Souventes fois je suis revenu sur une des principales arnaques que l’éducation oxydantale distille dans les chères têtes blondes de nos enfants. Non, nous ne sommes pas nés en Grèce. Non, les Grecs ne sont pas les inventeurs de la civilisation occidentale. La vérité est qu’ils ont eu accès à des connaissances beaucoup plus anciennes, qu’ils ont exploitées comme ils ont pu. Mal, le plus souvent…
La chercheuse Ludmilla Zahno m’a transmis cette info qui fait mes délices du jour. Il s’agit d’un livre de la chercheuse et folkloriste étasunienne Adrienne Mayor. Elle s’émerveille de constater que les Grecs auraient prédit des tas d’inventions modernes, oh les petits génies, oh comme ils sont malins ! Voyez plutôt :
« Les anciens Grecs ont non seulement créé les fondements de la civilisation moderne, mais ils ont également prédit les futures innovations technologiques, selon un nouveau livre. Le Dr Adrienne Mayor, historienne à l’Université de Stanford, explique dans le prochain numéro de « Gods and Robots » que le mythe grec préfigurait l’intelligence artificielle, les robots, les voitures sans conducteur et les autres technologies modernes.
Les arguments du Dr. Mayor tournent dans une large mesure autour d’Héphaïstos, le dieu grec des artisans et du travail des métaux. L’une de ses créations est Talos, un automate géant en bronze que le maire décrit comme un « robot tueur de bronze » et précurseur des types d’androïdes construits par Boston Dynamics. Une autre de ses créations est Pandora, une « réplicant » et une « méchante robote » qui, selon l’auteur, était « programmée » pour libérer le mal dans le monde.
Héphaïstos n’a pas seulement construit Pandora, il a également construit des Jeunes Filles en Or pour l’aider dans son travail. Elles sont conçues pour anticiper ses désirs sans qu’il ait besoin de les exprimer. Ce qui, de l’avis du Dr Mayor, en fait les premières versions d’assistants personnels tels que Alexa d’Amazon.
Et ces créations ne sont pas non plus les seules prophéties grecques antiques à propos de la technologie à venir. Selon le Dr. Mayor, la poésie épique d’Homère prédit l’arrivée de voitures et de moyens de transport sans conducteur. Dans l’Odyssée, Ulysse revient à Ithaque à bord de navire sans pilote, tandis que dans l’Illiade, Homère parle de trépieds roulants autonomes qui transportent l’ambroisie. » (source)
Ceux qui me lisent depuis quelques temps rigolent déjà. Les autres vont bientôt les imiter. Il ne s’agit évidemment pas de prophéties !! Cette folkloriste n’a pas dû lire, et c’est dommage, les articles incendiaires que j’ai consacré au sujet : Platon et la caverne, Platon et le logos, Platon et les intelligibles, Pythagore et son Théorème, Pythagore et sa prof, Homère le faussaire et d’autres dont je ne saurais trop vous recommander la lecture. Nous avons basé notre culture et nos connaissances sur l’ignorance et la naïveté des Grecs anciens, certainement moins éveillés que leurs contemporains Celtes ou Egyptiens, chez qui les Grecs fortunés envoyaient étudier leurs enfants pour en faire les futures élites.
L’ignorance de notre passé véritable incombe aux Grecs, qui ne l’ont pas transmis tels qu’ils le connaissaient, mais l’ont travesti de bien curieuse manière sous les oripeaux du mental et de l’ego, ce qui n’a fait depuis que croître et embellir. Volent nolent, les Grecs ont occupé tout l’écran du passé culturel occidental, alors qu’ils n’étaient que des figurants. Les Celtes et les Egyptiens parlaient des langues sacrées, non écrite pour les Celtes, écrite en code pour les Egyptiens, ce qui a dérouté nos étymologistes et brouillé la mémoire du passé. La faute n’en incombe aucunement aux Grecs, mais aux curés et aux profs qui les ont portés aux nues.
Tandis que Pythagore faisait semblant d’inventer le fameux théorème, il y avait encore en Pays Celte ou en Egypte des initiés qui savaient tout ce que je vous raconte dans ces pages. Il s’en trouve à toute époque. Mais les Grecs ont parlé plus haut. Ils ont beaucoup écrit. On les a cru sur parole. Ni les Celtes ni les Egyptiens ne raffolaient des concours de poésie ou d’élocution à la mode grecque. Leurs cérémonies étaient initiatiques. Ils ne formaient pas des intellectuels, mais des éveillés, des voyants, des mages, des découvreurs authentiques. Nous les avons oubliés, c’est la loi du Kali Yuga.
La vérité, c’est que les Grecs ont eu accès à des textes aujourd’hui disparus dans l’incendie (volontaire) de la bibliothèque d’Alexandrie et dans bien d’autres autodafés qui ont réduit à que tchi toutes les sources plus antiques. C’est pourquoi les archéologues retrouveront toujours des preuves d’inventions soi-disant grecques bien antérieures : elles existaient longtemps avant qu’un lettré Grec peu scrupuleux se les attribue. La vérité, c’est que toutes les connaissances nous été données par les anciens astronautes, les dieux d’avant, les visiteurs des étoiles qui ont terraformé cette planète et fabriqué cette humanité, la nôtre, la cinquième du genre.
Du coup, quand le Dr Mayor s’émerveille devant les dons de prescience des Grecs anciens, j’ai l’impression qu’elle se paye notre tête. Ou la sienne ? « Les anciens Grecs ont créé les fondements de la civilisation moderne » écrit-elle. Elle se trompe, je l’ai montré dans les articles cités en lien. Les fondements de toutes les civilisations et de toutes les cultures planétaires ont une source unique, beaucoup plus ancienne que la Grèce, que les Celtes, que l’Egypte, que Sumer, que la Chine etc. Cette source, c’est un Deus ex machina, un dieu dans la machine, un fantôme dans la mécanique, un coup de baguette magique sans lequel nos lointains ancêtres auraient continué à manger des bananes tout nus sur la plage. Ce en quoi ils auraient mieux fait, probablement…
Toutes ces inventions brillantes que les Grecs ont fait semblant d’imaginer, aucun doute, elles sont bien réelles. Des avions supersoniques ont sillonné le ciel de tous les continents longtemps avant les essais foireux de Dédale et Icare. Des machines volantes et des engins de guerre ont parcouru les champs de bataille longtemps avant que Léonard de Vinci ne les dessine. Certains de ces engins se sont crashés, ce qui est heureux, car ils sont semé des nano-objets technologiques. Les preuves de ce que j’avance sont si rares… ou prétendues telles !!
Nous n’avons rien inventé, pas même aujourd’hui. Nous nous contentons de laisser notre inconscient piocher dans les annales akashiques les inventions du passé que notre monde a oublié. Le premier qui trouve un truc nouveau en est déclaré l’inventeur, mais qui peut prétendre inventer du neuf dans un monde si vieux que le vertige nous saisit ? Pensez donc, les premières traces de technologie sont nucléaires, elles datent de plusieurs milliards d’années !! La Chine m’amuse avec ses 5000 ans d’histoire, vraiment ! Pas de quoi pavoiser ni lancer des pétards. Les astronautes qui ont façonné ce monde et créé l’humain appartiennent à une civilisation tellement antique que nous n’avons aucune chance de les rattraper.
La chercheuse Adrienne Mayor est sans doute beaucoup moins naïve qu’elle paraît. Ses recherches (indépendantes) sur les fossiles et leurs représentations antiques montrent, selon elle, la grande perspicacité des anciens, puisqu’ils ont identifiés certains fossiles avec les monstres de leurs mythes, comme le montre l’extrait suivant:
Adrienne Mayor, qui n’est ni une archéologue ni une paléontologue elle-même, a néanmoins fouillé dans le passé et a trouvé des indices littéraires et artistiques – et non quelques énormes fossiles – qui semblent expliquer l’inspiration de nombreux géants, monstres et autres. étranges créatures dans la mythologie de l’antiquité.
« J’ai découvert que, si l’on prend tous les lieux des mythes grecs, ces lieux spécifiques s’avèrent être de très nombreux sites fossilifères », a déclaré Mme Mayor, une folkloriste classique et une érudite indépendante. « Mais ces mythes contiennent également de nombreuses connaissances naturelles, montrant que les perceptions grecques à propos des fossiles étaient assez étonnantes pour des pré-scientifiques. »
La légende homérique de Heracles sauvant Hesione en tuant le Monstre de Troie, par exemple, pourrait avoir une origine paléontologique. Mme Mayor a souligné que, dans la plus ancienne illustration connue de la légende d’Héraclès, peinte sur un vase corinthien, le crâne du monstre correspondait à celui d’une girafe éteinte. De tels fossiles sont abondants sur les îles grecques et la côte occidentale de la Turquie et sont mentionnés dans la littérature classique.
Mme Mayor en conclut que le vase peint datant du VIe siècle av. J.-C. est probablement le «premier enregistrement artistique d’une découverte de fossile de vertébré». Pour elle, un fossile est du « temps pétrifié », au même titre qu’un artefact ou un texte antique. »Les tâches des paléontologues, des historiens classiques et des archéologues sont remarquablement similaires: fouiller, déchiffrer et donner vie aux vestiges d’une époque que nous ne verrons jamais. » Pour Mme Mayor, les anciens étaient assez perspicaces pour relier une espèce fossile à des animaux vivants, bien avant la paléontologie moderne. (source)
Mayor néglige une autre hypothèse, moins flatteuse pour le génie grec. A l’époque où ce vase a été peint, qui nous dit que d’autres représentations de cette girafe, beaucoup plus anciennes, n’aient pas existé ? Certes, on ne les a pas retrouvées, mais on n’a retrouvé que très peu d’artefact de l’antiquité gréco-latine. (source)
Selon moi, elle se trompe dans ses conclusions parce qu’elle reste prisonnière -vraie ou simulée- du paradigme dominant selon lequel il n’y a pas eu de civilisation développée dans notre lointain passé. Encore moins de civilisation plus développée que la nôtre. Et encore moins une civilisation de géants venus des étoiles lointaines. Pour le modèle dominant, c’est de la science-fiction. Eh bien moi je dis que la science-fiction a raison, que l’Héroic Fantasy est beaucoup moins délirante que les élucubrations paléontologiques sur l’homme de CroMagnon et sa culotte en peau de zébu. Les scientifiques ont beaucoup de leçons à prendre chez les poètes et les artistes, qui sont par définition de plus grands visionnaires. D’ailleurs, quand un savant fait montre d’imagination, même les ignorants le révèrent, comme ce fut le cas de son vivant pour Albert Einstein, et longtemps après sa mort pour Nikola Tesla.
Pour aller plus loin que Mayor, heureusement, il y a Eden Saga. J’aurais donné cher pour connaître jadis un site comme celui-ci, tellement cher que je me ruine aujourd’hui pour lui donner vie.
[Source] http://eden-saga.com/
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre