béatitude, tu as dû constater qu’il y a des moments où la personne reprend apparemment les commandes. C’est normal. C’est le jeu qui se termine entre ce que tu es en Vérité et ce que tu croyais être. Et cela passe effectivement par des oscillations, mais qui ne peuvent pas entraîner, je dirais, de disparition de ce qui a été vécu. Et donc une forme de permanence, au minimum, de la Paix et de la sérénité, et le plus souvent, d’une Joie silencieuse.

Silence

Voix : Une question se profile.

Nous l’écoutons.

Participant : Quand tu parles de la Béatitude, est-ce que la Béatitude imprègne aussi la matière ?

Voix : Quand tu parles de la Béatitude, est-ce que la Béatitude imprègne aussi la matière ?

Bien évidemment. Elle n’agit pas que sur les éléments, mais sur l’atome. Il suffit de voir, dans toutes les cultures, vous avez ce qui était nommé le culte des reliques, des saints, des personnages qui ont vécu quelque chose et bien évidemment, les objets, leurs tombes, leurs corps, pourtant morts, gardent cela. Bien évidemment que la Béatitude, sans entrer dans des détails physiques et alchimiques, entraîne une modification de la structure de la matière primordiale. Et entraîne, si j’emploie un terme un peu différent, une forme de configuration de votre programme. Mais bien évidemment, la Béatitude imprègne les vêtements, imprègne les lieux. Elle n’imprime pas seulement l’ouverture à la Joie de frères et de sœurs, mais elle touche comme tu l’as si bien dit, la matière elle-même, dans ses aspects les plus inanimés.

Merci.

Nombre d’entre vous peut-être, avez au cours de vos voyages, ou pérégrinations quelles qu’elles soient, êtes allés sur des lieux saints où ont vécu des personnages nommés Saints. Ils sont morts, mais la radiance de la Béatitude, ou de l’extase, ou de la Joie, est encore présente. Donc la matière, et pas seulement l’espace, est réellement imprégnée de cette Béatitude. C’est en ce sens que plus vous êtes nombreux à le vivre, même si ce n’est pas de façon simultanée, plus le processus de démasquage des derniers éléments de la Vérité se fera avec acuité.

Mais ce n’est pas vous qui décidez là non plus. C’est l’intelligence de la Lumière. La différence pour vous, bien sûr, c’est que si vous vivez plusieurs fois cette béatitude, ça va être de plus en plus intense et de plus en plus efficace, si je peux dire, dans tous les secteurs de vos vies. Mais, il suffit de le vivre une fois pour que la Terre soit recouverte. Cela ne partira plus jamais. C’est la grande différence par rapport à la Joie et par rapport à l’extase. La Béatitude concerne à la fois la conscience, mais aussi comme tu l’as dit, la matière, et donc les corps.

Silence

Voix : Notre frère vous remercie.

Et j’ai une autre question.

Voix : Il a une autre question.

Je t’écoute.

En fait, voilà, depuis hier je suis ici avec vous tous, et je suis partagé. Je reçois plein d’Amour, je ressens l’autre, je me sens moi, je me sens multiple, illimité, et je sais aussi que ça, maintenant, ça imprègne aussi la matière.

Voix : Donc notre frère dit qu’il est là, avec nous, et qu’il se sent…

Je sens les énergies de tout le monde…

Voix : il sent les énergies de tout le monde…

Tout en le même temps je ressens la mienne…

Voix : Et en ressentant la sienne…

Je me sens illimité…

Voix : Il se sent illimité…

Je vois des choses, des plans…

Voix : Il voit des choses, des plans…

Même sur la nature, sur les objets…

Voix : Même sur la nature, les objets…

Voilà.

Voix : Et…

Et je voulais savoir si c’était le chemin sur la Béatitude.

Voix : Il voulait savoir si c’était le chemin sur la Béatitude, vers la Béatitude.

Cela est l’unité. C’est l’ultime présence, l’infinie présence, c’est la Joie, et c’est aussi ce que je pourrais appeler les yeux qui se sont décillés. Je ne te renvoie pas, là non plus, cela serait trop complexe, à certaines canalisations de No Eyes concernant la vision. Ce que tu vois est l’unité. Tu vois la trame éthérique et la trame causale, plutôt que l’apparence de la matière. Bien évidemment, cela est aussi une forme d’approche de la Béatitude. Mais je te rappelle que dans la Béatitude, qui survient de façon impromptue, il n’y a plus aucune vision d’aucune sorte. Mais ce que tu vis là, correspond au potentiel nommé étoiles spirituelles, au niveau de la tête, ce sont les mises en fonction de ces nouveaux corps, et c’est ce nouveau potentiel spirituel qui te donne à voir et à vivre tout ce que tu décris. Cela participe indéniablement de la construction, même si le terme n’est pas adapté, de cet état de Béatitude.

Dit autrement, la Béatitude, ce n’est rien d’autre qu’une jouissance du cœur. Nous sommes ici pas très loin de ce que vous pourriez nommer, pour ceux qui connaissent, la sexualité sacrée. Où l’acte n’est pas vécu au niveau des organes, mais au niveau du cœur, même si les organes sont un point de jonction. Il y a donc un Amour qui permet cela en toi. Tout cela te donne la certitude de l’invisible, et bien évidemment de cette manière-là, contribue à préparer en quelque sorte, à construire comme je l’ai dit, l’accès à cette Béatitude. En faisant un jeu de mots et en particulier pour notre sœur avant, qui a vécu plusieurs Béatitudes, et je pense qu’elle peut nous le confirmer, c’est que dès que vous l’avez vécu une fois ou quelques fois, vous n’aspirez qu’à une seule chose, même sans le chercher, c’est à demeurer tout le temps…

Ah oui. (Rire)

…en cela.

Voix : Elle le confirme.

Il ne peut pas y avoir d’autre alternative.

Mais c’est vrai que quand tu parles de sexualité sacrée, mais c’est… c’est vrai, c’est quelque chose que j’ai.. que j’ai ressenti comme.. bon, ça n’a rien à voir avec la sexualité humaine, mais.. c’est… c’est plus que ça, quoi.

C’est vaste.

Voilà, c’est vaste.

Ça n’a pas de fin, ça n’a pas de limite, ça semble n’avoir ni début ni fin. Parce qu’il n’existe plus aucun repère, lié à la forme, lié à l’histoire, ou lié à quelque monde que ce soit. Mais tu confirmes et effectivement c’est le cas, il suffit de le vivre une fois, vous n’aspirez plus qu’à cela. Et cela réalise en vous la tension vers l’abandon telle qu’Hildegarde de Bingen vous l’avait décrit. Et tous les potentiels liés a cela, l’accès à l’information la plus pure, et la vie d’Hildegarde de Bingen en a été l’illustration. Mais aujourd’hui la finalité n’est pas de transmettre quelque chose, la finalité est de boucler l’histoire de la création. Mais effectivement, je dirais, quelque part, que la Béatitude est bien plus addictive que la Joie.

(Rires)

Mais c’est une addiction qui vous veut du bien.

(Rires)

Pour une fois !

(Rires)

Silence

Poursuivons.

L’extase et la béatitude, c’est une même chose ?

Pas tout à fait. Les effets sont profondément différents, sur l’environnement, puisque la Béatitude touche toutes les matières, toutes les consciences. La Joie est destinée à toucher les consciences, mais la Joie ne touchera jamais la matière. La Joie est indépendante de la matière. La Béatitude est en quelque sorte le complément et l’achèvement de la Joie et de l’extase. Quant à la Béatitude rien ne peut en être dit. Parce que, comme tu le dis si bien, c’est tellement vaste, c’est tellement sans fin et sans début, c’est tellement énorme, que ça ne peut entrer dans aucun cadre de référence, dans aucune vision, dans aucun scénario, comme dans aucun monde. Et pourtant, tu le vis.

Silence

Bien-aimé, poursuivons.

Silence

Voix : Tout le monde sourit.

(Rires)

Abba aussi.

(Rires)

Voix : Une question.

Participant : Ça c’est une question sur quelque chose que j’ai vécu il y a très longtemps, donc ça a pas forcément à voir avec… Je voulais savoir… Par exemple, je me suis retrouvée une fois à écouter de la musique, et en fait, tout s’est agrandi à l’intérieur de moi et je suis devenue la corde qui vibrait, le son, le bois… En fait, j’étais devenue ça. Et je n’étais plus du tout moi. (Petit rire) Et j’ai vécu la même chose avec un brin d’herbe que… je me suis penchée une fois et je suis devenue le brin d’herbe, et je sentais respirer tout autour de moi, et moi totalement absente, quoi, de moi. Enfin, je n’étais plus moi, voilà. J’avais fait la place à tout ce qui vibrait, enfin, à tout ce qui était vibrant, mais moi je n’étais plus là.

Voix : Dois-je répéter ?

Non, pas du tout. Je te remercie de ce que tu as exprimé. Bien évidemment, vous pouvez être n’importe quel autre. Le brin d’herbe, le soleil, Orion, Sirius, vous pouvez être une mère généticienne, vous pouvez être le Christ. Sur l’écran de théâtre, sur l’écran de la création, vous êtes tout cela, réellement et concrètement. La fin de l’anomalie primaire a permis à un nombre toujours plus grand de frères et de sœurs, bien au-delà des processus vécus durant l’année 2011 concernant les processus de fusion, communion, dissolution de la conscience et délocalisation de la conscience. Parce que dans les processus de délocalisation de conscience, vous étiez ailleurs, mais vous aviez quand même la conscience que vous étiez cette personne.

Ce que tu décris là est un petit peu plus évolué, si je peux dire, et différent. C’est-à-dire que tu deviens réellement et concrètement le morceau de bois, la corde, le brin d’herbe, l’univers. Sans aucune difficulté. Et effectivement, comme tu l’as dit, dans ce cas-là on ne peut pas parler de délocalisation de la conscience mais, je dirais, de réunification de la conscience. Parce qu’il n’y a effectivement qu’une conscience, et une seule. Retrouver cela traduit là aussi l’achèvement de l’enfermement et l’achèvement du rêve de la création. Tu as donc, à travers ce que tu as vécu, eu la preuve que, un, tu n’étais pas ce corps, que deux, tu n’étais pas cette histoire, parce que tu pouvais être l’histoire de la corde, tu pouvais être l’histoire du bois, l’histoire du brin d’herbe.

La première étape, c’est l’identification, qui est réelle, au brin d’herbe ou au morceau de bois. Et comme tu l’as dit après, tu deviens la corde qui vibre, tu deviens le brin d’herbe qui vibre. Et tu l’es réellement, et concrètement. Et là ce n’est pas une délocalisation, c’est l’unification et l’unité. C’est le moment où l’ensemble des fragments de la conscience, comme je les ai explicités lors de la dernière retraite, dans Abba 5 ou Abba 6, qui vont vous apporter la preuve formelle que la conscience est libre. Et c’est ça, cette liberté de la conscience, le fait de ne plus être attribué de manière figée et fixée à une forme ou à un véhicule, qui débouche immanquablement sur la a-conscience. Tous vos vécus des uns et des autres, depuis déjà quelques mois, mais dans les jours qui sont là, que vous vivez, qui vont venir, ne font qu’illustrer ce que vous vivez.

C’est-à-dire que tout ce qui est vivable, excepté bien sur la décréation qui était cachée, et pour cause, tout le reste vous a été explicité. Vous avez donc en quelque sorte une base de données, qui n’est pas là pour vous emmener dans le passé, qui n’est pas là pour vous faire réfléchir, mais qui sont en quelque sorte des témoins de ce que vous passez. Comme je l’ai dit, il faut le vivre et il n’est pas interdit de le comprendre, après. Or tous les éléments de compréhension, même si je réponds à vos questions, ont déjà été donnés. Mais nous les réactualisons à la Lumière de ce qui se déroule sur Terre. Mais c’est la même chose.

Merci.

Voix : Elle vous remercie.

Silence

Bien-aimé, poursuivons.

Voix : Il reste encore 10-15 minutes, donc on peut…

Alors nous pouvons prendre soit un dernier témoignage ou une dernière question, toujours, si vous le voulez bien, par rapport à des éléments peut-être non compris concernant l’extase, la Joie, la Béatitude, ou même éventuellement sur les structures du corps d’éternité dont j’ai parlé, sans entrer trop dans les détails. Mais nous en avons l’opportunité pour ceux qui se poseraient des questions sur des termes nouveaux, canal marial, onde de Vie, et cetera.

Et encore une fois, les explications ne sont pas destinées à vous faire vivre quoi que ce soit, mais à accompagner en tant que témoins, balises, de votre vécu. Même si cela est spontané, même si cela est naturel, tant que vous êtes encore un personnage incarné à la surface de ce monde, il est important que ce personnage soit aussi, quelque part, nourri par les explications. Non pas pour alimenter le mental, mais pour alimenter la certitude de vos expériences et de vos vécus.

Silence

Y avait-il un témoignage ou une question, ou… ?

Voix : Non, rien, pour l’instant.

Voix : Ah il y a quelqu’un qui lève la main.

Écoutons.

Participant : Est-ce qu’il y a une différence entre l’onde de Vie et la kundalini ?

Bien-aimée, je vais rester, si tu le veux bien, très sommaire dans ma réponse. La kundalini est liée aux forces de prédation. Dès l’instant où il y avait, auparavant, un éveil de la kundalini, une entité dite archontique venait se plaquer sur le dos et y demeurait. L’onde de Vie part de dessous les pieds. Elle est constituée de trois parts différentes. Je ne vais parvenir dessus, cela avait été expliqué. Mais en tout cas, l’onde de Vie n’a rien à voir avec l’énergie de la kundalini. Même si l’onde de Vie, en arrivant au niveau des portes précision et profondeur et rejoint les quatre portes postérieurs du sacrum, passe effectivement par le canal médian de la colonne vertébrale qui, si mes souvenirs sont bons, portait le nom en Inde de sushumna et qui a été remplacé voilà de nombreuses années par la descente de l’esprit saint par le canal de l’éther.

Puisque à l’intérieur de cette éther il n’y a plus seulement la sushumna, mais ida et pingala, et surtout, lors de la descente de l’énergie-Lumière de Sirius, des rayonnements bleus de Sirius, l’esprit saint, qui a impacté les chakras du haut et qui est descendue au fur et à mesure des années, cette fois-ci au niveau collectif, dans l’ensemble des sushumna de toutes les consciences humaines, a réalisé le remplacement de ce sushumna par un canal de l’éther. Ce qu’il remonte à ce moment-là au sein de ce qui était nommé kundalini, par l’éveil de l’onde de Vie, n’est pas l’énergie de la kundalini, c’est l’énergie de l’éther qui est liée à l’onde de Vie, qui est liée elle-même au noyau cristallin de la Terre, qui a été libéré. Il n’y a pas de superposition. L’éveil de la kundalini, réputé dangereux, ne vous conduisait qu’à vivre l’illusion luciférienne, et à avoir pour le restant de vos jours, une entité nommée archontique plaquée dans votre dos.

Le canal de l’éther a dégagé, si je peux dire, par la descente de l’esprit saint, les différentes structures liées à la prédation et qui enserraient les gaines des chakras à l’arrière du corps. A partir du moment où l’onde de Vie est née et a rejoint le sacrum, ce qui est monté n’est pas l’énergie de la kundalini mais, je te l’ai dit, l’énergie de l’éther, dans le canal de l’éther. C’est cela qui sert en quelque sorte d’armature postérieure à la réunification du trois en un, c’est-à-dire la couronne de la tête, la couronne du cœur et le sacrum.

Le travail préalable de descente de l’esprit saint a duré plus de trente-trois ans, nous en sommes exactement à la trente-quatrième année, et a permis de tapisser le canal de l’éther, pour préparer la montée de l’onde de Vie, de très nombreuses années après, en tapissant et en ouvrant les gaines des chakras à l’arrière dans un sens descendant, la descente de l’esprit saint, non pas bloquée au niveau du troisième œil , mais jusqu’au sacrum, tapissant et en ouvrant au fur et à mesure les étages des chakras. C’est ce qui a été réalisé de manière initiale par ce qui a été nommé les douze étapes des noces célestes durant l’année 2009. Ce qui veut dire que la libération par l’onde de Vie ne peut laisser aucune possibilité aux forces archontiques de vous chevaucher ou de vous posséder, contrairement à l’éveil de la kundalini.

Les clairvoyants qui ne voient pas seulement l’astral, mais le causal, décrivent parfaitement cela : derrière chaque frère ou sœur qui a éveillé la kundalini sans avoir vécu la descente de l’esprit saint, il y avait auparavant une entité archontique qui était plaquée dans le dos en permanence, et qui chevauchait l’âme de la personne. Bien évidemment ceci était le cas avant l’année 2012 et était constant depuis des millénaires. D’ailleurs, Nisargadatta incarné le disait lui-même, fuyez le monde des chakras, fuyez le monde de l’énergie, fuyez le monde de la kundalini, fuyez le monde des channels, fuyez le monde de tout ce qui n’est pas l’ultime. Bien évidemment les paroles de cette époque ne pouvaient être suivies d’effet. Elles sont suivies d’effet aujourd’hui.

L’éveil de la kundalini n’a rien à voir avec la Lumière authentique, du fait même de l’enfermement et de l’anomalie primaire. Les choses sont profondément différentes maintenant, parce que le canal de l’éther a été perforé depuis trente ans et que, aujourd’hui, y circule librement l’énergie de l’éther primordial de Marie depuis la fontaine de cristal, le centre du septième chakra, le triangle de Terre à l’arrière de la tête, le point ki-ris-ti dans le dos, et les quatre portes situées au niveau du sacrum qui entrent en résonance, en communication, et à ce moment-là, vous avez effectivement réuni le trois en un. Et vous réalisez ce qui fut nommé la nouvelle eucharistie, entre Christ, Marie et Mikaël. N’y voyez pas des entités, mais voyez-y dorénavant plutôt des forces à l’action, avec des spécificités qui ont été effectivement qui sont encore portées par certaines consciences.

As-tu d’autres compléments à demander par rapport à cette différence fondamentale entre l’onde de Vie et la kundalini ?

Participant : Ben c’était une question que je me posais parce que moi je n’étais pas au courant de tout ça quand ont commencé, si vous voulez, les poussées énergétiques en 2015. Et on parlait de kundalini, on parlait d’onde de Vie, finalement je ne savais pas du tout ce que j’avais, ce qui se passait en moi. C’est pour ça que je pose la question, parce que…

Ce n’est certainement pas la kundalini. Maintenant ceci est à relativiser, dans la mesure où les archontes sont tout autant dégustés que les frères et les sœurs humains incarnés, et que vu la présence justement de l’éther primordial, ou l’éther premier, plus la fin de l’anomalie primaire, aujourd’hui même ceux qui étaient chevauchés par des entités archontiques liées à l’éveil de la kundalini sont dégagés de cela, par le canal de l’éther, les particules adamantines, tout simplement.

Je suis soulagée.

(Rires)

Le feu de la kundalini a toujours été appelé, dans la tradition, le feu serpent ou le feu par friction, comme par hasard. Le Feu de l’éther ou le Feu Igné, n’ont pas du tout les mêmes effets, ni les mêmes conséquences, ni les mêmes résultats.

Silence

Voix : Il nous reste sept minutes, à peu près. Pas de questions, pour l’instant…

Y a-t-il des derniers éléments à dire pour aujourd’hui ?

Je vous proposerai pour nos prochains entretiens, dès demain, de formuler des questions aussi par écrit, et nous prendrons d’ailleurs des questions qui arrivent de frères et de soeurs qui ne sont pas présents, aussi. Rendez-vous compte que chaque fois que vous posez une question ou que vous témoignez, vous faites résonner tous ceux qui vivent la même chose que vous, ailleurs et de partout. L’important, comme tu l’as dit, n’est pas tant de comprendre, mais de se reconnaître.

Se reconnaître n’est pas une compréhension. Se reconnaître donne un point non pas de comparaison, mais un point commun. Vous vous reconnaissez en tant qu’humain, parce que vous avez la même constitution, quelle que soit votre couleur de peau, quels que soient vos âges, quelles que soient vos cultures. Il existe des anomalies anatomiques, des différences anatomiques plutôt, selon les peuples et les cultures, bien sûr. Mais fondamentalement, c’est la même matière.

Aujourd’hui, vous êtes non seulement interconnectés, inter-reliés, mais vous découvrez à travers tout ce qui s’est dit aujourd’hui, à travers vos témoignages, que réellement et concrètement, nous sommes en totalité, les uns dans les autres. Et qu’il ne peut en être autrement, c’est le principe même de la création, dont le liant est l’Amour. Un liant qui libère et qui empêche tout enfermement.

Biens-aimés, il va être temps maintenant de nous apporter bénédiction commune et accueil commun.

Abba rend grâce à votre présence, à vos mots, à nos échanges.

Silence (Toux)

Bien-aimés, je vous dis donc à demain, et à toujours. Au revoir.

Merci. (Toux)

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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre