Il nous est loisible de pénétrer la conscience de n’importe quel être vivant ou non. Nous pouvons incorporer le minéral, le végétal et l’animal, l’humain et le divin, le visible et l’invisible, le solide, le liquide ou le gazeux. Doit-on pour autant conclure que nous sommes n’importe lequel de ces êtres ?

Pour une personne sensitive, les êtres sont poreux, les mondes se chevauchent et s’interpénètrent, les divers plans communiquent au point qu’il lui est parfois difficile de savoir où elle se trouve. Doit-elle pour autant oublier qui elle est, d’où elle vient, à quel ordre elle appartient ? Doit-elle y perdre ses limites, et de la fusion, faire une confusion ? Même si nous nous en souvenons rarement, nous faisons des rencontres astrales chaque nuit. Elles ne doivent pas être confondues avec des vies antérieures.

La différence est facile à faire. Retrouver une vie antérieure est un processus qui peut s’étaler sur de nombreux rêves, à travers des dizaines, voire des centaines de nuits de sommeil paradoxal. Si tel est le cas, vous êtes en train de retrouver une vie antérieure… ou une vie parallèle ! A la différence des simples rencontres astrales qui ne s’étirent pas dans le temps. Notre inconscient (ou notre âme, notre double, notre ange gardien…) nous donne ce qu’il nous faut, quand on en a besoin. De même, les rencontres décisives se produisent quand elles sont nécessaires. Oui, mes chéris, nous sommes guidés, quelqu’un nous prend par la main et nous promène où bon nous semble. J’en suis tout à fait certain aujourd’hui, sans présumer de ce que je croirais demain. Si vous retrouvez une vie célèbre, Jules Césarles Elohim, Cléopâtre ou Napoléon, il y a toutes les chances que ce ne soit pas une de vos vies. L’énorme masse des humains ont des vies humbles et modestes, qui se déroulent dans un parfait anonymat. Ces vies-là ne sont pas valorisantes, mais elles ont beaucoup plus de chance de nous appartenir. Les vies illustres sont de simples rencontres, elles ne nous appartiennent pas, et s’en iront comme elles sont venues : dans la fumée du rêve.

La libre exploration des divers plans de l’astral demande une contrepartie : se départir de la naïveté. Comme la timidité, la fausse naïveté n’est qu’un écran pour cacher l’ego. Un dispositif de séduction qui vise à déclencher l’apitoiement. Le faux naïf espère que le vivant va le prendre en pitié et se dire : Pauvre petite chose qui ne comprend pas ce qui lui arrive ! Allez, un bon geste, on va l’aider !  Mais ça ne marche pas ainsi. Aide-toi d’abord, et puis le ciel t’aidera. Commence par agir, au lieu de t’apitoyer sur ton sort, dans le vain espoir d’une aide extérieure. Le guerrier ne compte sur personne, ainsi n’est-il jamais déçu. Et ses échecs lui apprennent beaucoup plus que le succès. Les seules victoires qui lui importent sont celles qu’il remporte sur lui.

Les deux sphères de l’astral

L’astral, d’après mon expérience, comprend deux sphères distinctes, au sein desquelles se trouvent une infinité de plans que je suis très loin d’avoir explorés. La première sphère regroupe tout l’univers « réel », celui dont nos astronautes ont entrepris l’exploration. Le voyageur astral peut se rendre sur la lune, sur le soleil, dans les étoiles. Il peut incorporer la conscience/existence de n’importe quel être vivant, mais aussi d’un rocher, d’une flaque d’eau, d’un océan, du vent, de la tempête, de l’orage, de la foudre et du feu. Quand les astronautes étasuniens ont posé le pied sur la lune, Carlos Castaneda n’a pas pu s’empêcher d’en parler avec le nagualDon Juan Matus, non sans une certaine fierté pour l’exploit réalisé par ses compatriotes étasuniens. Matus le Mexicain s’est contenté d’en rire. « Nous autres sorciers, nous pouvons aller sur la lune toutes les nuits si ça nous chante, et sans fusée, sans tenue spéciale, sans NASA. La seule différence avec tes astronautes, c’est que nous sommes incapables d’en rapporter le plus petit caillou. » (source)

La seconde sphère est plus étonnante encore. Elle ne se situe plus dans l’univers connu, celui que nous appelons, à tort peut-être, l’univers matériel. Cette sphère regroupe tous les mondes parallèles et tous les plans de réalité subtile qui composent le multivers. Ma préférence va résolument vers ces mondes étranges. Une voix intérieure me répète que l’avenir est à chercher par là-bas. Un là-bas qui est tout près, très proche. Il commence dès la porte à côté, pire encore, il est ici et maintenant. Ici est là. Dans un de ses livres, le génial Jean Ray évoque un gars qui tous les jours fait exactement le même trajet pour aller à son boulot, et tout pareil le soir, à l’envers, quand il rentre chez lui. Ce gars-là ne fait jamais le moindre écart, à l’instar d’Emmanuel Kant qui était si précis et si régulier que les gens réglaient leur montre sur son passage ! Et puis un beau jour, le héros de Jean Ray glisse un peu et fait un faux pas. Ce pas-là le met en dehors de sa route. Oh, à peine ! Mais ça suffit pour le faire entrer sans prévenir dans un monde parallèle.

Il y a des centaines, des millions de mondes parallèles accessibles depuis votre ici et maintenant. Une vie de sommeil et de voyages astraux ne suffirait pas à en explorer le millième. Un truc permet toutefois d’en accélérer la visite. Grâce à ce truc, je suis arrivé à en explorer dix fois plus, et même cent fois plus que ce que j’aurais fait sans ça. Vous aimeriez le connaître ? Pourquoi donc, puisque vous le connaissez déjà ? Ce truc, un block-buster de Hollywood l’a donné à tous ses spectateurs. Libre à eux de n’y pas attacher d’importance. Tout est signifiant dans la quête de lumière. Négliger un seul détail peut ruiner les efforts d’une vie. Heureusement nous en avons neuf fois neuf. Mieux que les chats !

Le grand secret d’Inception

Ce truc, oui, vous le connaissez déjà si vous avez vu le film Inception. On peut se réveiller dans son rêve. Et quand on y parvient, l’espace-temps où l’on se trouve dans cet entre-deux-rêves est un monde parallèle dans lequel le temps s’écoule dix fois plus lentement qu’ici. Et si on parvient à se réveiller dans le rêve du rêve, le monde parallèle où l’on s’éveille fait s’écouler le temps dix fois plus lentement encore. Et donc, cent fois plus lentement que dans le monde normal. Il y a plein de choses et de faits intéressants dans les blockbusters étasuniens. Ces perles sont habilement dissimulées sous les conneries habituelles, recettes du succès commercial planétaire. Mais les scénaristes hollywoodiens se montrent généreux. S’ils sacrifient à ces tics d’écriture, leur scénario ne s’y limite pas. Il faut chercher les mots derrière les mots, les images derrière les images. Beaucoup de ces films sont initiatiques. Certains tiennent du conte philosophique ou de l’histoire-enseignement chère aux Soufis. La vérité est partout, vraiment partout. Elle nous éblouit surtout quand on ne la cherche pas.

Et là, paf, je pose la question qui tue : es-tu si sûr d’exister ? Es-tu autre chose qu’un algorithme dans le rêve d’un autre ?  Tout ce bazar branlant qu’on appelle le monde n’est-il qu’un programme informatique ? Quand on croit rêver, on se pince. C’est idiot. Comme si on ne pouvait pas rêver qu’on se pince, rêver qu’on ressent la douleur, rêver qu’on vit et rêver qu’on meurt. Matrix, Inception… Il n’y a pas de limite aux pouvoirs de l’esprit parce qu’il n’y a pas de matière, juste du vide saupoudré de microparticules dans un ballet de lumière et d’énergie. Ce n’est pas l’énergie qui manque. Ni la lumière. Pourquoi rester tout seul dans le noir ? Rêver sa vie pour mieux vivre son rêve. Tous les rêves deviennent vrais, c’est l’époque qui veut ça. On en profite.  Ça va pas durer cent-sept ans.


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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre