Là où l’illusion fait appel à notre perception.
Une paréidolie (du grec ancien para-, « à côté de », et eidôlon, diminutif d’eidos, « apparence, forme ») est un phénomène psychologique, impliquant un stimulus vague et indéterminé, souvent visuel, plus ou moins perçu comme reconnaissable. Ce phénomène consiste à identifier une forme familière dans un paysage, un nuage, de la fumée ou encore une tache d’encre. Les paréidolies font partie des illusions optiques ainsi qu’auditives.
Le cerveau structure son environnement en permanence, quitte à transformer les informations fournies par la rétine en objets connus. La paréidolie exprime la tendance du cerveau à créer du sens par l’assimilation de formes aléatoires à des formes référencées. Le siège cérébral de la fonction permettant d’identifier des formes, extrêmement importante pour la socialisation et le développement de l’espèce, se situe dans le lobe temporal. Une lésion de celui-ci peut entraîner des agnosies visuelles aperceptives (par exemple une prosopagnosie, l’impossibilité d’identifier un visage) et occasionner, en réaction, des paréidolies.
Bien qu’elle puisse apparaître à la suite d’un dysfonctionnement du cerveau, la paréidolie est généralement causée par la tendance naturelle à assimiler des perceptions nouvelles à celles déjà connues et répertoriées. C’est la plupart du temps utile pour identifier un objet nouveau comme appartenant à une catégorie connue, mais peut entraîner des erreurs. L’effet Stroop est une autre variété de cette même préférence des sens à interpréter une perception en la comparant à celles déjà connues.
Cette préférence découle possiblement d’un avantage évolutif ayant mené à une hypersensibilité à détecter une présence, qui favorise la survie mais pas nécessairement la précision. Ainsi, les erreurs se font presque toutes dans la même « direction » : des faux positifs (reconnaître une présence qui n’est pas là) plutôt que des faux négatifs (ne pas reconnaître une présence).
À la différence des autres illusions d’optique, qui découlent des lois universelles de la perception humaine, chacun peut, dans le cas des paréidolies, voir une chose différente. L’humain a tendance à deviner notamment des visages dès qu’un objet y ressemble. Les attentes, les prédispositions, la culture de chacun a un impact sur ces « projections ». Par exemple, le test de Rorschach est basé sur cette fonction cognitive. Les paréidolies relèvent donc de phénomènes cognitifs complexes.
Les pistes neuro-cognitives pour expliquer la paréidolie tiennent de la neurophysiologie de la perception ainsi que de mécanismes innés de reconnaissance de forme : exemple des travaux sur les reconnaissances prototypiques du visage de l’espèce.
Dans la paréidolie, notre perception se sert des stimulis visuels et les met en forme en une structure signifiante. La masse d’informations qui nous parvient par Internet favorise la paréidolie, ce phénomène étant diffusé par un biais cognitif très fréquent, le biais de confirmation. Nous vous invitons également à consulter l’article suivant :
https://wefuzz.fr/blog/2018/03/27/oeuvres-intrigantes-figurent-objets-ne-devraient-y-etre/
Afin d’en savoir un peu plus sur la Paréidolie Auditive cliquez sur le lien ci-dessous :
Évidemment, le web et YouTube regorgent de canulars et d’images montées de toutes pièces ainsi que des truquages sonores renversants. Parfois aussi, ce sont de petites farces glissées dans des œuvres authentiques pour introduire de la fantaisie ou de l’insolite. Ouvrez bien l’œil, sait-on jamais, la vérité pourrait bien vous parvenir d’ailleurs…
Le Pont Cristallin de Lumière A E C Québec France
Source : Wikipédia
Source: https://plus.google.com/104904424159475735743
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre