Plusieurs conceptions existent concernant l’évolution de l’humanité. Nous pouvons en citer trois comme points de comparaison :
La première, la plus connue est celle de Darwin. Elle peut se schématiser sous la forme suivante :
La deuxième, peu défendue il est vrai, et fortement entachée par la religion, est la conception créationniste. Cette théorie s’appuie sur les écrits de la Bible et la Genèse. Elle stipule la création d’un monde parfait et statique dans lequel l’évolution n’existe pas. La théorie créationniste peut être ainsi représentée :
Dans cette théorie, l’être humain est considéré comme un « nirvani revenant » (aussi appelé « ange solaire » ou « Fils de Dieu »), c’est-à-dire un pur Esprit, une parcelle de Dieu qui a accepté de s’incarner sur la Terre dans le but de spiritualiser la matière, d’élever les règnes inférieurs et de rendre possible l’évolution de la conscience inhérente à la Déité.
La représentation de cette théorie est la suivante :
Sa représentation prend la forme d’un U, elle est connue sous le nom de courbe d’involution – évolution. Elle s’applique aussi bien à un être humain qu’aux autres règnes de la nature, à une société, un pays… L’idée défendue par cette théorie est que nous partons tous pur Esprit (avec l’énergie Bélier) et qu’au fur et à mesure d’incarnations successives, nous investissons de plus en plus profondément les formes que nous créons. C’est la partie involutive, la lumière de l’âme est voilée par la lumière de la forme et nous construisons nos différents corps au travers des expériences vécues dans la matière. Arrive la période où seules les formes sont visibles, la lumière de l’âme est totalement cachée. En même temps, à travers cette expérience qui s’étend sur des vies et des vies, l’âme apprend à connaître de mieux les plans les plus denses (physique, émotionnel et mental) qu’elle est chargée de transformer. Jusqu’à ce qu’il se produise un renversement et l’âme va commencer à émerger du monde des formes (c’est d’abord un combat), jusqu’à finir par prendre le dessus, utilisant alors la personnalité comme outil ce qui lui permet ainsi de spiritualiser la matière.
4 types de conscience peuvent être distingués en ce qui concerne le règne humain. Ils prennent place le long de la courbe d’involution – évolution. La connaissance et la compréhension de ces différentes consciences ainsi que du 5ème règne (le règne de l’âme) constituent le cœur des connaissances que devront posséder les psychologues de demain. Ces 4 types de conscience sont :
- la conscience de masse
- la conscience individuelle
- la conscience d’Ensemble
- la conscience du Tout
Ces consciences se traduisent par des façons d’appréhender le monde qui nous entourent, d’y réagir et d’y agir qui peuvent être clairement identifiées et différenciées.
La conscience de masse couvre toute la partie involutive. Les individus évoluant dans ce type de conscience sont dans la phase de construction de leurs corps physique, émotionnel et mental. Il faut en effet de très très nombreuses incarnations avant que l’être humain puisse posséder un corps physique qui fonctionne correctement, qu’il soit pleinement conscient de ses désirs et en capacité d’affirmer des idées personnelles. Ce sont les expériences qu’il va vivre au cours de multiples incarnations qui vont lui permettre de forger ces différents aspects de son être. L’essence de chaque expérience, le degré de conscience atteint pour chaque corps est « enregistré » dans un atome permanent, sorte de mémoire centrale réactivée dans la réincarnation suivante. C’est ce qui permet la progression d’une vie à l’autre, même si le souvenir de l’expérience est oublié.
Ce type de conscience dure très longtemps car il faut attendre le développement du mental, le dernier des trois corps inférieurs à se construire, et de l’intellect pour être en capacité de tirer un véritable profit des expériences vécues et d’avoir la capacité d’y réagir de manière réellement efficiente.
Avant cela, la conscience de masse se caractérise par la domination du corps émotionnel. Les individus qui évoluent dans ce type de conscience sont polarisés sur leur vie affective et émotionnelle, ils sont donc facilement perméables aux idées et réactions de la masse (ce qu’on appelle communément l’opinion publique) et se trouvent dans l’incapacité de faire quelque chose par eux-mêmes. Ils sont réceptifs sans aucune pensée ni raisonnement propre à toutes les formes de pensées véhiculées par leur environnement, que celles-ci soient politiques, religieuses, idéologiques, socioculturelles… Sans idées personnelles et très réactifs émotionnellement, ils sont aisément manipulables. Les personnes en conscience de masse sont dépendantes d’un chef, dirigeant ou homme d’église.
Il n’y a pas de différenciation marquée entre les individus. La forme de regroupement prédominante est le clan, la famille, avec l’importance accordée au respect des règles, des traditions, des coutumes et des lois du groupe. Il ne peut y avoir de remise en cause de ces règles et en fait, l’individu totalement immergé dans la conscience de masse n’y pense même pas (il n’est pas équipé pour). C’est pour cela que dans ce type de conscience les mariages arrangés peuvent tout à fait exister et que divorcer est inimaginable.
A ce stade où le mental n’est que faiblement développé, les croyances et superstitions sont fortes, les individus ne sont pas en mesure de trouver une explication rationnelle aux événements survenant, ils acceptent donc totalement les histoires véhiculées par leur groupe d’appartenance.
Cette absence de mental exclut également toute forme d’innovation et maintient les individus dans des façons de faire ancestrales. Les personnes vivant dans ce type de conscience sont en général en harmonie avec leur environnement, sachant en tirer leur subsistance tout en maintenant un équilibre avec les règnes qui les entourent. Elles ont par contre peu d’impact dessus et le subissant, elles sont très facilement perturbées dès que les conditions changent ou si elles sont sorties de leur environnement d’origine. Elles ont également une vision très limitée de ce qui ne fait pas partie de leur environnement immédiat.
Le chômage n’existe pas car le travail est réparti en fonction des besoins du clan. Les individus ne choisissent pas leur métier, reprenant généralement la fonction occupée par leur parent, la fille reproduisant le schéma de sa mère et le fils celui de son père. L’importance accordée à la famille permet la prise en charge des anciens, des malades et des personnes dépendantes. Il n’y a pas de véritable notion de propriété privée, tout est mis en commun selon les besoins ou sous le contrôle d’un chef
Cette conscience a longtemps été la conscience dominante sur la planète. Si elle est encore très présente dans de nombreux pays en voie de développement et à l’intérieur de pays dits développés chez des groupes d’individus vivant en quasi autarcie, elle recule de plus en plus avec le développement de la scolarité, des voyages et les moyens de télécommunications qui offrent même à des individus isolés d’autres modèles de vie que ceux qu’ils ont toujours connus. En effet, à partir du moment où un individu développe son mental, il devient apte à se poser des questions sur le bien fondé de l’éducation reçue et de son mode de vie. Si en plus, il voyage (parfois contraint et forcé) ou est confronté à d’autres cultures, il s’aperçoit que ce qu’il croyait être l’unique façon de vivre n’est qu’un modèle parmi d’autres. Motivé par son désir pour certains aspects qui peuvent lui paraître plus attrayants, comme par exemple la possibilité de posséder certains objets, le fait de choisir son métier, son conjoint, il va alors remettre en cause le modèle inculqué entraînant généralement incompréhension et rejet de son milieu d’origine. Si l’individu n’a pas encore suffisamment développé son autonomie et que sa polarisation affective prédomine, il peut, par peur de ne plus être aimé et accepté des siens, faire marche arrière et replonger en conscience de masse. Cependant, les stimulations en provenance de l’environnement extérieur continuent à se présenter et soit au cours de cette incarnation, soit dans la prochaine, il fera un pas de plus vers la conscience individuelle.
Même si pour certains d’entre nous, ce type de conscience semble éloigné de notre mode de vie, il peut être intéressant d’observer comment nous nous comportons face à de vieilles traditions. Nous pourrions être étonnés de constater que nous continuons à reproduire des schémas qui, si nous y appliquions nos capacités de réflexion et d’analyse objective, révéleraient le peu de sens qu’elles ont. Pour citer quelques exemples, nous pouvons en trouver dans le respect de la tradition de la Toussaint, ou dans le choix d’une cérémonie religieuse pour notre mariage alors que le reste du temps nous nous tenons éloignés de la religion, ou encore, de notre conception de la famille et notamment de la place et du rôle de l’homme et de la femme, dans notre rapport à ceux que nous considérons comme des chefs, que ce soit un supérieur hiérarchique ou un gouvernant politique, dans nos réactions émotionnelles face à certains événements mondiaux et ce d’autant plus quand ils sont relayés par les médias.
Cette conscience peut être représentée de la manière suivante, des flèches se détachent et sortent de la masse :
Lorsqu’un individu entre dans la conscience individuelle, il le fait dans une espèce de fondu enchaîné avec la conscience de masse. Il est un mélange des deux ce qui a pour effet que certains aspects de sa vie appartiennent à un type de conscience et d’autres à une conscience différente. Cela crée donc souvent des tiraillements renvoyés par son environnement et les personnes qu’il côtoie qui appartiennent souvent elles-mêmes pour partie à un niveau de conscience et pour partie à l’autre. Ainsi qu’il a été indiqué, la sortie de la conscience de masse se fait par le biais du développement du mental nourri par la scolarisation, les voyages et l’accès à d’autres modèles de vie considérés comme plus attractifs. Pour que la scolarisation ait cet effet évolutif, elle doit elle-même être basée sur l’idée d’aider un enfant à développer sa capacité à appréhender intellectuellement le monde qui l’entoure, à se faire une opinion, à émettre des choix personnels, car évidemment, sans cette conscience, la scolarisation peut aussi être un formidable outil d’enrégimentement des masses, comme cela a été le cas dans certains régimes totalitaires.
Le mélange entre un corps émotionnel très puissant, avec des désirs forts et un corps mental de plus en plus développés entraîne l’apparition de l’ambition et du désir d’influence et de pouvoir. L’individu veut des choses, il veut posséder, acquérir, faire sien. A cela vient s’ajouter le développement et l’affirmation de la personnalité qui constitue la capacité à être réellement conscient de soi, de ses motivations, goûts et opinions (le sujet de la personnalité et de sa construction sera abordé dans les pages suivantes). Lorsqu’à son tour la personnalité s’affirme, l’individu est en mesure d’exercer un certain pouvoir sur son environnement. Ce pouvoir est exercé à des fins personnelles et a souvent, au moins dans un 1ertemps, des effets destructeurs sur l’environnement de la personne. C’est le règne de la loi du plus fort.
L’évolution de la conscience individuelle se caractérise tout d’abord par un début d’indépendance vis-à-vis du milieu original. L’individu sort du lot, se singularise, il commence à affirmer et à montrer une identité personnelle. Il est en mesure de dire « Je », de revendiquer ses goûts et idées. Si on étudie les sociétés qui vivent en conscience individuelle, c’est-à-dire celles dont la majorité de la population a atteint ce seuil, on s’aperçoit que leurs valeurs sont les suivantes :
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- importance de la réussite scolaire. Faire des études est synonyme de future réussite professionnelle.
- valorisation de la réussite, du talent et du succès individuel. Il y a un fort besoin de montrer sa différence et sa spécificité, d’obtenir une reconnaissance de la société.
- importance des libertés individuelles : les divorces sont rendus possibles, la notion de propriété privée est fondamentale, les individus peuvent d’ailleurs chercher à contourner les règles si celles-ci ne leur conviennent pas.
- chacun est en mesure de choisir le métier qu’il veut exercer. A ce sujet, le summum de la conscience individuelle est souvent vu comme le fait d’être à son compte (désir d’autonomie) ou la possibilité d’occuper un poste prestigieux dans une grande entreprise ou administration (désir de pouvoir).
- avec le développement du mental, les métiers du secteur tertiaire font leur apparition et se multiplient alors que les métiers des secteurs industriels, agricoles et de bas niveaux de qualifications sont rejetés.
- une grande importance est accordée à la créativité personnelle que celle-ci s’exprime dans le travail ou dans les loisirs (d’où l’importance de pouvoir disposer de temps libre). L’épanouissement personnel est recherché.
- une période de consommation croissante. Le bonheur est associé au fait de posséder.
Cette qualité de conscience entraîne le développement des individualités, mais aussi de ce fait, de la compétition et de la concurrence, ce qui a pour conséquence l’apparition du chômage. En bien des points, le stade de la conscience individuelle est une phase des plus délicates à traverser et il est heureux pour la planète que l’humanité ne la passe pas toute en même temps, elle n’y survivrait pas. Généralement, quand un pays entre en conscience individuelle, cela se traduit par une guerre d’indépendance ou une révolution.
Tant qu’un individu n’est pas doté d’une forte personnalité, il n’est pas en mesure d’avoir une action marquante sur les plans physique, émotionnel et mental. Dés que sa personnalité est présente, il produit forcément ce type d’action, que cela soit pour le pire ou le meilleur. Certaines personnalités donnent des tyrans ou des hommes d’affaire sans scrupules, d’autres des artistes renommés, qu’ils soient peintres, écrivains, musiciens, de grands chefs d’entreprise, des inventeurs…
En conscience de masse, l’individu éprouve un certain sens des responsabilités vis-à-vis de ceux qui lui sont proches. Dans la conscience individuelle, ce sens des responsabilités est d’abord perdu au profit de la responsabilité de soi et de la capacité de l’individu à se battre pour défendre ses intérêts et obtenir ce qu’il veut. Mais en évoluant, ce sens des responsabilités qui était de nature affective (et même organique) en conscience de masse, va réapparaître et se teinter de mental. L’individu se sent une responsabilité envers ceux qui lui sont proches, qui font partie de sa sphère affective. Il va chercher à les conseiller, leur donner des idées, une direction, ce qui peut aller de la simple suggestion à l’imposition. C’est ainsi que des parents bien intentionnés veulent décider de l’orientation scolaire de leur enfant ou au contraire ne décide pas pour laisser l’enfant faire ses choix. Mais à ce niveau, le sens des responsabilités est très personnel, il ne concerne la plupart du temps que ceux qui font partie de la sphère de l’individu et est totalement coloré par la vision propre de l’individu.
Un exemple peut être donné dans le monde du travail et dans l’évolution des cultures d’entreprise. Pendant longtemps dans les grandes entreprises existaient (et existent parfois encore) un modèle paternaliste, les employés étant maintenus en conscience de masse, vus comme des enfants qui avaient besoin d’être guidés et pris en charge. Cependant les salariés eux-mêmes évoluant et quittant la conscience de masse, il a fallu revoir les types de gestion d’entreprise. A présent, les modèles proposés sont basés sur la possibilité de progression de ses salariés, sur leur épanouissement au sein des entreprises. Leurs besoins et attentes sont davantage écoutés, il y a une notion de donnant-donnant. Dans nos sociétés en conscience individuelle, il est de plus en plus difficile de faire perdurer des structures dont la forme est celle correspondant à une conscience de masse, telle que les usines où est encore en vigueur le travail à la chaîne. En conscience individuelle, la personne est responsable de sa vie, de ses choix et si quelque chose ne lui convient plus, elle se donne les moyens d’en changer.
Pour autant, le développement de la conscience de s’arrête pas là, même si en regardant rapidement, nous avons l’impression qu’il s’agit du modèle dominant de notre société. Ce sens des responsabilités va s’étendre, poussé en cela par l’influence des énergies spirituelles qui habitent chaque individu et qui, une fois la personnalité construite, vont chercher à s’exprimer. Ces énergies spirituelles ne connaissent pas la séparativité, ce sont des énergies qui, si je peux employer un terme peu adapté, pensent en termes de groupe. C’est pour cette raison que ce sens des responsabilités devient à un moment donné plus inclusif et moins affectif, il évolue vers quelque chose de raisonnable, d’impersonnel et de logique. L’individu commence à se sentir responsable envers l’humanité elle-même, la planète et les règnes qui l’habitent. Il peut alors s’investir dans des actions sociales, caritatives, voire humanitaires, il éprouve le désir d’aider les autres. Sa conscience évoluant, son mode de vie change, il va faire attention à ce qu’il achète et consomme, à ce qu’il mange, il va chercher à améliorer ses relations avec les autres et être plus vigilant à l’influence émotionnelle et affective que ses mots et actions produisent sur autrui. Il va tendre à cultiver l’innocuité, c’est-à-dire la capacité à ne pas penser, à ne pas dire et à ne pas faire de mal. Cette grande qualité est une qualité de l’âme, indispensable à l’évolution de tout être humain, son développement indique le fait que l’individu est en train de sortir de la conscience individuelle pour passer en conscience de groupe.
Cette conscience peut être représentée de la manière suivante. En tant qu’individu, je fais le choix conscient et volontaire d’adhérer au bien de l’Ensemble :

Le début de la conscience de groupe est marqué par un effacement progressif de la personnalité égoïste et égocentrique, celle-ci va devenir un outil au service de l’âme. Les désirs personnels qui ont été jusqu’alors très présents dans la vie de l’individu s’estompent. Celui-ci est rassasié, ce qui l’attirait sur les plans inférieurs, c’est-à-dire physique, émotionnel et mental a cessé de l’attirer. Il aspire à autre chose. La présence grandissante de l’âme le connecte à un sentiment d’interdépendance, d’unité primordiale. Si dans la conscience de masse l’individu se sent appartenir à une famille, à un clan, et dans la conscience individuelle à un pays, en conscience de groupe, l’individu se perçoit comme un élément de l’humanité et un habitant de la planète Terre au même titre que les minéraux, végétaux et animaux. Il apprend ainsi la notion d’amour impersonnel et développe son sens de l’unité avec tout ce qui est.
Une autre perception fait alors petit à petit jour dans son esprit, celle d’un Plan. L’individu perçoit que tout ceci, cette vie doit avoir un sens, que cela doit correspondre à une intelligence, même si cela échappe encore à sa compréhension, il devient de plus en plus sensible à l’harmonie et à la beauté présente dans la vie elle-même et cherchant à percer le sens de cette vie, doté d’un mental développé, il adopte une démarche scientifique. Il veut comprendre puis de plus en plus coopérer avec ce Plan qu’il perçoit d’abord confusément mais avec de plus en plus de clarté alors qu’il progresse dans cette conscience de groupe et que son équipement émotionnel et mental s’épure et se raffine lui donnant accès à de nouvelles perceptions, informations et ressentis. A ce stade, la pratique de la méditation devient indispensable, car c’est par cette pratique, reposant sur la notion de l’unité primordiale des différentes formes de vie, que l’individu va pouvoir entrer dans le monde de la signification. Cette pratique peut prendre de nombreuses formes et toutes les méditations n’ont pas pour finalité le contact accru avec l’âme et le développement de la sensibilité au Plan. Pour autant, tel devrait en être l’objectif pour les individus quittant la conscience individuelle et entrant dans la conscience de groupe. Le scientifique qui pense en termes d’ensemble et exerce une focalisation mentale vers un sujet précis pratique plus sûrement la méditation mentale que ne le fait le méditant cherchant par cette pratique à s’apporter un certain bien-être.
Plus la conscience de groupe grandit en l’individu plus sa sphère de service s’accroît. Son rayonnement n’est plus un rayonnement qui a pour but de le nourrir lui, de satisfaire ses désirs personnels, mais c’est un rayonnement qui a pour effet de toucher et de faire avancer la conscience chez les autres. Sa créativité dans le service repose sur la notion d’ensemble, notion qui devient de plus en plus inclusive et qui détermine chacun de ses actes. Le véritable serviteur, c’est-à-dire celui qui est dans une conscience de groupe ne recherche rien pour le soi séparé, tout son être est tourné vers la possibilité de servir le Plan, il tend à permettre à ce qui doit être de se réaliser. Il est conscient en cela qu’il n’est pas seul à réaliser ce travail, il coopère activement avec d’autres serviteurs, étant relié avec eux sur les plans subjectifs, c’est-à-dire au niveau de l’âme, et parfois sur les plans objectifs, c’est-à-dire physique et émotionnels.
La conscience suivant la conscience de groupe est celle du Tout, à ce niveau, nous percevons en nous la présence de l’Esprit, rejoignant une conscience globale, universelle qui dépasse le cadre même de la planète. La conscience du Tout est actuellement très loin de nous, seuls les Maîtres les plus avancés sont sur ce chemin.
Sources : Patrice Brasseur / le Tibétain.
[Source] https://sites.google.com/
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre