Nous souhaitons parler de la frénésie du mental. Parfois, vous pouvez prendre conscience d’une frénésie dans le mental, comme un programme agité qui tourne. À ce moment-là, vous serez tenté d’appeler votre soi séparé fou. Vous avez raison. Tous les soi séparés étaient à l’origine faits de l’étoffe de la folie, mais ne vous arrêtez pas là. Tout soi séparé n’est pas un Soi Réel. Le Soi Réel, partagé par tous, est entièrement sain d’esprit. Comptez sur cela. Fiez-vous à la santé mentale de votre frère, et fiez-vous à la vôtre.
Quand vous regardez la frénésie, vous regardez l’agitation, l’intention de se garder soi-même séparé de son Créateur, la pulsion folle d’essayer de continuer à prouver que cette séparation est réelle. Vous croyez que sans cette séparation, vous mourriez, et vous avez raison dans le sens où tous les personnages ont une utilité temporaire.
Les personnages peuvent être utilisés par le divin pour aider au retour à la pleine conscience de la réalité du Soi Véritable et commun. Ou les personnages peuvent être utilisés par l’enfant du créateur comme des jouets, des jouets pour mettre en scène le drame et la mort.
Il était une fois… non… avant le temps, l’enfant de Dieu a essayé de s’enfuir de la Maison. Comme ce n’était pas possible, l’enfant de Dieu est entré dans un état de rêve frénétique, temporel, dans lequel Dieu ne pouvait intervenir qu’avec sa permission. Le rêve de l’enfant est un rêve de peur, de mort et de limites – un rêve de quelque chose qui ne peut exister que dans une illusion. L’enfant ne peut pas rêver éternellement.
Un par un, les aspects du rêve de l’enfant reconnaissent qu’ils sont et ont toujours été en sécurité à la Maison avec le Créateur. Ils reconnaissent que rien ne s’est vraiment passé. Ils remettent leurs personnages au divin pour les utiliser, en reconnaissant que la fin du rêve est le retour au bonheur et à l’amour.
Le parent de l’enfant est le créateur de l’enfant, mais pas le créateur du rêve. L’enfant permet au parent de prendre le contrôle de sa perception de tous les aspects du rêve. Ce faisant, l’enfant permet au Créateur de prendre en charge l’ensemble du rêve, y compris ce que l’enfant perçoit comme étant ses actions.
L’enfant commence à reconnaître que l’expérience de décider de ce qu’il faut faire n’est qu’un fantasme d’une autonomie qui n’a jamais existé. L’enfant permet au divin de jouer le rôle que l’enfant pensait être le sien et uniquement le sien. L’enfant permet au divin de jouer tous les rôles du drame.
L’enfant commence à reconnaître à quel point il est en sécurité, soutenu et aimé. Il n’est pas dans le pétrin pour avoir rêver un rêve. Le parent ne va pas punir l’enfant. La punition est l’un des aspects du rêve de l’enfant, car ce n’est jamais quelque chose que l’Unité voudrait ou pourrait se faire à elle-même. L’enfant commence à reconnaître combien tous les aspects du rêve sont sûrs, soutenus et aimés.
L’enfant commence à se détendre de la peur, la peur qu’il a utilisée comme une lance contre le Créateur – en disant au Créateur de rester en arrière, en disant au Créateur de rester en dehors du rêve. Le Créateur est infiniment patient, mais il est aussi infiniment serviable. La lance de la peur utilisée par l’enfant peut retarder l’aide du Créateur. Elle peut donner l’impression que le cauchemar dure plus longtemps. Elle peut donner l’impression que le cauchemar est plus intense, mais c’est tout ce qu’elle peut faire.
La lance ne peut rien faire de réel, mais elle peut retenir la libération du rêve. L’enfant en est venu à considérer son rêve comme une protection contre un Créateur vengeur. En renonçant à la peur, l’enfant croit pendant un moment qu’elle renonce à ce qui la sécurisait, mais elle se rend compte qu’elle ne fait que renoncer à ce qui garantissait l’expérience d’une succession sans fin de morts.
Tout ce qui semblait être bon dans le rêve ? Ce n’est qu’un pâle reflet de la Bonté sans opposé qui est réellement. Tout ce qui semble être bon dans le rêve peut inciter l’enfant à tenter de garder le contrôle du rêve.
Permettre à l’extension du créateur de jouer votre rôle dans le rêve ne signifie pas que vous mourrez. Cela signifie que vous vous reposez dans le divin et en tant que divin, capable de reconnaître la divinité vivante dans chaque aspect apparemment séparé du rêve. Vous permettez à chaque aspect du rêve de prendre vie et de briller si intensément que le rêve disparaît dans la lumière.
Le rêve disparaît dans la Lumière. Vous restez parce que vous avez toujours été la Lumière. Tout ce que vous appelez autre demeure parce que cela a toujours été la Lumière. Rien de Réel disparaît. Seul l’irréel disparaît.
Chaque fois que vous ressentez de la peur ou de l’inquiétude, c’est vous qui agitez une lance vers votre créateur, essayant de vous accrocher au drame, au jeu, au lieu de permettre à l’extension de votre créateur de circuler. Lorsque vous permettez à l’extension de votre créateur de s’écouler, vous abandonnez le rêve, car vous reconnaissez que le Réel ne pourra jamais inclure un aller et retour. Ce qui est Réel ne pourra jamais inclure la mort. Alors vous laissez simplement le fantasme s’en aller, sans douleur.
Pourquoi lisez-vous encore Shakespeare ? Parce qu’elle a lâché de gros, énormes indices sur la nature du rêve, la nature de la mise en scène qui est votre propre invention.
Avez-vous remarqué l’excitation, l’agitation, lorsque nous lâchons la bombe-s et appelons Shakespeare une femme ? Nous voulons simplement vous démontrer votre attachement à votre fausse réalité. Vous pensez vraiment que quelque chose de réel a changé si vous commencez tous à croire que Shakespeare était une femme au lieu d’un homme. Ou si vous commencez tous à croire que Shakespeare était le fruit de la collaboration de plusieurs personnes, comme les auteurs d’un scénario de télévision.
Quel détail de votre perception du drame peut changer quelque chose de Réel ? Pas un seul. Mais permettez au divin de s’écouler dans la perception, et la vue de l’irréel s’efface, vous ramenant à la conscience de la Paix qui n’a jamais changé.
Enfants, vous pouvez vous reposer maintenant. Donnez simplement la permission à tout d’apparaître comme la bonté sans opposition que vous avez toujours été, sachant que vous ne perdez rien de votre bonté réelle lorsque vous reconnaissez qu’elle a toujours été partagée équitablement. Ensuite, regardez votre rêve vous montrer que vous avez permis au bénin et au bienveillant de circuler.
Les Anges, canalisé par Julie Boerst
Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre