L’accès à la vérité est conditionné par des vertus morales, comme la franchise, la curiosité, le désintéressement ou la bienveillance à l’égard d’une critique fondée. Or, ces vertus ont une histoire, comme la morale elle-même et comme les vices et c’est pourquoi la philosophie doit laisser place à l’histoire ou se fondre en elle.
Certaines notions apparaissent ou disparaissent du catalogue des vices ou des vertus au cours du temps. Ainsi la sincérité chrétienne succède-t-elle à la franchise grecque. De la même façon, il y a une histoire des problèmes éthiques comme une histoire des raisons contingentes et stratégiques de promouvoir certains comportements sous le nom de vertus et d’en réprimer d’autres sous le nom de vices. Platon – et Machiavel à sa suite – ventent les mérites du noble mensonge en politique et l’intérêt des fables dans l’éducation ; Augustin, ainsi que Montaigne et Kant, condamnent radicalement le mensonge. Pour transmettre des valeurs justes, il faut parfois mentir, dit Platon.
Mentir une fois, répond Augustin, c’est compromettre le crédit général de la parole qui est la seule façon pour les hommes de se communiquer leur pensée.
Or, sans hériter du contexte polémique (défendre la seule vera religio), nous héritons à la fois la condamnation morale du mensonge et la conception standard que nous en avons comme formulation de propositions dont chaque auteur sait en conscience explicite qu’elles sont fausses.
Cet héritage nous rend imperméables à certains problèmes posés par les Grecs. La généalogie vise alors à nous permettre de quitter nos grilles d’analyse colorées par le développement historique ultérieur des problématiques (et donc notamment par la christianisation du pseudos grec) pour retrouver la saveur d’une série de questions qui sont inédites pour nous parce que la tradition, chrétienne bien sûr, mais aussi platonicienne, les avaient oubliées et ainsi rendues inaudibles à nos oreilles modernes. La généalogie est ainsi une expression forte de la dimension critique de la philosophie qui, en questionnant le cadre dans lequel elle pense, s’ouvre à elle-même la possibilité de penser autrement…..
La Véracité, c’est regarder vers la Vérité, se soumettre et s’attacher à elle et se pénétrer de sa lumière implacable.
L’humilité véridique évitera la surenchère : la vertu ne doit pas aller à l’encontre de la vérité. Mais elle peut être plus « vraie » que telle vérité extérieure et stérile ; dans ce cas, c’est la vertu qui est vérité, et la contradiction n’est qu’apparente.
La charité véridique est consciente de la nature des choses : Je ne suis pas moins que le prochain, puisque j’existe et j’ai une âme immortelle comme lui. D’autre part, il se peut qu’un intérêt supérieur prime tel intérêt du prochain ; d’une manière générale, l’intérêt spirituel prime le temporel, qu’il s’agisse du « prochain » ou de moi-même.
La Véracité humble ne cachera pas notre ignorance ; feindre une connaissance que nous n’avons point, nuit à celle que nous avons.
La Véracité Charitable ne négligera rien pour faire comprendre la vérité ; si celle-ci est un bien, elle doit être aussi un don.
Une vertu n’est un gage d’immortalité qu’à condition d’être fondée en Dieu, ce qui lui donne un caractère à la fois impersonnel et généreux. « Ce n’est plus moi qui vit, a dit l’Apôtre, mais c’est le Christ qui vit en moi ». Une qualité purement naturelle – et non mise en valeur par une attitude
spirituelle qui lui infuse une vie divine – n’a pas plus d’importance pour Dieu qu’un « airain qui résonne ».
Citations du 8ème Commandement – Vivre dans la Véracité : » Les hommes ne pourraient pas vivre ensemble s’ils n’avaient pas de confiance réciproque, c’est-à-dire s’ils ne se manifestaient pas la vérité » (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 109, 3, ad 1). La vertu de vérité rend justement à autrui son dû. La véracité observe un juste milieu entre ce qui doit être exprimé, et le secret qui doit être gardé : elle implique l’honnêteté et la discrétion. En justice, » un homme doit honnêtement à un autre la manifestation de la vérité » (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 109, 3).
Si vous cherchez une bonne définition de “la vérité”, je crois que nous avons généralement une bonne compréhension de ce que cela veut dire. Voici une histoire racontée par le Président Uchtdorf :
6 voyageurs aveugles prennent chacun une partie différente d’un éléphant et décrivent ce qu’ils découvrent. L’un d’eux trouve une jambe d’éléphant et la décrit comme étant ronde et rugueuse comme un arbre. Un autre sent une défense et décrit l’éléphant comme une lance. Un troisième attrape la queue et affirme qu’un éléphant est comme une corde. Un quatrième découvre la trompe et pense que l’éléphant est comme un grand serpent. Chacun donne une part de vérité de ce qu’est un éléphant. Parfois nous sommes comme ces voyageurs. Nous savons quelque chose mais pas tout.
Elder Richard G. Scott nous a enseigné que la Vérité est la seule fondation importante sur laquelle nous pouvons prendre de sages décisions. Comment alors peut-on décider de ce qui est réellement vrai ? Prendre de sages décisions devient de plus en plus difficile à cause du monde de plus en plus ultra connecté dans lequel nous vivons. Une avalanche de conseils, recommandations et de promotions sont forcés dans notre conscience et notre subconscient. Cela se fait par l’intermédiaire d’un éventail de média de sites internet et d’autres moyens. Sur un sujet particulier, nous pouvons recevoir de multiples messages délivrés avec force, élaborés avec soin, avec des solutions. Mais deux de ces solutions peuvent être diamétralement opposées. Si vous ne me croyez pas, rentrez chez vous et faites une recherche Google
Il y a deux moyens de trouver la vérité, tous les deux utiles, à condition que nous suivions les lois sur lesquelles ils sont fondées. Le premier est la méthode scientifique. Elle peut nécessiter l’analyse de données pour confirmer une théorie ou établir un principe valable par l’expérimentation. La méthode scientifique est un moyen valable de rechercher la vérité. Mais elle a ses limites. Nous ne pouvons jamais être sûrs d’avoir identifié une vérité absolue, bien que nous nous en approchions de plus en plus, et parfois, peu importe à quel point nous nous efforçons d’appliquer la méthode, nous pouvons malgré tout avoir la mauvaise réponse. Le Seigneur a inspiré des hommes et des femmes talentueux qui peuvent ne pas comprendre qui a créé ces choses et dans quel but. Beaucoup d’entre eux peuvent même ne pas reconnaître une telle inspiration et ne pas voir la main de Dieu dans l’origine de leur contribution.
Défendre la vérité et la vertu n’est pas qu’une chose du Dimanche. Tous les jours nos quartiers et nos communes ont besoin de notre soutien et de notre engagement envers la sécurité, la loi et l’ordre. Les parents sont les premiers responsables pour l’enseignement de leurs enfants des principes pour vivre l’évangile et être de bons citoyens.
Il est parfois difficile de défendre la vérité et la vertu. Et pourtant, nous devons être des exemples positifs si nous voulons aider les autres à trouver un meilleur chemin. Nous pouvons tirer de la force des exemples des autres, du courage dont ils ont fait preuve pour être fidèles et de leurs expériences, et je ne fais pas que référence aux Pionniers ou aux exemples des temps anciens…..
Inspiration d’un texte de Jan Van Wellen
Source: https://prendresoindenosenfantsquantiques.wordpress.com/
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre