L’Intelligence de la vie a-t-elle fait une erreur avec l’ego ?

–     Q. – Bonjour

–     E. – Bonjour

–     Q. – Ma question a à voir avec l’égo, avec ce que vous avez dit à ce sujet. Très souvent, j’ai l’impression que l’égo est perçu comme un ennemi à abattre, qu’il est connoté de cette façon et il semble donc que l’intelligence universelle ait dû faire une erreur avec l’égo et j’ai donc envie de réconcilier ces idées.

  1. – Oui, suivant la perspective, l’égo peut sembler très malsain. D’une perspective plus large, il n’est rien d’autre qu’une partie du processus d’évolution de l’espèce. C’est un stade d’évolution et en approchant le stade suivant de l’évolution, nous commençons à voir que l’égo a fait son temps, mais il a eu son utilité. Nous ne voyons que maintenant qu’il est malsain, parce que nous approchons le stade suivant de l’évolution humaine.

Avant, personne ne pouvait voir que l’égo était malsain, hormis quelques rares exceptions, les grands maîtres. Le Bouddha en parlait comme une illusion. Jésus a dit « Renie-toi toi-même », ce qui veut dire « reconnais l’irréalité de l’égo ». Or, bien peu ont compris ce qu’ils disaient. Ils étaient une sorte de précurseurs de l’étape suivante. Ils pointaient vers cette étape avant qu’elle devienne un véritable éveil sur la planète.

À partir de la perspective actuelle, où nous sommes à la fin d’un stade d’évolution, l’égo a l’air complètement absurde, une fois que l’on voit ce qu’il est et tous les ravages qu’il a commis. Et d’une perspective supérieure, on peut voir qu’il fait partie de l’évolution de l’humanité. Sans égo, il ne pourrait finalement pas y avoir d’illumination ou d’éveil. Tout est donc très bien. Vous pouvez l’observer dans votre propre vie, observer combien il vous a fallu en passer par l’ignorance. Je ne parle pas de l’ignorance en tant que manque d’instruction, mais je veux dire l’ignorance spirituelle, ne sachant pas qui l’on est en essence et faisant tant d’erreurs sur la base de l’identité égoïque illusoire. Vous pouvez le voir maintenant, vous avez dû en passer par là.

Il y a eu probablement un temps où l’humanité n’avait pas encore d’égo. Peut-être est-ce intégré au mythe de l’âge d’or que l’on trouve dans de nombreuses cultures différentes qui n’avaient pas de lien entre elles, ce temps où les gens vivaient en harmonie les uns avec les autres, avec la nature, où la vie était facile. Et ce mythe relève probablement, dans des temps très anciens, que les gens vivaient en unité avec toute la nature et tout leur environnement, et que l’égo ne s’était donc pas encore développé. La mémoire de ce phénomène a peut-être survécu sous le mythe de l’âge d’or qui est évoqué dans l’Ancien Testament comme le paradis.

C’est un aspect du mythe de l’âge d’or tandis que la vie était facile et que quelque chose arriva ensuite, La chute ou ce que vous voulez. La chute se produisit et la laideur apparut. Ce fut aussi la capacité humaine à penser. Ce fut au début une chose miraculeuse, l’avènement du penser. Certains anthropologistes nous racontent – et je crois qu’ils ont raison – quand le penser a commencé à se produire chez l’humain, les humains en furent très surpris et ils ont pensé qu’un dieu leur parlait dans la tête. Bien sûr, ce fut en partie développé à travers le langage et le langage a démarré dans la tête des gens : « Qui est-ce qui parle ? » Ensuite, ils se mirent à obéir aux pensées. « Tue cet homme ! », l’ennemi, l’autre tribu, ce ne sont pas des humains. C’est ce que la voix leur disait.

La voix dans la tête, le langage intégré fut un miracle, parce qu’alors, beaucoup de choses furent possibles qui ne l’auraient pas été autrement. La connaissance est arrivée avec la possibilité de la transmettre. Telle que nous la connaissons, la civilisation n’aurait pas existé sans le penser. Toutes sortes de connaissances ont été transmises, l’architecture, la philosophie, les mathématiques, etc. Toutes ces choses, toute cette connaissance conceptuelle a émergé de façon miraculeuse et étrange.

Or, au cours des millénaires, la voix est devenue si envahissante qu’elle a pris le pouvoir sur le sentiment identificatoire des humains. Probablement encore longtemps après l’apparition du penser, les humains ont conservé un sentiment d’enracinement dans l’être, le sentiment naturel d’enracinement dans la profondeur de l’être. Et progressivement, au cours des millénaires, ils ont été de plus en plus attirés dans le mode « tête pensante ». Tout leur sentiment identificatoire ne fut plus alors enraciné dans la profondeur de leur être, mais dans la voix de leur tête.

Beaucoup de choses ont ainsi été rendues possibles. Maintenant, l’étape suivante de l’évolution est un retour à l’état préégoïque avec la dimension supplémentaire de la connaissance consciente de la connexion avec l’unique. Avant, on était connecté à l’unique sans même le savoir. C’était un état naturel de connexion. En retournant au-delà de l’égo, nous retournons désormais à l’unique en étant sciemment conscient et c’est le stade suivant. Ce n’est donc pas une régression. Dans un certain sens, on pourrait dire que nous retournons à l’âge d’or, mais en toute conscience.

C’est d’ailleurs ce qu’évoque la parabole biblique appelée « Le fils prodigue ». Le fils quitte la maison paternelle avec son héritage pour un pays lointain où il va dilapider sa fortune et se retrouver sans ressources. Le père finit par lui envoyer un messager pour lui demander de revenir à la maison. Le fils commence à se rappeler qui il est. Il retourne alors à la maison paternelle et, comme le dit la parabole, il est aimé plus profondément que jamais.

D’abord, il y a une perte. Ce n’est jamais une perte totale. Elle est impossible, sans quoi l’on n’existerait pas. Il y a d’abord une perte, puis un retour et avec le retour, il y a un approfondissement, une connaissance. C’est à quoi nous sommes destinés. Une fois que l’on réalise cela, on est en réalité reconnaissant envers l’égo, parce qu’il a fait partie du voyage.

–     Q. – Merci beaucoup !

Pourriez-vous parler de la chute de l’homme ?

–     Q. – Merci infiniment, je me sens tellement privilégiée ! Et ce dont vous venez de parler se rapporte à ma question. Dans « Un cours en miracles », il est question de la chute de l’homme et de la conscience individuelle comme l’erreur réelle, la vraie chute de l’homme. Pourriez-vous en parler un peu plus ?

  1. – La partie de l’égo qui est apparu et qui a dominé est l’illusion d’être une entité séparée, non connectée aux autres humains, au tout, ni même à la nature, plus fondamentalement non connectée à la source de toute vie qui est parfois appelée Dieu. C’est une illusion très largement répandue. La plupart des humains vivant maintenant sur la planète sont enfermés dans l’illusion de la séparation.

Par exemple, les gens pourraient dire qu’ils existent dans l’univers comme s’ils avaient été mis dans l’univers : « Il y a moi ici et il y a là tout l’univers et les autres gens ». À la vérité, vous n’êtes pas dans l’univers, vous êtes l’univers. Vous êtes une partie intrinsèque de la totalité. Vous n’êtes pas en elle. En pensant que vous êtes en elle, vous êtes séparée. Donc, vous l’êtes… l’univers, vous n’êtes pas dans l’univers. Vous êtes l’univers et l’univers s’éveille.

Vous êtes bien sûr une toute petite partie, mais une partie essentielle, de l’univers qui s’éveille. Cela veut dire que la conscience vient dans cette dimension de l’intemporel où il n’y a pas d’évolution, où il y a seulement l’être intemporel. On ne peut même pas envisager cela en paroles ou en pensées. À partir de l’intemporel, quelque chose arrive et rayonne dans le monde du temps, notre dimension. Nous pouvons appeler cela l’éveil.

Il se produit sous les formes de vie et les formes de vie sont de plus en plus ajustées à l’univers en éveil. Vous en faites partie. Vous êtes, vous êtes et je suis. Il n’y a ultimement que « je » bien sûr. Donc, le « je » s’éveille. Vous êtes le « je », vous vous éveillez de l’illusion d’être une entité séparée.

L’illusion d’être une entité séparée a évidemment surgi de l’identification totale au sentiment de soi fabriqué par le mental, ce qui a donc créé ensuite l’illusion de la séparation. Par le simple fait de regarder un autre être humain, sans l’ingérence du penser conceptuel, juste d’un regard conscient, se dissipe l’illusion de la séparation entre vous et l’autre. Ce n’est que lorsque le jugement survient que l’autre devient autre. Bien sûr, ce que l’égo aime, c’est souligner et même renforcer la notion d’altérité concernant autrui. Il le fait à travers la critique, le jugement, la plainte, disant combien ces autres sont mauvais.

Les gens le font bien sûr de façon collective. Une tribu parle d’une autre comme n’étant pas humaine, comme étant juste démoniaque. Et la tribu incriminée fait évidemment la même chose en retour. C’est ce que font aussi les nations, peut-être un peu moins de nos jours, mais voyez la première moitié du XXe siècle avec les deux guerres mondiales. Ce fut même un but politique accepté de traiter en démons d’autres nations. Tous devaient suivre ce but. Les japonais ont fait des américains des démons et vice versa. Je ne dis pas que l’inconscience n’était pas plus grande dans certains pays que dans d’autres, ce qui était le cas, mais la diabolisation est une tendance égoïque collective. On y trouve la propagande.

Les humains le font donc aux niveaux personnel et collectif. L’égo adore souligner l’altérité d’autrui et tout cela fait partie de l’illusion. Pour en revenir à une chose très pratique, regarder un autre être humain sans l’ingérence du penser est une chose magnifique et une pratique spirituelle merveilleuse jusqu’à ce que cela soit une façon naturelle d’interagir avec autrui. Quant à l’ingérence mentale, l’étiquetage, le jugement, ce que l’on attend de l’autre, ce qu’il pourrait faire pour soi, etc., il s’agit de juste regarder, d’y mettre son attention.Il n’y a plus alors le sentiment de séparation. C’est ce que le Dalaï-Lama appelle la bonté et qui est en fait la charité. C’est ce qui émerge. Pour que la bonté ou la charité soit là, l’illusion d’être une entité complètement séparée doit disparaître, parce qu’une entité complètement séparée ne peut pas ressentir de la charité. Elle peut essayer, mais cela ne dure pas très longtemps. C’est la beauté de la chose. Vous êtes donc une partie essentielle de l’univers en éveil.

–     Q. – Et dans la mesure où je m’éveille, l’univers s’éveille ?

–     E. – Oui.

–     Q. – Au moins l’univers autour de moi ?

–     E. – Oui.

–     Q. – Il s’éveille ?

–     E. – Oui.

–     Q. – Tout ce en quoi je suis impliquée est touché ?

–     E. – Oui. Vous remarquez des changements autour de vous, mais à un niveau plus profond, tous les humains étant connectés, tout changement de conscience en vous a un impact même sur les humains avec qui vous n’avez pas de contact, parce que vous faites partie de la conscience collective de l’humanité.

–     Q. – Ouah ! Merci !

–     E. – Merci.

Pourquoi ne pouvons-nous pas communiquer avec les morts ?

–     Q. – C’est juste une curiosité. Pourquoi ne pouvons-nous pas communiquer avec les morts ? J’ai envie d’entendre votre opinion à ce sujet.

  1. – Oh ! Pas mal de gens semblent faire ça, mais il y a là des entités qui n’ont pas encore réalisé où elles sont censées aller et les réponses qu’elles vont éventuellement vous donner ne dépassera pas leur niveau de conscience. En mourant, vous n’atteignez pas un niveau de conscience supérieur.

Kim a probablement raconté à certains d’entre vous ce qui s’est passé l’autre jour. Alors que nous étions au restaurant, à Red Bluff au nord de la Californie. Je parlais à Kim de mon père en précisant qu’il avait un gros égo bien qu’il se soit quelque peu affaibli plus tard dans sa vie et qu’il ait été illuminé dans certains domaines. Quoi qu’il en fût, il portait le fardeau d’un gros égo. Je venais juste de dire ça à Kim quand un verre sur la table plein d’eau et de glace éclata. Il y eut donc de l’eau partout sur la table et par terre. Dans le restaurant, tout le monde regardait et demandait ce qui se passait : « Je ne sais pas ! » Et Kim de me demander ensuite : « De quoi étions-nous en train de parler ? » De l’égo de mon père. Oh !

Je dirais que l’illusion de la séparation peut persister chez les humains après qu’ils aient quitté le corps et si persistent l’illusion d’être une entité séparée, le besoin d’expériences sensorielles et égoïques, une autre identification à la forme a lieu. Vous ne pouvez pas apprendre grand-chose à ce sujet en communiquant avec les morts. Vous pouvez seulement en apprendre sur l’illusion de l’identification à la forme qu’ils sont. Il y a aussi le dicton populaire « il ne suffit pas qu’ils soient morts pour être intelligents ».Si vous avez beaucoup de chance… Des gens qui font du channeling peuvent contacter un maître évolué qui est allé au-delà de l’illusion de la séparation et qui transmet alors un enseignement spirituel à travers un canal ou médium. Maintenant, beaucoup de gens font des channelings et dans l’ensemble, la qualité de ce qui est transmis n’est pas très élevée, mais il y a des exceptions. Dans certains cas, j’ai vu des channelings de grande qualité. Ceux qui « canalisaient » avaient souvent l’impression qu’il y avait quelqu’un qui parlait à travers eux et parfois, ça semble évident. Ils sont là, ils roulent des yeux : « Bonjour tout le monde ! Je m’appelle un tel. Bonjour entités ! »

Maintenant, vous pouvez aussi tomber sur de gros égos qui errent par-là et qui essaient d’obtenir une satisfaction égoïque en dominant quelqu’un tout en transmettant quelque vérité spirituelle mêlée à un gros égo. Évidemment, c’est exactement ce qui peut se passer tout autant avec des maîtres vivants. J’ai vu ça. Oui, à l’occasion, vous pouvez recevoir un bel enseignement transmis par channeling, auquel cas, comme vous diriez, le contact avec les morts pourrait être utile, mais si l’enseignement qui arrive ne vous renvoie pas à la source en vous-même d’où provient tout enseignement, à la conscience elle-même, c’est un fourvoiement.

S’il vous renvoie à la source de tous les enseignements, à savoir à la conscience en vous, c’est alors très bien. Tout ce qu’il y a, c’est que cela vous vient sous cette forme particulière. Peu importe que cela vous vienne sous une forme vivante ou sous une forme désincarnée, cela vous conduira à la même vérité et cette vérité est l’essence de qui vous êtes. Il n’y a que la conscience. Tout enseignement est un enseignement de la conscience. C’est tout ce que quiconque peut vous dire.

Il n’y a donc rien de particulièrement merveilleux concernant le fait de contacter les morts. Dans la plupart des cas, vous avez accès à de l’illusion. Avec beaucoup de chance, c’est un maître – ce qui ne vous arrivera probablement pas – mais où est le vrai maître ? Le vrai maître est à l’intérieur. Tout vrai maître extérieur vous dira que le véritable maître est à l’intérieur. Si vous suivez le monde astral, le monde des morts, parce que c’est si fascinant, cela vous égarera. Je ne recommande pas que vous alliez là. Vous devez aller plus profond que ça.

L’école à la maison, c’est mieux ?

–     Q. – Bonjour Eckhart ! Je veux juste remercier votre conscience pour vos enseignements. Merci infiniment ! Est-ce correctement dit? Je m’efforce d’être un rôle modèle de présence pour Teddy, mon fils de deux ans, mais si je l’envoyais à la maternelle, il pourrait être influencé par des enseignants et autres adultes inconscients qui ne connaissent pas vos enseignements. Mon instinct me dit de le scolariser à la maison jusqu’à ce qu’il puisse atteindre un certain niveau de conscience. Si mon fils était votre enfant, que feriez-vous ? Et voici une seconde question : des millions de parents, grands-parents, enseignants, éducateurs réclament un mode d’emploi pour appliquer vos enseignements. Pourriez-vous créer une série de conférences et un livre pour aider les adultes à élever la conscience de la prochaine génération ?

  1. – Merci. Commençons d’abord avec la seconde question. Si cela arrive, alors cela

arrivera ! Je ne commence pas à partir d’une intention. Quand quelque chose veut arriver, ça vient. Maintenant, je sens que la conscience s’éveille de plus en plus chez les êtres humains dont pas mal d’enseignants. Cette chose sera créée à travers eux, à travers la conscience qui s’éveille déjà parmi le personnel des systèmes éducatifs. Ils expérimentent et savent ce qui ne va pas. La conscience va les utiliser pour mettre en place ce dont vous parlez.

Peut-être utilisera-t-elle aussi cette forme. Nous verrons bien. Je suis sûr que cela arrivera. Je connais déjà des enseignants individuels qui incluent la conscience. Cela ne fait pas partie des programmes officiels, mais ils le font. Cela arrive. C’est la façon dont le changement commence habituellement. Cela vient de la base. Ce n’est pas quelque chose qui est imposé par les autorités. Le changement commence en bas et s’infiltre jusqu’en haut jusqu’à finir par être intégré au programme. Dans quelques années, espérons-le ! Nous verrons bien.

Maintenant, votre enfant, à quelle âge devrait-il commencer ?

–     Q. – Il a deux ans pour l’instant. Grâce à vos enseignements, je peux être très consciente de la façon dont j’agis avec lui dans le but de lui donner de l’attention non structurée, en étant la présence, le laissant jouer dans la terre sans étiquetage, le faisant utiliser ses sens et en étant simplement avec la terre sans m’inquiéter de savoir s’il va se salir ou non. C’est grâce à vos enseignements que ma philosophie quant à l’éducation des enfants a changé considérablement.

Je ne rencontre pas beaucoup d’éducateurs dont je sens qu’ils peuvent lui donner ça, de la présence pour lui alors qu’il absorbe ici ou là des corps de souffrance. J’ai envie en quelque sorte d’être cette fondation. Donc, la seule solution qui me vient est que je devrais le scolariser à la maison jusqu’à ce qu’il soit un peu plus vieux et puisse pratiquer, vous savez, qu’il ait un certain niveau de conscience.

  1. – Dans tous les cas, il n’est pas souhaitable de les envoyer à l’école trop tôt. Il y a aussi certains types d’écoles qui sont mieux que d’autres si vous pouvez en trouver une à proximité là où vous vivez. Il y a les écoles Steiner et les écoles Montessori. Ce sont des écoles alternatives et certaines d’entre elles sont conscientes qu’un enfant en très bas âge ne devrait pas être chargé de trop de connaissances conceptuelles, de mathématiques, et qu’il devrait rester plutôt en contact avec la réalité sensorielle. Ces écoles encouragent ça. Si vous pouvez trouver une école de ce genre, une sorte d’école alternative, cela pourrait être acceptable.

Vous pouvez aussi regarder de plus près comment sont les écoles près de chez vous. Votre enfant devra finalement interagir avec d’autres enfants. Je n’enverrais en aucun cas un enfant à l’école à un si jeune âge. Même apprendre à écrire trop tôt comme on le fait parfois de nos jours.

Il y a des différences énormes de niveaux de conscience et vous pourriez trouver une école qui ne soit pas trop mauvaise. Vous pourriez devoir l’envoyer à l’école et, dans une certaine mesure, réajuster au besoin à la maison ce qu’il y apprend. L’environnement familial est toujours très très important pour un enfant et peut contrebalancer dans une certaine mesure ce qui se passe à l’école.Il est plus difficile pour l’école de contrebalancer un mauvais environnement familial – j’entends ici par « mauvais » inconscient – que pour la maison de contrebalancer un environnement scolaire relativement inconscient. L’environnement familial est donc plus fondamental que l’école. Mais faites attention et usez de votre intuition et vous ferez la chose juste. Vous ne pouvez pas protéger trop votre enfant de l’inconscience du monde. Cela peut être une tentation

–     Q. – Oui, c’est une tentation.

  1. – Mais tôt ou tard, d’une façon ou d’une autre, votre enfant sera en contact avec l’inconscience. Je ne parle pas des formes extrêmes d’inconscience, mais si vous le protégez trop longtemps, ce serait comme garder une plante longtemps dans une maison surchauffée que vous décidez de mettre dehors, parce qu’elle a suffisamment grandi. Or, elle n’a jamais été dehors et elle va devoir lutter pour survivre. Beaucoup des défis de la vie sont des défis de l’inconscience dans le monde dans lequel nous vivons. Ils sont en fait également une partie essentielle de l’éveil. Beaucoup de parents veulent éviter les défis. Dans une certaine mesure, c’est une bonne chose de ne pas exposer l’enfant à un environnement dommageable. Certes, c’est parfait ! Mais vous ne pouvez pas éviter tous les défis et cela ne serait pas une bonne chose.

–     Q. – Trouver un équilibre !

  1. – Votre enfant va grandir en conscience en rencontrant des humains inconscients, incluant des enfants inconscients. Évidemment, vous ne mettriez pas votre enfant dans une école où il y a beaucoup de violence physique, en aucune façon ! Or, votre enfant peut être en contact avec des formes plus modérées d’inconscience. Oui, au début, ce peut être une forme de souffrance, mais il va aussi grandir en conscience avec ça. Cela génère plus de conscience

–     Q. – Merci beaucoup.

–     E. – Merci.

Traduction Robert Geoffroy http://blogbug.filialise.com

Source http://blogbug.filialise.com

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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre