Partout dans le monde, la croix est reconnue comme le signe chrétien. Symbole universel du crucifix, elle est le calvaire et la crucifixion de Jésus. Problème : la croix était utilisée de manière sacrée plus de dix mille ans avant Jésus… A l’origine, elle était différente et n’exprimait rien de chrétien.
Et encore, c’est sans doute cent mille ans, ou davantage. Cette croix, aux quatre branches égales, entourée d’un cercle comme le sera beaucoup plus tard la croix celtique, on la trouve sur les pictogrammes rupestres d’Australie, de Papouasie, de Mélanésie, des Andes, de Sibérie, de Chine, d’Inde et d’Indonésie. Sans doute aussi au Japon et en Corée.
C’est un des plus anciens pictogrammes connus, j’imagine qu’on en trouvera – peut-être en a-t-on déjà trouvé – dans les grottes peintes préhistoriques. Pour moi, si cette croix si ancienne semble aussi sacrée, c’est qu’elle est un héritage. Elle perpétue le souvenir des anciens astronautes, ceux que j’appelle les dieux d’avant, ou encore les terraformeurs. Héritage d’Hyperborée dont elle reproduit la forme caractéristique, celle de toutes les villes et de tous les vaisseaux hyperboréens, et celle de toutes nos villes et pays les plus anciens, comme je vais vous le montrer plus loin.
Les interprétations symboliques de cette croix, comme celle des quatre éléments ou des quatre points cardinaux, etc. ont sans doute leur intérêt. Mais elles sont récentes, beaucoup plus récentes que la croix elle-même et ce qu’elle représente. Je me méfie de la symbolique à laquelle on peut tout faire dire. Mon propos est d’abord le concret.
J’ai montré comment le signe du Tao, le fameux yin-yang dans son cercle, avant d’être utilisé par la symbolique, avait une fonction technique, pour ne pas dire technologique. Il s’agit en effet du schéma d’un moteur atlante. Lire Le vrai sens du Tao.
J’ai montré comment Platon a imaginé son fumeux mythe de la caverne parce qu’il n’avait pas compris que le druide lui expliquait le principe de l’appareil photographique. Quand on est dépassé par des notions techniques ou par la fonction technologique d’un appareil, on le déclare symbole et on se met à délirer sur sa forme, ses couleurs et tout autre attribut. Au bout du compte, c’est devenu du chinois et je défie quiconque d’y piger un broc, au delà des salades habituelles : symboliques et navrantes.
La croix a connu les mêmes avatars. Elle a commencé de façon très concrète, elle était directement représentative, c’était un plan. Le plan précis d’Hyperborée, qu’on peut voir sur la carte ci-dessous. C’est une vue d’artiste, conforme à l’erreur habituelle qui voit dans Hyperborée un archipel comme les autres, situé au Pôle Nord. Cet Hyperborée-là est comme l’Atlantide : introuvable. Jamais on n’en trouvera trace, car ces quatre îles se sont envolées avec le vaisseau-mère dont elles faisaient partie. J’ai eu l’occasion de l’expliquer longuement. Hyperborée ne veut pas dire au pôle nord, mais bien : au dessus du pôle nord. De la même façon, les anciens textes chinois et hindous mentionnent la montagne du nord, localisée au pôle nord. Problème : il n’y a pas de terre sous la calotte glaciaire. Juste de la banquise. Donc pas plus d’îles que de montagnes.
Les quatre îles occupaient toute la surface d’un cercle de plus de 3000 km de diamètre. Elles étaient régulières, comme sur la croix celtique, et séparées par des fleuves. La Bible les appelle « les quatre fleuves d’Eden » et certains allumés s’évertuent encore à la chercher en Mésopotamie. Au centre, une haute montagne où les fleuves prennent leur source. Les Grecs l’appelle le mont Olympe, et ils l’ont relocalisée chez eux. C’est là que résident les dieux des dieux, et leur patronne à tous, Héra Hathor, la Grande Déesse. Voilà à quoi ressemblait Hyperborée. Voilà ce que commémore la croix celtique.
La croix est restée omniprésente durant des millénaires. Elle n’est devenue un symbole religieux que beaucoup plus tard, quand le clergé médiéval en a fait le logo du christianisme. Ce fut au prix d’importantes modifications. Il a fallu supprimer le cercle autour de la croix, qui ne cadrait pas avec le nouveau dogme. Les curés ont croisé les doigts pour que le menu peuple n’y voit que du feu. Au Moyen Âge, la plupart avait oublié l’origine hyperboréenne de la croix, c’est passé comme le petit Jésus en culotte de velours. Il a fallu aussi prolonger la branche inférieure de la croix, pour qu’elle tienne debout, devenant le calvaire de la crucifixion.
Et là, plantade. Grave plantade. La forme n’est pas la bonne ! Les évêques de Rome auraient pu s’en mordre les doigts, mais l’ignorance générale du temps face aux coutumes romaines leur a sauvé la mise une fois de plus. En attendant qu’un historien ne s’en émeuve : c’est arrivé au siècle dernier. La croix des crucifixions romaines n’a jamais eu la forme du crucifix. C’était un poteau planté dans le sol une fois pour toutes. Chaque supplicié apportait sur son dos, non pas la croix, mais un madrier où il était attaché par les poignets. Les légionnaires hissaient ce madrier au sommet du poteau. La croix romaine avait donc la forme d’un T. Elle ne comptait que trois branches. Mais ce détail, comme beaucoup d’autres, n’était pas connu des prêtres médiévaux qui rédigèrent l’histoire sainte. Une bien belle fable au demeurant, en dépit de ses erreurs révélatrices.
Bref, c’est ainsi que la croix celtique à quatre branches égales est devenue la croix chrétienne dont la forme fausse trahit à la fois le signe originel et la vérité historique. Cependant la croix aux branches égales n’a pas disparu pour autant. Elle était connu des Celtes comme leur croix antique, ils l’ont conservée, en la christianisant un brin dans leurs cimetières. Voyez la photo qui ouvre cet article.
On la retrouve ensuite chez les Templiers, qui l’ont adoptée comme signe de leur ordre. Au 15e siècle, la croix templière est redevenue pavillon d’occident, quand Christophe Colomb l’a fait apposer sur les voiles de ses caravelles. Il revendiquait ainsi l’aide précieuse que lui avaient apporté les derniers Templiers réfugiés au Portugal. La croix de Colomb est donc le tout premier sponsoring nautique…
Plus tard, elle est devenue la sinistre croix de fer allemande. Vous savez bien que la voracité nazie a tout récupéré, y compris le symbole premier, la croix celtique. Ils en ont fait un logo d’extrême-droite. Ainsi la rose rouge s’est changée en brun merdeux, car le kali yuga implique une totale inversion des valeurs.
L’organisation d’Hyperborée était aussi claire que le montre la croix celtique. Les quatre îles sont le reflet géographique de l’organisation politique. La société divine était divisée en quatre castes, ou collèges. Au centre, sur sa montagne dominante, la Grande Déesse arbitrait les différends et réglait les conflits entre les collèges avant qu’ils ne viennent ruiner l’équilibre.
Ce système est celui de toutes les sociétés antiques issues d’Hyperborée : l’Irlande celtique, dont les quatre pavillons ci-après illustrent la quadripartition, le partage en quatre provinces ou comtés. Les premières villes que les astronautes terraformeurs ont bâti sur terre suivaient aussi ce plan. Elles étaient divisées en quatre, ce qui a donné en français le mot quartier, qui vient de quart, quatre. Les camps romains étaient eux aussi sur ce modèle quadripartite, comme on le voit ci-contre. Pour faire apparaître la légende, passez votre souris sur l’image.
Cette organisation sociale se retrouve à l’autre bout du globe chez les Tibétains. Leur société traditionnelle est elle aussi divisée en quatre castes, chacune dirigée par un chef, et au centre, dans le Potala qui domine Lhassa, capitale du Tibet, le Dalaï Lama faisait l’arbitrage. Cette quadripartition est issue de l’enseignement de Lama ou Rama d’Hyperborée, qui a étendue ses conquêtes de l’Europe celtique jusqu’à l’Extrême Orient. L’Inde hindouiste traditionnelle obéit aussi à la quadripartition sociale. On y compte quatre castes principales, mais le système a perdu sa pureté originelle dans le sous-continent de tous les excès. L’esprit et la lettre de l’enseignement de Lama s’est dilué dans les infinies ramifications chères à la mentalité indienne.
Georges Dumézil, au siècle dernier, avait énoncé la thèse de la tripartition fonctionnelle, qui est le partage sociétal en trois collèges. On y reconnaît en effet les trois classes sociales de la Révolution de 1789 : le clergé, la noblesse et le tiers-état. Il est vrai que la quadripartition ramaïque s’est trouvée affadie au cours des siècles. Tandis qu’en Inde, les quatre castes sont devenues innombrables, en Occident celtique, les quatre classes se sont réduites à trois. Pourtant l’organisation sociale des dieux d’avant reposaient sur quatre classes, et non trois ni dix mille.
Ce signe de la croix cerclée est omniprésent dans l’antiquité. Les Grecs ou les Romains n’avaient pas gardé la mémoire exacte du temps où les dieux marchaient parmi les hommes, mais ils en avaient encore l’héritage : des monceaux de connaissances mathématiques, physiques, géographiques, astronomiques, anatomiques, chirurgicales, astronautiques, technologiques. Sans oublier sociales et politiques, comme le montre la quadripartition.
Dans le domaine de la technologie, l’instrument de précision découvert dans une galère romaine à Anticythère, sans doute un compas de navigation, fait montre d’un degré de connaissances abstraites qui dépasse de loin le niveau de Rome et de la Grèce. A lui seul, il constitue selon moi la preuve de l’existence d’une civilisation technologique dans un lointain passé.
La mémoire des hommes ne dépasse guère deux mille ans en arrière. C’est même souvent à peine le quart de cette durée qui façonne nos comportements et nos mentalités. L’oubli fait son œuvre, inexorable, implacable. Que serons-nous dans mille ans ? Que restera-t-il de notre civilisation ? Bien peu sans doute. Tandis que nos corps seront poussière, tandis que le vent soufflera dans nos crânes, à quoi ressemblera le monde qui se reflétera dans nos orbites creuses ? J’y suis allé plusieurs fois. Les idées neuves que nous tenons pour avant-gardistes et que nous appelons de nos vœux y sont devenues la norme dominante, détestée par le peuple. Un jour, je vous raconterai. Peut-être.
L’image qui suit montre un compas de marine actuel. On remarque que la rose des vents, très antique façon de montrer les quatre points cardinaux, doit elle aussi beaucoup à la croix celtique, c’est à dire au plan du navire spatial Hyperborée. On peut multiplier les exemples, vous le ferez peut-être. maintenant que vous êtes alertés par cette question, vous allez en voir partout : le viseur d’un fusil à lunette, la cible de tir forain, les repères sur les typons quadrichromes… La croix celtique est partout, depuis toujours, et pour longtemps. On peut remercier les dieux d’avant.
Mais peut-on remercier le changement subreptice que le christianisme a infligé à la croix ? Elle était le paradis des dieux vivants, la voici devenue un supplice mortel. Qui, en plus, n’a laissé aucune trace dans les archives romaines…
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre