Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron
Une année se fond, une année s’ouvre, l’éternité est honorée et célébrée. Le temps semble appartenir à l’humanité, la nature ne connaît que l’éternité. Et pourtant, de tous les points de l’espace, de toutes les galaxies, dans tous les règnes, ce moment d’éternité est célébré.
Au-delà du temps marqué par les calendriers humains, il est une convergence d’énergie. Presque l’effondrement de la création qui dans un moment de grâce se repose dans sa source. Et de là jaillissent de nouveaux courants de vie, car alors que tant croient que l’année qui s’ouvre ressemble à l’année qui vient de s’écouler, très peu sont conscients des nouveaux courants de vie offerts à l’aurore de chaque année.
Ceux qui ont la conscience de cela honorent et choisissent de recevoir les courants de vie, de les laisser les traverser, de s’offrir pleinement à eux pour que l’année nouvelle soit non la réplique de l’année qui vient de s’écouler mais le jaillissement du meilleur de soi, le jaillissement de l’hommage à la perfection qu’est sa propre incarnation.
On est bien loin là de l’ego qui voudrait bien faire ou mieux faire. Nous parlons là de l’hommage le plus profond de l’être qui s’harmonise au courant de vie, vous savez, comme les surfeurs habiles dans vos océans qui prennent la vague sans se battre avec elle, la chevauchant, se fondant dans cette énergie infinie pour danser la danse de la vie.
Aucune année n’est semblable à aucune autre, et particulièrement dans le temps de maintenant. L’année nouvelle est porte ouverte. Et la question n’est pas de savoir si l’humanité saura percevoir que la porte est ouverte car l’humanité n’existe pas. Il n’est qu’un seul être, chaque être qui projette sa création.
A chaque être le choix, et ce choix est sacré et gratuit. Sacré car rien n’est plus sacré pour la vie que d’honorer les courants de la vie. Se laisser entraîner par eux pour grandir, et grandir de son propre infini. Gratuit, car quel que soit le choix de l’être, la vie éternellement grandit, se magnifie, s’embellit, se glorifie, à l’image de celui et de celle, à l’image du tout qui éternellement s’autodépasse et joue à merveille le jeu de la perfection.
Il ne s’agit pas simplement de créer une société un peu meilleure, un peu plus humaine, un peu plus fraternelle. Il s’agit de s’offrir pleinement à l’infini de l’amour qui est la vie. Et s’y offrant pleinement, on la sert. Et s’y offrant pleinement, on se reconnaît en elle. La simplicité de la grandeur, car la grandeur est simplicité. Il ne s’agit pas d’une société qui se marginalise, croyant être spéciale ou croyant acquérir quelque pouvoir, il s’agit d’une humanité qui se normalise et réalise l’unité de tous les êtres, de tous les règnes au service de la vie.
Auteur : Agnès Bos-Masseron
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre