10 scandales sanitaires ont marqué la mémoire collective des consommateurs. Les résultats des enquêtes ainsi que le nombre de victimes ont également impacté tous les maillons de la chaîne de l’industrie agroalimentaire. Grâce au Daily Geek Show, vous allez découvrir l’origine de ces dix affaires retentissantes.

LE COCA-COLA

En 1999, l’affaire éclate en Belgique, Luxembourg, Allemagne, Pays-Bas et en France. Trois-cents personnes s’évanouissent après avoir absorbé du Coca-Cola. Du côté belge, l’enquête déplore l’utilisation d’un gaz carbonique de piètre qualité. D’autre part, dans un entrepôt à Dunkerque, après analyse, on détecte la présence de phénolCette dernière explique en partie les réactions des malades. On emploie ce composant pour traiter le bois des palettes de transport. La perte augmente de minute en minute. En effet, plus de 450 millions de francs de l’époque partent en fumée. Au final, le leader américain est obligé de détruire 90 millions de litres de sa précieuse denrée.

L’EAU GAZEUSE

Dix ans auparavant, c’est une autre boisson à bulles qui crée la polémique. Cette fois, c’est une erreur humaine qui serait à l’origine du problème. Quelqu’un aurait dégraissé une machine présente sur la chaine de mise en bouteilles avec un produit impropre à la consommation. Composé de benzène, ce dernier aurait des répercussions génétiques et provoquerait des pathologies graves telles que le cancer. Le géant français décide de retirer 160 millions d’exemplaires dans le monde entier.

LES TARTELETTES

Fin 2012, la Chine tire la sonnette d’alarme. Suite à des tests menés sur des tartelettes vendues par IKEA, les autorités sanitaires constatent l’existence de bactéries coliformes. Présentes en majorité dans les excréments, elles se seraient développées dans plus de 1800 gâteaux. Aussitôt détruits par la douane nippone, la rumeur se répand dans les vingt-trois pays où le géant suédois s’est implanté. Une enquête française révèle la vente de 6 000 parts infectées.

LES GRAINES GERMÉES

Au printemps 2011, une épidémie de gastro-entérite arrive d’Allemagne. Les investigations mettent en cause la bactérie Escherichia-coli. D’habitude sans gravité, cette dernière possédait des souches pathogènes qui se sont développées au sein de graines germées. Méningites fulgurantes, diarrhées hémorragiques, infections urinaires virulentes ont tué 48 personnes sur les 4 000 malades.

L’HUILE DE COLZA

Au début des années 80, l’Espagne annonce une contamination à base d’aniline dans sa production d’huile de colza. Un service pédiatrique effectue le lien de cause à effet entre les symptômes répertoriés (fièvres, douleurs musculaires, vomissements) et la consommation directe de la denrée alimentaire. Les dommages provoqués choquent l’opinion mondiale : 20 000 victimes, dont 5 000 handicapées à vie et 1 200 morts. Fort heureusement, des peines de prison, de quatre à soixante-dix-sept ans, furent prononcées contre dix dirigeants.

LE LAIT EN POUDRE

Aux premières lueurs de 2008, le scandale éclate. Les substituts de lait maternel en poudre chinois sont coupés avec de la mélamine. Généralement utilisée dans la production de plastiques et de colles, l’ingestion de cette composante demeure toxique pour l’homme. La société véreuse souhaitait en trafiquer l’apparence. Grâce au mélange, l’aspect brillant a attiré et dupé le consommateur. On recense plus de 300 000 bébés touchés. Moins d’un an plus tard, trois revendeurs de la substance nuisible sont condamnés à mort. La responsable de la société purge une peine de prison à perpétuité.

LES ŒUFS

En 2017, la chaîne de magasins allemands Aldi décide de retirer des œufs de la vente. La découverte d’un insecticide pour les animaux de compagnie, le fipronil, affole le marché. Aux quatre coins de l’Europe, c’est la panique. Les têtes tombent. Tout d’abord, on accuse les usines. Puis, tous les élevages sont contrôlés. Les lots sont systématiquement rappelés. L’enquête est en cours pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette obscure affaire.

LE POULET

En avril 1999, la Belgique trouve des taux anormalement hauts de dioxines dans la farine destinée à l’alimentation des volailles. Utilisé lors des vidanges, ce polluant aurait des conséquences dramatiques sur le système hormonal, des répercussions sur la procréation et provoquerait des cancers. L’état annonce la fermeture de plus de cent élevages ainsi que la destruction de vingt tonnes de cuisses poulets. Dans le plat pays, la perte est chiffrée à 650 millions d’euros.

LA VIANDE DE CHEVAL

Ici, la dangerosité n’est pas avérée. Pourtant, le sentiment de trahison domine chez le consommateur. En janvier 2013, une firme irlandaise découvre la trace de viande « de cheval » dans des mets étiquetés « bœuf ». Dès lors, un jeu de piste frénétique débute. Tout est mis en œuvre pour désigner le coupable. Du fabricant de plats cuisinés à l’acheteur de la matière première, toute la chaine de production tente de se rejeter la balle. Comprendre le fonctionnement de la traçabilité demeure l’un des principaux enjeux de ce procès. Ce dernier a finalement condamné le fournisseur bovin Spanghero à une peine pour « faux et usage de faux » et « escroquerie en bande organisée ».

Farine à base de résidus d’os et de viande bovine

LA VACHE FOLLE

C’est sans nul doute l’affaire la plus médiatisée de la dernière partie du vingtième siècle. En 1986, dans un élevage du Surrey en Angleterre, une vache titube, a du mal à se déplacer et s’effondre d’épuisement. Quand les spécialistes détectent la cause, il est déjà (presque) trop tard. Réduite en farine, la nourriture destinée aux bovins provenait en réalité de carcasses animales infectées par l’encéphalopathie spongiforme. Celle que l’on surnomme ESD tuera plus de 200 000 vaches. Dix ans après, les scientifiques déplorent sa transmission à 224 cas humains sous la forme de la maladie de Creutzfeldt-Jacob. Un embargo sur les productions de viande et sur la fameuse farine britannique suivra.

La majorité de ces scandales a provoqué des crises sanitaires. Aux pertes humaines s’associe une crise de confiance entre le client et l’enseigne. Mais le développement du secteur bio autorise une sélection plus rigoureuse de qualité et non plus basé sur le profit. De plus en plus de producteurs proposent la vente directe au consommateur, sans passer par des intermédiaires. Le respect de certaines normes sécuritaires devrait permettre que l’alimentation à petit prix devienne un plaisir permanent.

[Source] https://dailygeekshow.com/dix-scandales-alimentaires-industrie/


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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre