L’ozone des basses couches de l’atmosphère est un polluant dit « secondaire » parce qu’il n’est pas directement rejeté par une activité humaine.
Attention à ne pas les confondre ! Il y a l’ozone stratosphérique, celui de la fameuse « couche d’ozone » qui protège notre planète des rayonnements ultraviolets du Soleil. Et puis il y a l’autre ozone, celui que l’on respire, et qui devient toxique lorsqu’augmente sa concentration dans l’air. Cet ozone des basses couches de l’atmosphère est un polluant dit « secondaire » car il n’est pas directement rejeté par une activité. Il est issu de réactions chimiques, sous l’effet du soleil, impliquant des polluants présents dans l’air, comme les oxydes d’azote, émis principalement par le trafic routier, et les composés organiques volatils (hydrocarbures, solvants…), rejetés par l’industrie.
L’ozone, un gaz irritant, particulièrement nocif aux personnes âgées et aux jeunes enfants
L’ozone (O3) est un gaz irritant. Il pénètre facilement jusqu’aux voies respiratoires les plus fine et peut provoquer des irritations des yeux, du nez et de la gorge, de la toux, des essoufflements, etc. Cela est particulièrement vrai chez les personnes les plus sensibles – personnes âgées, asthmatiques, jeunes enfants…
NOCIF POUR LES PLANTES. À des taux élevés, l’ozone réduit la capacité des végétaux à assurer la photosynthèse. « Des niveaux élevés d’O3 causent des dommages aux cellules des plantes, altérant leur reproduction et leur croissance, réduisant ainsi la production des récoltes agricoles, la croissance de la forêt et la biodiversité », souligne l’Agence européenne de l’environnement (AEE)
L’ozone, polluant des phases de chaleur, pose surtout problème en été, en période de fort ensoleillement et s’il n’y a pas de vent pour le disperser. Il peut être transporté sur de longues distances. Bonne nouvelle, on constate ces dernières années que les pics d’ozone sont en baisse. « On parle d’une baisse de 10% de l’amplitude des pics depuis le début des années 2000 », expliquait à l’AFP Augustin Colette dans un entretien réalisé à l’été 2018. « Elle n’est néanmoins pas encore satisfaisante » précisait le spécialiste de la modélisation de la qualité de l’air à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris).
[Source] https://www.sciencesetavenir.fr/
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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre