Le Tau ou Tav, est la dernière lettre de l’alphabet hébraïque et on lui confère une valeur symbolique depuis l’Ancien Testament ; on en parle déjà dans le livre d’Ézéchiel : « L’Éternel lui dit : passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent. » (Ez 9, 4).
En tant que dernière lettre de l’alphabet hébraïque, il incarnait une prophétie du dernier jour et avait la même fonction que la lettre grecque Omega, qui apparaît dans l’Apocalypse : « Je suis l’Alpha et l’Omega, le principe et la fin. À celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement… Je suis l’Alpha et l’Omega, le premier et le dernier, le principe et la fin ». (Ap 21, 6 ; 22, 13).
Le Tau est le symbole qui, placé sur le front des pauvres d’Israël, les sauve de l’extermination. Il fut par la suite adopté par les tout premiers chrétiens pour un double motif. Les chrétiens adoptèrent le Tau parce que sa forme leur rappelait la croix, sur laquelle le Christ se sacrifia pour le Salut du monde.
Le symbole de Tau
La mythologie l’associe à la divinité grecque Attis et au dieu romain Mithra.
Le grec ancien considérait Tau comme la symbolique de la vie et de la résurrection, la «thêta», la 8ème lettre de l’alphabet, était utilisée pour désigner la mort. (8 : symbole du passage du monde terrestre au monde céleste).
Dans l’Egypte ancienne, il représentait un phallus.
La kabbale, l’associe au nombre « 3 », il signifie l’intuition, la magie, la créativité et l’expansion.
Le franc-maçon, le templier ou le rosicrucien, représente le Tau comme le Dieu omniprésent et ses 3 attributs de la force, la sagesse et l’harmonie.
Dans les glyphes primitifs il et censé représenter l’horizon, le lieu où le ciel et la terre se rencontrent.
Dans le christianisme, il est le signe concret d’une dévotion chrétienne, mais surtout un engagement de vie dans le souvenir du Christ pauvre et crucifié. Il est le signe d’une reconnaissance du chrétien, c’est-à-dire du fils de Dieu, du fils ayant échappé au danger, du Sauvé. C’est un signe de protection puissante contre le mal (Ez. 9, 6). C’est le signe voulu par Dieu pour moi, c’est un privilège divin (Ap. 9, 4 ; 7, 1-4 ; 14, 1). Il est le signe des repentis devant le Seigneur, des immaculés, de ceux qui Lui font confiance, de ceux qui se reconnaissent comme des enfants aimés et précieux aux yeux de Dieu (Ez. 9 :6).
Le Mystère de la porte d’Hayu Marka
Cette « Porte des Dieux », nommée aussi « Porte des Etoiles » est située au Pérou, à proximité du lac Titicaca, sur le Territoire Aymara, dans « la Vallée des Esprits ». Cette porte d’Aramu Muru est nommée porte d’Hayu Marka.
C’est une cavité géométrique creusée dans la roche, de faible profondeur. Elle daterait de la période Pré Inca, il n’existe aucune équivalence de cette forme géométrique sur le continent Américain.
Selon la légende locale, le prêtre Incas utilisait un disque d’or sacré « la clé des dieux des sept rayons » pour ouvrir un vortex en forme de tunnel à la lumière bleue et disparaître.
Cette forme géométrique pourrait évoquer « le Dormant », sans « l’Huisserie » de « la Porte ». Le Passage.
Il existe de nombreuses légendes associées à la « Porte des Dieux » creusée dans la roche au Pérou. La plupart d’entre eux parlent d’un portail énergétique à travers lequel les mortels et les dieux peuvent passer d’une dimension à une autre.
Selon les Incas, le lac Titicaca était le berceau du monde. Tout a commencé à partir d’ici, et c’est ici que les âmes reviennent après la mort des gens.
En 1996, le guide péruvien José Luis Delgado Mamani est tombé sur la Porte des Dieux en explorant la région. Mamani a déclaré que lorsqu’il s’est approché de la formation rocheuse, il a presque perdu connaissance à cause du choc qu’il a subi.
La raison en est que le guide a rêvé de cette porte rocheuse bien avant de la voir de ses propres yeux. Cela ne peut pas être une coïncidence. Plus intéressant encore, une mystérieuse lumière bleue émanait du portail massif.
Les légendes locales disent que dans les temps anciens, les héros des tribus qui habitaient cette région étaient honorés de traverser la Porte des Dieux vers l’au-delà lorsque leur temps sur Terre expirait.
Le Mystère de Göbekli Tepe
Le site Néolithique est située au Royaume d’Arménie, occupé par la Turquie actuelle.
Le toponyme turc « Göbekli Tepe » signifie « colline en forme de ventre », « la colline avec un nombril ».
Les motifs géométriques dans la roche sont à rapprocher des cultures sumérienne et mésopotamienne, ainsi que des sites d’Anatolie et d’Égypte de la même époque, comme Byblos, Nemrik, Helwan et Tell Aswad.
C’est une véritable Arche de Noé, avec des représentations lapidaires de toutes sortes d’animaux.
Des piliers en Tau pesant plusieurs tonnes auraient 12.000 ans, ils sont alignés en cercle pour former plusieurs structures. Le plus gros pilier pèse plus de 50 tonnes, les autres plus de 10 tonnes.
Ces menhirs mégalithiques ont une forme géométrique qui pourrait évoquer « l’Huisserie » de « la Porte » qui pourrait s’adapter à la « Porte des Dieux ».
Le TAU représente l’Harmonie des Cinq Sens nécessaire à l’équilibre
La Vue et l’Ouie sur un plan horizontal, la Vue, l’Odorat et le Gout (parole) sur un plan vertical. Le touché étant de toute part. Cette représentation schématique est encrée dans notre subconscient.
La Canne en Tau est un attribut de Saint-Antoine l’Hermite, lié à l’Ordre des Antonins, proche des Templiers.
Pour la tradition kabbalistique, la lettre Tav représente le but ultime de la création.
C’est le fond de l’abîme juste avant de ressusciter. Le tav a un rapport très étroit avec le désir, les aspirations, la quête de sens. Sa valeur numérique est 400 et représente le passage d’un état à un autre. Un portail vers un autre monde.
Source: https://elishean777.com/le-mystere-du-tau-et-les-portails-dimensionnels/
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre
