Sur ces paroles : « Si votre mari possède ces vibrations qui peuvent faire monter et s’élever votre intelligence, donnez-lui la place du Maître dans la maison ». La femme dira : « Mais je n’aime pas beaucoup obéir ».

– Savez-vous ce que c’est qu’obéir ? C’est recevoir, capter l’énergie et la transformer ; c’est une culture.

Souvent dans un ménage, c’est la femme qui commence à dominer, à commander. Alors le mari obéit et apprend à transformer les énergies. Il passe un examen, réussit, et c’est lui qui commence à dominer, à commander. La femme ne doit pas s’en fâcher, bien au contraire. Il est très difficile de commander ; on s’épuise, on divulgue ses secrets. Tandis que celui qui obéit absorbe les forces qui s’écoulent de celui qui commande et les utilise. Celui qui a commandé ne doit pas se fâcher le jour où l’autre prend sa place. Il doit remercier d’avoir à se reposer et à apprendre. Dans une famille tout peut marcher parfaitement si nul ne se fâche. L’un commande durant dix ans, par exemple, et ensuite l’autre ; ainsi tous seront contents.

Si l’on comprend les choses de cette façon tous seront satisfaits et il n’y aura pas de désharmonie dans la maison. Le mari commande pendant des années à son « disciple » la femme. Celle-ci ouvre de larges yeux pour voir comment il procède. Si le professeur est sévère et méchant, le disciple devient tel que lui et agit ensuite comme lui. Si la femme est une virago, le mari l’écoute et se dit qu’un jour viendra où il lui donnera des leçons. Il accepte tout, mais le jour vient où il se met à la dominer. Alors la femme cherche partout des associés pour soutenir la lutte qui s’engage. Elle pleure, pousse des cris afin de s’assurer une protection quelconque, et si elle réussit elle se sent armée et puissante.

Cependant il n’y a rien à faire. Il lui faut apprendre et même ne rien raconter car plus elle le fait plus ses affaires s’aggravent. La femme ne gagne rien à raconter aux autres ce qui se passe dans son ménage. Elle ne doit pas raconter beaucoup là-dessus, pas plus que son mari. Ils doivent seuls, arranger leurs affaires. Si ce sont les autres qui viennent remettre les choses en ordre chez eux, ce sont ces autres qui règlent l’évolution du ménage.

Tout se passe alors comme pour l’enfant qui, au retour de l’école fait faire ses devoirs par son frère ou son père. Il remet ensuite ses problèmes résolus au maître. Mais celui-ci l’appelle au tableau, lui pose un problème analogue à celui du devoir, et l’enfant ne sait pas le résoudre. Un tel enfant ne fera rien dans la vie. C’est un autre qui a fait son devoir.

Nous aussi nous faisons résoudre notre problème par les autres dans la vie. Toutefois nous arrivons un jour à l’examen de la vie; tous les diplômes étaient préparés pour nous être donnés, mais les grands Maîtres nous recalent. Il en est encore de même pour ceux qui veulent se suicider parce qu’ils rencontrent quelque difficulté matérielle. Pour eux, lorsque tout marche bien, Dieu existe et tout est parfait. Mais si leurs affaires vont mal, rien n’existe, ni Dieu ni l’Enseignement.

Cela prouve que les diplômes qu’ils exhibaient auparavant avaient été gagnés par d’autres.

Il ne faut pas raconter ce qui se passe dans la famille sinon devant celui qui comprend les choses et nous indiquera la meilleure méthode de travail dans la vie. Ce sera chez un grand Maître et non chez des imbéciles qui dérangeront toutes nos affaires. Il faut se confier au Maître qui nous donnera des conseils.

Souvent dans les familles, on raconte tout au premier venu. Le mari aime beaucoup dire que c’est lui qui commande ici. Il frappe sur la table. La femme agit de même. Toutes ces histoires de familles sont très drôles. Ne donnez pas de mauvais exemples à votre femme : si elle est disciple, elle observe, copie, et répétera ce que vous dites en le répandant sur votre tête.

Considérant ainsi votre femme comme le premier disciple que vous ayez dans votre école; c’est aussi le plus dangereux. Les disciples que vous avez dans la vie sont inoffensifs; mais celui qui se trouve à votre foyer, qui vous suit et vous épie ne l’est pas ; donc, faites bien attention.

La femme ne doit pas non plus donner le mauvais exemple.

Pour vous faire saisir ce qu’on ne doit pas faire, je vous raconterai une petite histoire. Une mère dit à son enfant: « Que fais-tu ? Tu dis des mots épouvantables, tu blasphèmes ». L’enfant répond : « Mais non, maman, je dis seulement à mon camarade les mots qu’il ne faut pas répéter ».

– Dans la vie on agit sans cesse de cette façon, disant aux autres : « Vous ne devez pas faire ceci ou cela ». Mais on ne sait pas faire autre chose qu’imiter ce qu’on vous dit. Souvent, par exemple, on me parle argot et l’on me dit: « Frère Mikhaël, ne le dites pas, c’est laid ». Cependant je le répéterai puisque je l’ai entendu. C’est cette méthode qu’on emploie dans les écoles, dans les familles. On fait écrire cent fois: « Je suis menteur » ou « je suis paresseux », et ainsi on le devient.

De telles méthodes ne reposent sur aucune connaissance occulte. On devient criminel en écrivant cent fois qu’on l’est. Une éducation qui fait fi de cette loi spirituelle n’en est pas une. On doit la rayer de nos habitudes. Combien de choses peuvent se produire entre le professeur et l’élève! Quelquefois la jeune fille est le professeur et son mari de soixante-dix ans est son élève. Il ne sait pas très bien faire les choses. Alors le professeur cherche d’autres élèves. Que de choses comiques peuvent être constatées dans cet intéressant domaine! 

Texte d’Omraam Mikhaël Aïvanhov 

Source: https://prendresoindenosenfantsquantiques.wordpress.com/


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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre