« Quelle est la différence entre le cerveau et la pensée?  Ou bien existe-t-il une intelligence corporelle au-delà de la pensée rationnelle, issue du cortex cérébral des lobes frontaux du cerveau humain?  En fait, chaque cellule de notre corps contient toute l’information, toute l’histoire de l’évolution de la vie, avec nos particularités personnelles contenues dans nos gènes.  Notre corps sait tout et notre cerveau ne transmet pratiquement rien à notre pauvre intelligence rationnelle, qui n’a pas accès à cette précieuse information, alors que même les tissus nerveux de ces lobes frontaux contiennent toute cette information.

L’intelligence rationnelle n’est pas destinée à cela.  L’intelligence rationnelle, c’est seulement pour le rationnel.  L’intelligence rationnelle existe spécifiquement pour résoudre les problèmes.  Or, la vie, ce n’est pas toujours rationnel et CE N’EST PAS UN PROBLÈME!

La structure de notre cerveau est également le produit de l’évolution.  Le cervelet, le thalamus, l’hypothalamus, le corps calleux au centre de notre système nerveux central sont en charge de nos fonctions métaboliques vitales.  Autour de ce centre, nous trouvons la masse du cerveau , qui prend en charge les émotions primaires, connectées à la survie de l’individu et de l’espèce.  En remontant couche après couche, nous rencontrons des fonctions de plus en plus évoluées.  Les plus raffinées ne concernent plus les mécanismes de survie.  Du point de vue de l’évolution, la partie la plus « humaine » de notre structure neurologique se caractérise par les deux lobes frontaux de notre cortex cérébral.  Ces structures, qui sont les plus évoluées de notre système nerveux et aussi les moins essentielles pour la survie, travaillent à un rythme beaucoup plus lent que les parties du cerveau en charge des processus vitaux.  La pensée est donc la plus lente des fonctions cérébrales, mais demande beaucoup d’énergie pour choisir,

réfléchir, se concentrer, clarifier…Un travail à la pointe de l’évolution, mais à mon avis pas encore tout à fait terminé, car, même bien éduqué, un individu à l’esprit ouvert, cultivé, entraîné et parfaitement concentré ne peut utiliser que 10% de la capacité de ses lobes frontaux, et avec effort.  Ce qui m’amène à conclure que nous ne sommes pas encore tout à fait humains.  Être vraiment humain demande encore beaucoup trop d’effort.  Être vraiment humain est quelque chose d’extraordinaire.  »

– Gilles Marin

[Source] https://yoyogiretreats.wordpress.com/


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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre