Souplesse

Nous vous introduisons au non-besoin. Aucun besoin d’aucune sorte. Tel que vous êtes vraiment, c’est ainsi que vous êtes. Comme tout le monde est vraiment, c’est ainsi qu’ils sont. Vous percevez des besoins. Vous pensez que vous avez besoin. Vous pensez qu’ils ont besoin, et c’est correct. C’est un moment où les pensées sur les besoins peuvent remonter à la surface, être exposées et libérées.

Le monde ne peut pas fournir ce dont vous pensez avoir besoin. Il semble le faire, et voici l’astuce. Vous remarquerez des pensées d’extraction – d’extraction du monde ou d’une personne de ce que vous pensez vouloir et avoir besoin. Vous remarquerez des pensées sur les autres, et vous remarquerez que vous croyez que les autres essaient d’extraire des choses spécifiques des personnes ou du monde. C’est bien de le remarquer. La tentation du moment suivant sera de juger la pensée, de juger une pensée séparée que vous appelez vous ou quelqu’un d’autre.

Nous vous donnons un remplacement pour la tentation. Venez à nous, immédiatement. Allez voir Jésus, immédiatement. Peu importe où vous allez, car nous sommes les mêmes, et nous sommes en chacun. Déposez simplement cette pensée, et admettez que vous ne savez pas grand-chose à ce sujet. Demandez à être guidé à partir de là, et tout deviendra clair, net et facile.

Vous pouvez parler de cette pensée avec un ami de confiance, car nous sommes en chacun de nous, et nous sommes activés en chacun de nous dans la mesure où vous êtes prêt à le voir. Bientôt, tout le monde devient votre ami de confiance, sans exception. Vous apprenez à apprécier et à vous sentir en sécurité avec l’ami de confiance en chacun. Vous savez que l’ami de confiance est toujours ici et maintenant, et vous avez les yeux pour le voir, les oreilles pour l’entendre.

Si vous cessez de considérer le monde et les personnes comme une source d’approvisionnement, vous constaterez que vos expériences deviennent souples. Vous êtes tenu et porté par quelque chose qui n’est ni le monde ni les personnes, et vous avez toujours été tenu et porté par cela. Ce qui vous tient et vous porte – c’est ce que le monde a toujours été sous vos projections ; c’est ce que les personnes ont toujours été sous vos projections. Vous êtes en sécurité maintenant. Vous êtes tenu maintenant. Vous êtes porté maintenant. Si vous croyez le contraire, c’est uniquement parce que vous regardez vos projections.

Ce n’est pas grave, en ce moment, lorsque vous constatez que vous regardez vos projections. L’aide est ici. Demandez simplement à voir clairement et véritablement. Demandez à ce qu’on vous donne la vue de nos extensions. Et profitez de l’appréciation que les extensions viennent de tout le monde sans exception. Lorsque vous voyez des extensions, tout le monde est le donneur de cadeaux. Tout le monde est béni. Il n’y a jamais d’exceptions, et c’est votre sécurité. C’est la source de la relaxation.

Vous apprenez à ne plus considérer le monde et les personnes comme une source d’approvisionnement. Toutes les ressources sont ici et maintenant et sont disponibles pour tous de manière égale. Lorsque vous vous en souvenez, vos expériences deviennent souples et non rigides. Lorsque vous permettez à l’expérience de s’assouplir, vous voyez alors cette souplesse dans et comme chaque personne que vous appelez autre. Il vous est impossible de considérer quelqu’un comme rigide lorsque vous êtes prêt à voir l’extension de tout ce que nous sommes à travers lui.

Alors portez ceci avec vous aujourd’hui. Lorsque vous trouvez que vous êtes entrés dans le rigide, dans la projection, vous pouvez le sentir. Le souple est là pour vous aider à voir ce qui est le même rayonnement à travers chacun et tout. Le souple vous aide à voir, et vous vous sentez en sécurité dans cette similitude, sans aucune menace nulle part. Demandez simplement à voir.

Si vous regardez le monde, et que vous pensez qu’il y a quelqu’un qui n’est pas vous qui est rigide, l’aide est ici. Vous ne faites que valoriser une surface sans signification, ce qui est un indicateur que vous vous accrochez à la rigidité pour vous protéger. Lorsque vous pensez qu’ils sont rigides, vous vous accrochez à la rigidité de la perception du moi séparé.

La perception d’un soi séparé en vous ou en l’autre – c’est une fascination, un hypnotisme. Et que vous vous sentiez positif ou négatif en la regardant, vous sentez un avantage. Lorsque vous ressentez ce bord, la tentation vient de projeter rapidement ce bord sur l’autre. Vous vous inquiétez pour eux, vous vous méfiez d’eux, ou vous vous permettez de voir la méchanceté que l’ego dirigerait vers quelque chose qui semble être extérieur.

Ce n’est pas vous. Regardez ça :
Je suis inquiet.
Je me méfie.

Ce n’est pas vraiment vous. C’est quelque chose que vous avez laissé se superposer à ce que vous êtes réellement.

Il est inquiet.
Il est méfiant.

Ce n’est pas vraiment les autres. C’est juste quelque chose que vous avez permis de superposer à ce qu’ils sont réellement. Ce qu’ils sont réellement est ce que vous êtes réellement. Vous êtes en sécurité en cela, toujours et de toutes les manières.

Revenons donc en arrière. Vous semblez regarder un vous séparé ou un autre séparé. Vous avez déjà dit oui à l’invitation de l’ego, et c’est correct. Vous semblez regarder un être distinct, et vous ressentez cette limite. Ce n’est jamais, jamais une déficience ou une supériorité dans cet autre. Il ne s’agit jamais, jamais d’une déficience ou d’une supériorité en vous. Séparément, en comparaison, aucun de vous n’existe réellement. Ensemble, avant toute possibilité de comparaison, vous existez maintenant et toujours.

Lorsque vous ressentez ce bord, vous reconnaissez que vous avez dit oui à l’invitation de l’ego. L’ego ne peut qu’inviter. Il ne peut pas forcer. Allez vers ce qui est antérieur à l’invitation de l’ego. Il est toujours là, il attend patiemment, il brille. Allez vers ce qui précède l’invitation de l’ego et reposez-vous dans la simplicité de la volonté. Vous allez commencer à préférer la simplicité de la volonté à tout ce que vous avez jamais pensé que le bord pouvait vous donner.

En vous reposant dans la simplicité de la volonté, vous ressentez de la gratitude pour chaque rencontre que vous semblez avoir en pensée ou dans le physique (qui est aussi une pensée) avec tous ceux que vous appelez les autres. Vous voyez à quel point ils sont inoffensifs, donc vous voyez à quel point vous êtes inoffensif.

Nous nous reposons dans l’innocuité avec vous et tous, toujours.

Les Anges, canalisé par Julie Boerst

Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius