Message d’Orel et Dorian
Un nouveau message
Je suis Dorian et je parle au nom de tous. Tout d’abord, des félicitations s’imposent, car vous gravissez jour après jour des sentiers de plus en plus abrupts. Les sentiers abrupts rapprochent du sommet, souvenez-vous en.
Nous sommes là et voyons tous vos efforts. Nous voyons souvent que les épreuves se superposent les unes aux autres et s’annulent parfois instantanément, et ce quand votre foi revient au beau fixe.
Votre foi d’être aimés, d’être préservés, est extrêmement puissante, elle s’achemine en un potentiel qui surpasse absolument tout ce à quoi vous pourriez songer.
La foi permet de triompher de tous les obstacles, absolument tous. Elle vous maintient à chaque instant dans un état de pureté, de sérénité parfaite. C’est ainsi que tout peut vous être offert.
De notre côté à nous, elle sert à bien des occasions. Elle permet par exemple de stabiliser un vaisseau en plein milieu d’une tempête cosmique. Elle est avantageuse pour guérir le corps, le cœur.
La foi de nombreux êtres permet leur guérison quasi instantanée.
C’est ce que les vôtres nomment miracles.
Les miracles se produisent lorsqu’un être a foi en lui-même ou en notre pouvoir d’êtres éthérés.
Les anges, les êtres de lumière et les esprits guérisseurs sont très nombreux sur votre monde, les animaux et les enfants les voient et sentent leur présence.
Vous, adultes, êtres raisonnables, songez bien parfois à cela, mais avec un grand scepticisme. Tout cela est sûrement du domaine de l’imaginaire, du folklore, pensez-vous le plus souvent.
Mais la vérité est que des êtres aimants veillent votre monde, sinon, et nous vous l’avons déjà dit, toute l’eau en serait imbuvable, tout l’air aurait été asphyxié depuis longtemps et toute végétation aurait disparu.
Si vous chiffrez et parvenez à désigner précisément la quantité de polluants introduits dans l’air, dans l’eau, et si vous songez au pouvoir régénérateur des arbres, de l’océan, des vents et des marées solaires, alors, vous verrez que tout cela ne s’équilibre pas. Vous aurez la preuve qu’une aide extérieure est là depuis très longtemps pour veiller vos pas. Nous songeons aux guerres, aux marées noires, aux déchets nucléaires et aux produits issus de la pollution industrielle et de la combustion utilisés par l’homme. Additionnez tous ces produits ensemble, avec bien sûr les composés pharmaceutiques nocifs, les pesticides, et vous verrez qu’il en est bien ainsi.
Vous songez rarement à tout cela, vous songez rarement à la terre comme une planète, mais plutôt comme un ensemble de petits pays, juxtaposés les uns aux autres, rivaux.
Pourquoi cette rivalité ? Les vents, les pluies ne se soucient point des frontières pour agir. Les arbres poussent où bon leur semble et les animaux ne possèdent pas de pièces d’identité, pour passer d’un pays à l’autre.
Tous ces mots peuvent vous sembler incongrus, nous vous disons simplement qu’il existe beaucoup de choses absurdes sur votre planète et les frontières en sont une.
Sur nos planètes respectives, il existe certes des limites géographiques, mais elles possèdent uniquement un caractère pratique, elles servent aussi à désigner les différentes cultures présentes sur des continents. Cela dit, les êtres qui y vivent sont profondément aimants, profondément ouverts au dialogue.
Je réalise que je ne vous ai jamais parlé de mon monde, lequel est un monde éthéré.
Il vous faut imaginer tout d’abord, un lieu où les choses, les êtres émettent leur propre luminosité.
Il vient une image. Cela est une allée miroitante de reflets dorés, elle mène vers un joli pavillon mouluré, dans un très beau jardin. De l’eau s’écoule d’une cascade, mais celle-ci semble comme formée de lumière vivante, elle possède une gravité presque aérienne, de telle sorte que chaque goutte s’en écoule presque au ralenti. Il flotte une musique délicieuse dans l’air, qui ressemble aux bruits de la nature, mais en plus instrumentale. Le sol est lumineux lui aussi, et il existe une formidable vibration dans l’air, c’est un lieu sauvage, un lieu de féérie grandiose. Des êtres de lumière sont installés dans une prairie et discutent paisiblement. Plus loin on voit de très jolies demeures scintillantes, avec des familles qui y vivent. Les jardins sont luxuriants, et chaque maison est faite en bois mouluré et en pierre. Il existe aussi des sortes de tourelles qui déversent une lumière colorée, il en existe de toutes les couleurs en ce lieu. Les lumières colorées aident à la croissance végétale.
Ce lieu est très humide, un peu comme en Ecosse, et dans la jungle mais sans l’inconvénient du froid ou de la chaleur. D’autres maisons apparaissent, celles-là occupées par des chercheurs, elles ont toutes des formes très originales, de cylindres, de dôme ou de belles tours élancées. Il y habite des mathématiciens, des experts en botanique, en physique.
Près de ces maisons se tient un très grand bâtiment panaché de bleu vif et de rose.
C’est un complexe scientifique avec un hangar à vaisseaux. Ce bâtiment est très vaste, avec de nombreux niveaux.
Il existe des quartiers réservés aux étudiants. Le sous-sol est consacré aux cultures, à la cuisine, et il y règne une grande activité, comme dans un restaurant.
« Chacun des habitants de ce complexe est logé gracieusement. En échange, il travaille à l’objet de son choix. Les jeunes étudiants apprennent le vol spatial, les techniques de communication mentale, l’influence sur l’environnement, le climat. Il existe de très vastes domaines de recherche.
Ma maison ressemble à celle là, dit-il en montrant un cylindre émettant une vive lueur blanc doré. Mes frères et mes sœurs y viennent parfois, mais nous avons tous des vies très occupées.
Nous effectuons beaucoup d’échanges télépathiques très riches, très émouvants, cela nous permet de conserver le lien. Ce lien est très fort entre nous, malgré les distances.
Il en est ainsi et cela nous permet de continuer à faire ce que nous souhaitons, sans interférence aucune.
Lors de ces échanges de pensées, il n’existe nulle ingérence. Vous pourriez songer que la télépathie ferait qu’il n’y aurait plus de vie privée, mais il n’en est aucunement ainsi.
La vie privée existe, et nous veillons à respecter chacun des nôtres. Les flux de pensée arrivent, lorsque la personne qui les reçoit indique qu’elle est prête pour cela, si celle-ci est occupée, l’échange est simplement reporté. Comprenez-vous ?
A cet instant apparaît Orel, qui est légèrement plus petit que Dorian, il sourit et semble très amusé de paraître ainsi. Dorian a un grand rire. Il règne une intense complicité entre eux.
Il désigne un petit vaisseau panaché de bleu et de mauve.
– Je suppose que tu le connais ? fait-il à son ami. Alors allons y !
Orel rit à son tour. Deux jeunes aliens apparaissent avec trois Terriens. Ils prennent place à bord du petit vaisseau, en chargeant du matériel de sondage de la stratosphère.
Le navire vibre peu à peu. Dorian et son second Orel caressent des commandes très sensibles du tableau de bord. Le navire obéit à chacune de leurs impulsions nerveuses instantanément, ils ne font qu’un. Dorian se tourne vers les êtres qui fixent la salle de lancement, un peu inquiets de ce qui va suivre.
– Une première mes amis, dit-il aux jeunes aliens
Les jeunes êtres sont un peu craintifs. En vérité, ils se tiennent dans un grand vaisseau-mère, et ils savent que les pilotes risquent de leur jouer un bon tour.
Le navire vibre de plus en plus, soudain un bip télépathique retentit. La paroi, juste devant eux, s’illumine et prend peu à peu une consistance étincelante. Elle a l’allure d’un voile liquide maintenant. D’autres parois se ferment derrière le vaisseau, qui se soulève du sol en quelques secondes et avance en glissant à la perfection. Le navire possède une vélocité exceptionnelle. Il traverse le voile lumineux en quelques secondes. Le spectacle du noir de l’espace apparaît, traversé seulement de voiles énergétiques dorés, qui visiblement entourent le vaisseau comme une bulle. Le petit navire jaillit à toute allure et les passagers poussent des cris de joie. La sensation est extrêmement grisante.
Ils s’éloignent avec une vitesse stupéfiante. Derrière le navire apparaît un beau cylindre de lumière laiteux, entouré d’une bulle blanc rouge, qui s’éloigne à toute allure.
Devant leur position, se tient une planète blanche soulignée d’un éclat bleuté. La planète se rapproche et brille intensément. Les parements du navire qui laissent transparaître la lumière extérieure, filtrant peu à peu cet éclat insoutenable au regard, et la Terre apparaît dans toute sa splendeur. Les terres en sont saumon, légèrement rosées et sable, plus blanches par endroits, en raison des tourbillons de nuages.
– Nous allons par là, dit Dorian en montrant l’océan Pacifique.
Le vaisseau descend et un spectacle azur à couper le souffle inonde la baie vitrée. Tous les passagers échangent de vifs commentaires entre eux. Le navire plonge en haute atmosphère en s’inclinant de manière savante. Il rebondit très légèrement contre les courants. Ensuite, Dorian redresse la proue et le fait fuser loin au dessus de l’océan. Il ralentit peu à peu, et se stabilise en vol stationnaire, en plein milieu d’un nuage.
– Ici, ce sera bien, dit Orel. Commençons la collecte d’échantillons.
Chacun se lève, et Dorian reste seul aux commandes. Les êtres qui sont dans la salle de biologie sortent des tubes et les apportent au dessus d’une trappe. La trappe s’ouvre et ils en versent le contenu.
- De quoi s’agitil ? demande un Terrien
- Ca forme de vie minuscule, purifier ce lagon bleu, problèmes de turbidité de l’eau. Ici grands coraux peinent à survivre, eau trop habitée de particules, pas assez de lumière pour eux. Nous mis au point nouvelles variétés de paramécies et d’algues. Elles déjà utilisées avec succès en d’autres lieux, explique un alien de sa voix grêle
Le petit alien a un peu de mal à parler, comme beaucoup de son peuple, et dire autant de choses est assez remarquable pour ses cordes vocales fragiles.
Un autre alien lui verse aussitôt un sirop avec une gentillesse spontanée. Il souffle en effet beaucoup de vent dans cette partie du petit vaisseau. La collecte d’échantillons prend fin. Les êtres humains referment bien vite la trappe, sur ce courant d’air glacé. L’opération n’a duré que quelques secondes.
- Les formes de vie vont déjà se développer à l’intérieur du nuage, puis lorsqu’il pleuvra, elles se répandront dans les océans. Nous allons descendre plus près du niveau de l’eau, pour semer d’autres variétés de plantes aquatiques plus fragiles, explique Orel.
Ils en est ainsi, tout le monde se rassoit, et le petit vaisseau redescend bien vite. Il se positionne juste au dessus des vagues. Cette station est sans danger, car le petit navire peut être confondu de loin avec un bateau. Si cela est nécessaire, il peut à volonté devenir entièrement invisible.
Les jeunes êtres rouvrent la trappe, cette fois plus largement, et déversent cette fois-ci des jeunes algues océaniques en pleine croissance. Il y en a beaucoup, des seaux entiers sont vidés.
- Ces plantes se nourrissent principalement des polluants, comme les huiles minérales et les hydrocarbures. Nous sommes obligés d’en répandre beaucoup en certaines parties de l’océan, car la vie souffre énormément de tout ce que l’homme déverse.
Nous agissons beaucoup au niveau de l’estuaire de certains fleuves, cela est fait de nuit pour ne pas attirer l’attention. Dans les zones plus reculées comme les atolls, nous veillons à reconstituer certains peuplements de corail. Ces coraux sont très importants, car ils régulent les courants marins. Ils se sont implantés exactement au bon endroit. Comme ils sont là depuis des siècles et des siècles, leur disparition pourrait causer des phénomènes très dangereux sur certaines îles, nous veillons à les protéger. Mais ce n’est pas facile, la première cause de disparition des coraux, est l’érosion des îles, due à l’usage de véhicules roulants sur des chemins de terre, avec la pollution marine. L’érosion entraine des alluvions qui vont troubler l’eau. Celle-ci alors refroidit, car le soleil ne peut plus y entrer. Les coraux souffrent beaucoup de tout cela.
Les petits biologistes et les Terriens vont se rasseoir.
Le petit vaisseau reprend un peu d’altitude et repart avec célérité, il fait une accélération fulgurante. En deux ou trois secondes, il ne devient plus qu’un point dans le ciel bleu.
Nous espérons que ce message vous a plu et vous sensibilisera à veiller plus sur votre planète, qui est vraiment un très beau lieu de vie. Nus continuons de la protéger, pour vous.
Nous vous embrassons et nous vous aimons.
Orel et Dorian, Guides de Lumière,
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre