Le processus d’attraction des âmes en attente d’incarnation dépend normalement de la présence des deux parents. Que se passe-t-il lorsque le père n’est que peu présent pendant la grossesse, voire totalement absent, soit qu’il voyage ou travaille au loin, soit qu’il décède après une maladie ou un accident ? L’esprit du futur enfant n’aura-t-il aucune affinité avec son père ? Ne lui ressemblera-t-il en rien ?
Il est à noter que nous nous occupons ici des ressemblances spirituelles. Les similitudes physiques sont en effet inévitables puisqu’elles sont déterminées par moitié à partir des gènes du père.
L’attraction exercée par les parents sur l’âme de l’enfant commence dès la conception. Or, celle-ci a lieu peu de temps après la procréation, c’est-à-dire à un moment où le père est vraisemblablement encore présent et par conséquent peut également faire office de pôle d’attraction et de point d’ancrage. Qu’il vienne à s’en aller au loin, les premiers fils tissés demeurent malgré son absence. L’âme de l’enfant peut donc tout à fait être en affinité spirituelle avec le père.
Admettons maintenant, pour prendre un exemple extrême, que le père quitte la mère l’heure qui suit l’acte de procréation. Que se passe-t-il alors ? Tout dépendra de la relation intérieure, d’esprit à esprit, entre la mère et le père. Si un amour véritable existe entre eux, leurs esprits resteront «proches» car ils aspirent à être ensemble, chacun pense à l’autre, ils se réjouissent à la pensée d’être à nouveau réunis. Un lien subtil se forme entre eux. Cette proximité intérieure est plus forte que la distance physique qui sépare les époux. Les irradiations du père sont ancrées dans la mère et agissent à partir de là. Si ce n’était pas le cas, les enfants mis au monde dans de telles situations, par une mère seule, lui ressembleraient exclusivement, psychiquement parlant, et ne partageraient aucun point commun avec le père, ce que la réalité contredit.
Si au lieu d’amour, c’est une relation de haine qui existe entre les deux géniteurs, le processus n’est pas fondamentalement différent, car l’intensité d’une telle liaison est tout aussi forte qu’une relation d’amour. Les irradiations du père sont également ancrées dans la mère et agissent également à partir d’elle. Il en ira différemment si les deux géniteurs qui sont séparés l’un de l’autre n’éprouvent aucun sentiment profond, si l’indifférence règne entre les deux, comme c’est le cas dans une relation sans lendemain.
Ici, l’influence du père qui disparaît aussitôt sera faible, mais celle de la mère restera prépondérante, puisqu’elle constituera pratiquement à elle seule le pôle d’attraction spirituel.
Dans ce cas, l’enfant ressemblera spirituellement avant tout à la mère et physiquement aux deux parents.
Le choix du prénom
Nous ne prêtons pas tellement attention à notre prénom parce que nous y sommes habitués, et que nous l’utilisons sans y penser. Pourtant, nos parents ont souvent beaucoup réfléchi avant de nous le donner. Ces réflexions avaient-elles un sens ? Les prénoms ont-ils une importance ou est-il indifférent de s’appeler François plutôt que Georges ou Isabelle plutôt que Suzanne ?
Au premier abord, on pourrait penser qu’un prénom en vaut un autre, qu’ils ne sont que des sons choisis un peu au hasard pour désigner les humains. En réalité, ce n’est pas le cas. Chaque prénom possède une force et un sens qui correspondent à la personnalité de celui qui le porte. Leur attribution ne se fait pas au hasard, mais elle est dirigée par la loi de l’attraction des affinités.
Chaque chose qui nous entoure, que ce soient des pierres, des plantes ou des objets fabriqués par l’homme, porte en elle des forces qui sont l’expression de ses propres caractéristiques. Chaque objet est constitué de matériaux différents, ce qui le distingue par conséquent nettement des autres. Il irradie donc différemment et possède sa propre «vibration», «couleur» ou «énergie», que l’être humain peut ressentir. L’irradiation qui émane d’un éclat de silex, par exemple, n’a rien à voir avec celle d’une méduse ; pas plus que l’irradiation de l’or ne correspond à ce qui émane du mercure. Le genre de ces irradiations diffère chaque fois.
Tout son possède également sa propre «couleur» et sa propre irradiation. C’est pourquoi l’être humain qui cherche à désigner un objet par un nom, sera inconsciemment poussé par la force de l’attraction des affinités à utiliser des sons dont la force et les caractéristiques correspondent à celles de l’objet en question.
Les noms attribués aux choses ne sont donc pas des étiquettes choisies arbitrairement et qui seraient interchangeables ; chaque nom correspond très exactement à ce qu’il désigne. Il y a identité de genre entre le désigné et le désignant. Le nom vibre de manière similaire à l’objet, il possède la même «couleur», la même «énergie» et la même «force». Ce qui vient d’être dit à propos des objets est également valable pour les êtres humains. En vertu de son libre arbitre, tout esprit développe ses facultés à sa manière. Sa personnalité est donc unique. Ce qui irradie de lui est par conséquent d’un genre particulier et possède ses propres caractéristiques. On peut d’ailleurs le ressentir, grâce aux impressions de sympathie, de confiance, de répulsion, etc. qui s’éveillent en nous au contact d’autrui.
Or, de même qu’un nom a été donné à toute chose en fonction des forces particulières qui en émanent, de même les prénoms sont donnés en fonction des caractéristiques des âmes qui vont s’incarner. Lorsqu’une personne a un unique prénom, celui-ci résume à lui seul ses caractéristiques ; dans le cas contraire, celles-ci sont réparties sur plusieurs prénoms. Mais pour si nombreux qu’ils soient, ils sont tous en affinité avec celui qui les porte. Un seul d’entre eux est cependant mis en avant, alors que les autres ne sont pas utilisés par l’entourage.
Le choix du prénom est le plus souvent effectué avant la naissance mais ce fait ne contredit en rien ce qui vient d’être dit. L’enfant n’a pas besoin d’être né pour que ses irradiations soient ressenties par ses parents. Elles le sont déjà au cours de la grossesse, puisque l’âme du futur enfant se lie à la mère bien avant la naissance.
Chacun a probablement déjà ressenti l’étroite relation qui existe entre l’individu et son prénom. Lorsque quelqu’un prononce plusieurs fois de suite notre prénom de manière erronée, nous nous sentons froissés ou dépréciés. Les efforts que nous faisons pour rectifier la prononciation de notre interlocuteur montrent en tout cas que cela ne nous est pas indifférent.
Les parents peuvent facilement constater l’importance et l’individualité des prénoms. Il suffit qu’ils s’imaginent ce qu’il adviendrait s’ils intervertissaient les prénoms de leur aîné et de leur cadet. Ils ressentiraient tout de suite que «cela ne va pas». Il y a dissonance : le prénom du deuxième enfant ne correspond pas à la personnalité du premier. Il ne vibre pas avec lui. Ce n’est pas une question d’habitude de la part des parents ; ce qui émane du prénom du cadet ne correspond pas à l’aîné. Prénom et enfant ne vont alors plus ensemble. Cela vaut aussi pour de vrais jumeaux. Bien que se ressemblant beaucoup, les jumeaux sont des esprits distincts ayant eu chacun un vécu et un parcours différent au cours de leurs incarnations précédentes, et qui ont par conséquent développé une personnalité propre. Leurs prénoms doivent être autres et ne sont pas interchangeables, comme l’a très justement ressenti la mère dans l’histoire véridique qui suit.
Cette femme avait mis au monde des jumelles et avait informé la sage-femme du prénom choisi pour chacune. Quelle ne fut pas sa surprise de constater, lorsque plus tard dans la journée on lui ramena ses deux filles, que les bracelets qui portaient leur prénom ne correspondaient pas à ce qu’elle avait indiqué : la première née (Maria) portait le prénom de la seconde (Emma), et inversement. La mère demanda tout de suite de corriger l’erreur. On l’informa que ce n’était plus possible car les enfants étaient déjà enregistrées de cette manière auprès des autorités ; mais que cela ne prêtait pas à conséquence puisque les deux étaient ses filles. La mère ne voulut rien savoir et, bouleversée, insista sur le fait que la première s’appelait Maria et non Emma, comme cela avait été transcrit par erreur, et que la deuxième née était bien Emma. Devant son désarroi, l’administration de l’hôpital fut finalement d’accord pour effectuer le changement des prénoms auprès de l’état civil, au grand soulagement de la mère, mais surtout pour le plus grand bien des deux filles.
Étant donné l’importance du prénom, le choix de celui-ci, dans certaines sociétés et tribus, était laissé au prêtre ou chaman. En raison de leurs facultés spirituelles plus développées, ils étaient considérés comme les plus à même de déterminer le prénom de l’enfant qu’on leur présentait.
De nos jours, cela n’a plus cours, chez nous en tout cas, et ce sont les parents qui décident du prénom de leur enfant. Le choisissent-ils à bon escient ? Correspond-il à l’esprit de leur enfant ? Les prénoms sont si nombreux que l’on pourrait penser que leur choix relève seulement du hasard.
Les parents choisissent toujours le ou les prénoms qui correspondent le mieux à leur enfant. La raison en est qu’ils ne peuvent pas choisir de manière arbitraire, sans base ou point de repère, puisque l’enfant à venir est déjà présent. Son esprit est lié au petit corps en préparation dans le ventre de sa mère. Il irradie, et ses irradiations sont ressenties par ses parents ; elles font pression sur eux, teintent leur choix, orientent leurs intentions et raisonnements dans une direction bien précise : vers le prénom qui vibre à l’unisson avec les irradiations de leur enfant.
La pression des irradiations de l’enfant sur les parents n’est-elle pas à l’oeuvre lorsque ces derniers, qui avaient déjà déterminé le prénom bien avant l’heure de la grossesse, changent brusquement d’idée dès que celle-ci s’annonce ou après le moment de l’incarnation. Comme ils l’expriment eux-mêmes, le premier prénom « ne correspondait vraiment pas à l’enfant», dont la présence et les irradiations se manifestent maintenant concrètement. Si, par contre, les parents qui avaient déjà choisi le prénom longtemps avant la grossesse le gardent, c’est qu’il correspond à l’âme qui s’incarne.
C’est sous l’effet de cette même pression que des parents qui abordent une grossesse sans aucune idée de prénom, en voient soudain un bien précis s’imposer à eux comme une évidence. Ou encore, des parents qui malgré tous leurs efforts pour trouver un nom de garçon, n’en trouvent qu’un de fille, parce qu’en définitive leur enfant est bien une fille.
Que ce ou ces prénoms soient identiques à ceux des parents ou des ancêtres n’a rien d’étonnant puisque, en raison de l’attraction des affinités, les esprits en affinité se retrouvent dans les mêmes familles.
Qu’en est-il alors des vagues de prénoms qui caractérisent certaines époques ? Certains d’entre eux, très peu utilisés pendant des dizaines d’années, deviennent soudain très populaires, puis cessent à nouveau d’être employés après quelque temps. Il ne s’agit pas d’un phénomène de mode d’où serait exclue l’action de la loi de l’affinité. Celle-ci agit encore, l’affinité se situe entre le contexte historique et social d’une époque et les esprits qui s’y incarnent. Une époque donnée peut en effet offrir les situations nécessaires pour l’évolution de certains esprits qui, en raison de leur genre similaire, portent le même prénom.
Le choix n’est donc pas laissé au hasard, mais il est dirigé par la loi de l’affinité. Les prénoms correspondent à ce que nous sommes et font partie des aides octroyées à l’être humain pour sa vie terrestre, car les forces qu’ils renferment le soutiennent pour réveiller et exercer ses propres forces en conséquence.
Extrait du livre de Christopher Vasey intitulé : Le Secret de la Naissance (2015)
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