Depuis longtemps, on entend des histoires extraordinaires sur les yogis qui développent des capacités hors du commun. Il n’existe pas encore suffisamment de preuves de ces phénomènes appelés siddhis, mais ils n’en restent pas moins un sujet intéressant.

Le mot siddhis vient du sanskrit et signifie « perfections » ou « réalisations ». C’est une sorte de dons ou de vertus extraordinaires, qui peuvent se développer grâce à la pratique continue de la concentration, de la méditation et de l’abstraction maximale, selon certaines philosophies orientales.

Les siddhis nous parlent de facultés de l’esprit qui vont au-delà de la normale et qui impliquent des situations que l’on pourrait qualifier de “surnaturelles”. Elle trouvent leur origine dans la mythologie de l’Inde et pour la science. Ce ne sont pas des croyances sans fondement. Malgré cela, les yogis et ceux qui pratiquent des activités similaires pensent que ces facultés sont réelles, de sorte que certains les développent.

« Je ne suis ni chrétien, ni musulman, ni juif. Je suis un être humain laïc. Et je ne crois pas au surnaturel mais je respecte le droit des autres d’y croire.”

-Wafa Sultan-

Selon la croyance, les siddhis se développent lorsque le plus grand effort de discipline et d’ascèse s’imprime dans la méditation. Cela nécessite également un retrait du monde, un jeûne intense et une pratique constante. Cela donnerait lieu à la manifestation d’une sorte de “force” qui permettrait l’acquisition de pouvoirs surnaturels.

siddhis

Les 8 siddhis primaires

Dans l’hindouisme, il existe une liste des huit siddhis fondamentaux, ou huit perfections. Ils sont décrits dans des slokas, qui sont des sortes de versets.

Bien qu’ils soient évidemment le résultat de la littérature et de la mythologie, ceux qui pratiquent le yoga sutra les tiennent pour acquis et pensent que ce sont des compétences qui peuvent se développer telles qu’elles sont décrites. Les huit siddhis primaires sont les suivants :

  • Anima. Cela a à voir avec le pouvoir du corps de devenir très petit, de la taille d’une particule.
  • C’est le contraire du précédent, c’est-à-dire se transformer en géant.
  • Cela signifie être capable de se transformer en un corps très lourd.
  • Le pendant du précédent, c’est-à-dire devenir très léger.
  • Être capable de se transporter n’importe où, quelque chose comme l’omniprésence.
  • Il fait référence au pouvoir de réaliser tout désir que vous avez.
  • Le pouvoir de dominer tout le monde, y compris l’homme et la nature.
  • Faire que tout ce qui existe obéisse à ses propres ordres.

Bien que nombreux soient ceux qui réfléchissent à la possibilité que ces facultés soient réelles, il n’y a pas la moindre preuve que ce soit le cas.

Même les plus attachés à ces croyances n’ont pas présenté de récits cohérents décrivant la matérialisation de l’un de ces dons.

Les siddhis du yoga et de la méditation

Il existe cinq autres siddhis, qui sont considérés comme typiques de la pratique du yoga et de la méditation. Contrairement aux précédents, il existe de multiples récits à leur sujet, mais seuls certains aspects d’entre eux ont été explorés d’un point de vue scientifique.

Les siddhis du yoga sont :

  • Tri-kala-gnatuam. Connaître le passé, le présent et le futur.
  • Tolérance extrême à la chaleur et au froid.
  • Para chitta adi abhignata. Savoir ce qui est dans l’esprit des autres.
  • Agni arka ambu visha adinam pratistambhaj. Tolérer l’effet d’éléments tels que le feu, le soleil, l’eau, le poison et plus encore.
  • Aparāyaiaj. Dirigez le comportement des autres.

Dans ce cas, il existe de la littérature qui soutient, dans une certaine mesure, l’existence de ces capacités. L’un des ouvrages les plus célèbres à cet égard est celui écrit par le physicien Dean Radin, intitulé Supernormal : Science, Yoga and the Evidence of Extraordinary Psychic Abilities, de 2013. Il y compile plusieurs études sur ce type de phénomène.

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Les siddhis secondaires

Les siddhis secondaires correspondent à des facultés ou des dons qui associent des capacités probables à des capacités improbables.

Ils ont à faire, principalement, avec des compétences extrêmes dans les sens. Il existe des récits, y compris des textes scientifiques, qui suggèrent l’existence réelle de certaines de ces grandes capacités.

Les siddhis secondaires sont :

  • Anurmi-mattuam. Tolérer la faim et la soif extrêmes.
  • Dura-sravana. Écoutez à de grandes distances.
  • Dura-darsanam. Voir de grandes distances.
  • Mana-yavaj. Déplacer des objets avec l’esprit.
  • Kama-rupam. Transformez-vous en n’importe quel objet ou être à volonté.
  • Para-kaia praveshanam. Prendre l’apparence du corps des autres.
  • Sua-chanda mritiuj. Mourir juste quand vous voulez.
  • Devanam saja krida anudarsanam. Partager les expériences sexuelles des dieux.
  • Iathá sankalpa samsiddhij. Se conformer parfaitement à la volonté.
  • Agña apratijatá gatíj. Eveil maximal.

Bien qu’on pense généralement que ces grandes capacités sont des fables, certaines ont été revues.

Lorsqu’un yogi entre en méditation, il peut passer de nombreuses heures, voire des jours, sans manger ni boire. De même, il a été prouvé qu’ils peuvent supporter des températures assez élevées.

Il y a des articles de presse qui décrivent des cas de capacités extraordinaires chez ceux qui méditent. Cependant, il n’y a pas beaucoup de littérature scientifique sur le sujet. Soit ce sont des fables qui ne sont pas inintéressantes parce qu’elles sont fantastiques, soit il y a des phénomènes auxquels la science n’a pas encore prêté assez d’attention.

Source: https://nospensees.fr/les-siddhis-ou-facultes-extraordinaires-selon-les-orientaux/


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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre