ODIN, mes amis, tel est le nom de Dieu !!! Je n’invente rien, je déroule des faits oubliés, comme le fait mon ami Xavier. Cette fois je vais vous parler du dieu des dieux de la mythologie nordique, le premier des Ases et le chef de tous les autres, eh oui, c’est lui, c’est bien le grand Odin.
D’après les légendes, Odin avait deux pouvoirs majeurs, sur la pensée et la mémoire. Il savait tout. Il avait pour lui la connaissance, l’art de la poésie et celui de la guerre sacrée. Il était aussi le maître de la langue, le conducteur des âmes, le sans nom. Il avait une arme effrayante, lance sanglante et empoisonnée, « celle qui tremble » d’où jaillissait le châtiment de mort. On le disait maître de la vie, par son anneau magique. Il dominait les cieux sur sa monture démesurée.
Un tabou puissant interdisait de prononcer son vrai nom. Bien qu’innommable, il deviendrait pourtant, un peu partout, le fascinant dieu aux mille noms. Plus précisément, pour les peuples du Nord, Odin était dit être le fils de Bor. C’est-à-dire né « im Bären », dans l’Ours, la Grande Ourse, l’Ur primitive. Il était le principal membre des Ases… exception faite de la Grande Déesse Freya. Dans le langage de la saga d’Eden, Odin est un Hyperboréen, et pas le moindre. L’équivalent de Zeus, de Marduk ou d’autres dieux des dieux. Mais Odin représente une version implacable, impitoyable, et, disons-le, terrifiante. Cet Odin-là ne badine pas, il tue.
Bien qu’omniscient, il a pourtant été initié par la Grande Déesse. Il révélera le secret du murmure sacré, l’invocation divine par les Runes. Ce code très élaboré était une langue conceptuelle à l’expression sonore et télépathique. Pour la transmettre aux humains, il a fallu s’adapter. Le moyen choisi par les Hyperboréens fut un recyclage de l’antique méthode Atlante, une adaptation sur le même modèle.
La gageure était de taille : tout désigner par un son bref, que ce soit une action ou un état d’esprit, une intention ou une émotion. En gros, résumer à l’essentiel en le rapportant aux capacités humaines, les fondements de la pensée et de son infinie élaboration. Des sons brefs, signifiants… Mais oui, vous avez compris : le phonème était né ! La recherche patiente de cette langue sacrée, aux pouvoirs magiques, représente pour moi une moderne quête du Graal, égale en puissance, quoique plus vaste en conséquences.
Odin fut initié par Freya. Tiens donc ? Le Dieu local rend des comptes à la patronne. On voit qui est le chef, et ce n’est pas Odin le terrible. Enfin une légende qui n’a pas été totalement virilisée par le pouvoir mâle. Dans les versions grecques ou sumériennes, en effet, la Déesse apparaît effacée : elle seconde un mâle dominant, que ce soit Prométhée ou Enki. Ici, la Déesse est reconnue comme l’initiatrice, celle qui sait, celle qui gouverne et donne les ordres. Freya, notre mère à tous, est l’équivalent nordique de Ninhursag, d’Isis ou d’Athéna, en plus effrayante. De son propre chef, elle va bidouiller une nouvelle humanité plus performante que la précédente : la nôtre, cinquième du nom, et dernière en date !
Freya est la matriarche incontestable et respectée. Elle est la Grande déesse, inspiratrice et figure de proue du matriarcat. Elle peut inspirer aux humains une terreur sans borne : le mot frayeur vient de son nom. Femme de pouvoir, dépositaire de la technique de Vie, elle va créer les nouveaux humains sans génération sexuelle. Ce qui, traduit en langage religieux, donnera ce mythe d’enfantement par des vierges.
Odin était armé. L’un de ses objets fabuleux était la lance Gungnir, qui jamais ne ratait sa cible. Il visait juste, le bougre… A moins que cette arme téléguidée et « quasiment indomptable » ne fût une sorte de drone à l’ancienne, un lance roquettes à guidage laser ou quelque autre technologie made in Ur trop évoluée pour notre compréhension du 21ème siècle ?
La légende nous révèle la mort d’Odin : il se pendra à l’arbre Yggdrasil – un autre dieu suicidaire ???- et ensuite son corps viendra s’empaler sur son épée magique. Toutes ces armes ne sont pas magiques, mais issues d’une haute technologie, comme Xavier Séguin l’a amplement montré.
Un autre attribut d’Odin était l’anneau magique Draupnir. Toutes les neufs nuits, il en sortait neuf anneaux en tous points identiques. En ramenant la légende à une expérience humaine, on y reconnait le clonage. Chose banale pour les terraformeurs, moyen rapide de multiplier la main d’œuvre, Odin ne pouvait manquer d’y recourir pour domestiquer la planète sauvage. Aussi l’ordonna-t-il sur Terre. Sur le plan littéraire, on y reconnaît les influences nordiques de Tolkien, dont l’anneau et ses clones lui doivent beaucoup.
Et que nous raconte sa fin ? Odin disparaît en se pendant au frêne Yggdrasil puis s’empale sur la lance Gungnir. Mais Yggdrasil l’axe du monde n’est pas un arbre, c’est un vaisseau qui relie la Terre et les Cieux. Un genre de navette spatiale à la sauce Nordique. Une légende, un mythe ? Non. Un fait de guerre. Le récit d’un accident, l’évocation en termes voilés d’un effroyable cataclysme qui tranche le lien vital entre la Terre et la Grande Ourse, par la faute d’une arme de destruction totale qui échappe au contrôle de son possesseur. Il s’agit pour moi de l’une des catastrophes atomiques majeures des temps passés.
Odin l’odieux, Odin le terrible débordera largement l’imaginaire Nordique. Quand les Hyperboréens eurent installé leur force titanesque en Asie, un dieu du nom de Wodha émergea. Wodha, qui a inspiré Maître Yoda de Star Wars, deviendra Boudh, puis Buddah, le nom de l’éternité. Partout, dans tous les cultes autour du globe, le nom, déformé parfois, de cet antique Wodh circulera. Une région lui sera même dédiée, Gododdin, sur ces landes d’Ecosse conquises par les Scythes.
Bien sûr, son histoire a aussi une portée spatiale. En fait, c’est depuis son antre stellaire que le Terrible allait imaginer comment tenter de nouveau l’aventure terrestre. Une odyssée fabuleuse, à l’autre bout du ciel visible, en tout cas bien loin de sa planète de résidence, Alcor, du côté de la Grande Ourse.
Ce que sous-entend la légende, c’est que, craint et respecté, il était un administrateur hors pair, un chef de guerre responsable et froid. Il est vraisemblable que cette figure masculine est une tentative du pouvoir patriarcal d’effacer Freya, la vraie patronne, la matriarque. Qu’importe ? C’est Odin qui lui a ravi la première place dans notre imaginaire. C’est sans doute faux, mais en matière de protohistoire, qu’est-ce qui ne l’est pas ?
Une fois sur Terre, les Hyperboréens parleraient de lui avec peur. Comme pour Freya. Dans leur langue élaborée, lui dont on ne pourrait prononcer le nom en tant qu’humain, ils le résumeraient à un son, une onomatopée à la fois glaçante et ultime, symbole du « tout », de l’éternel. Lointain et insaisissable, il deviendrait pour les humains une figure tutélaire, omnipotente. A l’instant de le décrire, ils ne pourraient faire preuve de précision. Alors fleuriraient dans leurs mythologies tous les noms du « Roi du Ciel ». Ogme, Ogmios, Mercure, Mars, Woden, Wotan, Hercule-Héraklès, Jupiter-Zeus, Prométhée, Esus, Taranis, Teutates, Lug, Marduk, Enki, Ahuram Ase-da, Shiwa…
Et bien sûr Odin, un de ses noms parmi d’autres. Mais surtout, il devint « E », l’Eternel. C’est en tout cas le nom que lui donnaient les Hyperboréens en rupture de matriarcat. Ce serait le nom de Dieu sur la Terre pour les millénaires à venir, agrémenté aux sauces locales.
Aujourd’hui s’est incarné sous nos yeux son dernier avatar : le dieu internet, dont le nom de code est justement la lettre E… Mais dont le nom peut aussi s’écrire Google ou GAFA.
[Source] http://eden-saga.com/
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre