Tant de livres à lire encore, tant de lectures passionnantes et ne pas savoir par quel bout commencer ! J’ai une règle en la matière : si j’entends parler d’un certain livre deux fois dans la même semaine, je me le procure et je le lis. Ça m’a donné quelques déconvenues, mais dans l’ensemble je m’en félicite.
C’est ainsi que j’ai entendu parler d’Alfred Weysen. Je l’avais lu, me semble-t-il, dans les années 80 quand il a publié. Mais j’ai lu tellement d’ouvrages alors que je n’étais pas encore prêt à casser l’os pour en sucer la substantificque moëlle !
Un rafraîchissement de ma mémoire me semblait nécessaire. J’ai donc fait l’acquisition de l’ouvrage que le pseudo-hasard m’avait conseillé, Le temple du secret. Il n’est pas réédité, j’ai donc dû le choisir d’occasion. Je l’ai reçu peu après, en bon état, mais couvert d’annotations. J’ai maudis le premier propriétaire, jusqu’à ce que je m’aperçoive que ses commentaires sont, et de très loin, infiniment meilleurs que le bouquin qui sans eux me serait tombé des mains.
Weysen est un érudit remarquable, mais d’un esprit complètement brouillon. Il semble très bien savoir où il va, mais il est le seul. Le pauvre lecteur doit déchiffrer ses éclairs, tâtonner plusieurs pages ensuite quand la lueur s’estompe, et repartir à l’assaut d’une montagne de connaissances absolument indigestes d’en l’espoir d’y dénicher une nouvelle perle. Tandis que le commentateur, lui, est toujours passionnant. Il s’agit d’un certain Jean Ciril, breton et spécialiste des mégalithes. Grâce à lui j’ai pu rédiger l’articles sur les Cabires, et ce n’est pas fini. La suite est en préparation.
Mais Alfred Weysen a écrit un autre livre, beaucoup plus intéressant pour moi : L’île des veilleurs. Il est antérieur, daté de 1986. C’est celui que j’avais lu à l’époque : peut-être s’est-il imprimé en moi pour que les notions qu’il contient mûrissent lentement, afin d’éclore il y a dix ans, quand j’ai commencé à écrire les textes de ce site ?
Le titre, déjà, m’a alléché. Les Veilleurs, on s’en souvient, est un des noms que l’antiquité grecque a donné aux dieux d’avant, les fameux terraformeurs d’Hyperborée. Et cette île, d’après l’auteur, serait une île volante, d’où son nom grec Aeria, l’aérienne, celle qui flotte dans le ciel. Et ce n’est pas n’importe qui, mais Platon lui-même, encore et toujours. Si le grand homme n’a pas tout compris, il a tout transmis avec une honnêteté scrupuleuse, qu’il soit loué pour cela.
Jamais des citations d’anciens auteurs n’avaient approché autant de ma thèse, qui devient, depuis le temps, une hypothèse tout à fait sérieuse. Que mes fidèles lecteurs me pardonnent, je me dois de la résumer pour ceux qui me découvrent. Il y a plusieurs milliards d’années, des visiteurs des étoiles ont commencé la terraformation de cette planète, qui n’était alors qu’une planète sauvage. Ils l’ont appelée Ter Ra, ou Ter Ré, ce qui veut dire troisième planète du système de RA ou RÉ, le Soleil.
Au fil des éons, ces terraformeurs sont revenus plusieurs fois. La science a noté la trace de leurs interventions, sans en comprendre la vraie cause. Je prépare une série d’articles à ce sujet, intitulée Les sept jours de la création, qui sont les sept grands moments d’intervention des extra-terrestres surdoués dont le travail est l’aménagement des planètes sauvages, pour y faire éclore la vie et accroître ainsi la connaissance.
L’île des veilleurs
Voilà ce que je trouve dans les livres de Weysen : « L’île des veilleurs est le temple d’Hyperborée de Platon. » Et plus loin : « Le temple volant d’Hyperborée (pterinos naos) cher à Platon, et où l’on parle la langue des oiseaux s’identifie à l’évidence avec l’île des Veilleurs, Aeria. La mythologie évoque en effet un certain Babylonien Klinis, alias Kleinis ou Chlounès, grand ami d’Apollon qu’il accompagna en Hyperborée lors de son voyage annuel. » Ce Chlounès voulut instaurer en Grèce le culte solaire de l’âne, qu’il avait découvert en Hyperborée – ce qu’Apollon lui interdit. Chlounès désobéit et se vit transformé en oiseau par Apollon.
En oiseau ! Voyez vous ça ! Pour pouvoir rejoindre l’île volante, je suppose ? Mais ce n’est pas tout.
Le culte solaire de l’âne ! Mon sang ne fait qu’un tour. Ane c’est évidemment Ahn, les grands ancêtres. L’humble animal et nos initiateurs se trouvent réunis grâce à cette homophonie qui ne fonctionne qu’en français ! Une confirmation : il s’agit d’un culte solaire. Or Hyperborée, la planète vagabonde des terraformeurs, était nommée le Soleil, car son éclat était dix à cent fois plus fort que celui du véritable soleil. Le culte du Soleil ou le titre universel de Fils du Soleil font référence à cette planète errante.
Quant à Chlounès transformé en oiseau, l’auteur de ce mythe prend la partie pour le tout. Il n’est pas devenu un oiseau, il s’est envolé vers Hyperborée à bord d’un grand oiseau de fer. Merci à Alfred Weysen pour cette éclatante confirmation de mon voir. Weysen et moi-même avons fréquenté les mêmes rayonnages de la bibliothèque akashique. Hyperborée est bien une île volante, l’île des Veilleurs, la grande île qui flotte dans le ciel au-dessus du Pôle Nord.
Je me flatte d’avoir fréquenté l’œuvre du grand Platon, que j’égratigne d’ailleurs quelque peu ici ou là. Qui aime bien châtie bien. Le grand homme m’a déjà pardonné. Je n’ai pourtant aucun souvenir qu’il fasse mention de ce pterinos naos, ce temple volant de si bon augure. Il est vrai que ce détail a pu m’échapper. Dommage que Weysen ne cite pas ses sources. Ce détail -qui n’en est pas un !- échappe aussi à Google. Et c’est plus préoccupant… Si je tape « pterinos naos /Platon » Google m’aiguille aussi sec sur le bouquin d’Arthur Weysen !
Suis-je la seule personne au monde qui s’intéresse à ce (faux) détail ? Je lance un appel déchirant aux platoniciens qui me lisent – sur plus de 4 millions de lecteurs il s’en trouvera bien quelques-uns. Écrivez-moi si vous avez une piste, donnez-moi les références de cette citation de Platon, vous serez mille fois béni et Platon lui-même viendra vous accueillir au paradis. Il me l’a promis.
Pour Weysen, le fait que Chlounès et sa famille soient transformés en oiseaux devient tout autre chose. Selon lui, la langue des oiseaux est une invention celte, et c’est dans leur pays qu’il situe Hyperborée. Cette erreur est fréquente. Aussi déclare-t-il sans embage : «Ainsi ces prêtres babyloniens du culte solaire de l’âne parlèrent le langage des oiseaux à la suite d’un voyage chez les Celtes» (source)
Cette île mystérieuse est aussi mentionnée sous le nom de Thulé. Tue-les ? Tu l’es ? (source) Certes je pourrais vous en parler, mais à quoi bon ? Je l’ai déjà fait sous le nom d’Hyperborée. Il y a mille étiquettes pour ce flacon, ce joli bocal spatial qui était visible de tout l’hémisphère nord.
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre