1 / Il se présente comme « l’âme sœur » : tel un chevalier sur son cheval blanc, le pervers narcissique semble correspondre en tout point à l’idéal de sa victime. Il partage les mêmes valeurs, les mêmes objectifs de vie, la même philosophie, les mêmes goûts. Il est admiratif de tout ce que sa cible fait, il aime son intelligence, sa vivacité d’esprit, son ambition, son honnêteté et sa sincérité. Il semble serviable, généreux, digne de confiance. Mais tout ceci est en fait FAUX ! Juste après avoir vu l’engagement de sa victime dans la relation, le pervers narcissique tombe le masque et là, le chevalier blanc se métamorphose en un vilain crapaud. La victime se rend alors compte qu’elle a été bernée, exploitée, trompée. Bref, le pervers narcissique est une vraie fraude. La victime est tombée amoureuse de ses propres rêves, le prince charmant du début n’a jamais existé …

2 / Le double visage : le pervers narcissique a deux visages. Un pour vous, la victime, et l’autre pour l’extérieur. La victime est la seule à voir le vrai visage du démon. La première fois qu’elle le voit, c’est quand le PN sent que le moment est venu de tomber le masque. La victime est amoureuse de lui, ou elle est suffisamment prise dans sa toile pour qu’il puisse relâcher la pression. Il passe d’un masque à l’autre à la vitesse de l’éclair, d’une minute à l’autre en fonction des circonstances. Il utilisera cette capacité de transformation pour faire passer sa victime pour folle par exemple. Etant donné qu’elle est la seule à connaître son mauvais côté, et qu’il passe pour un ange auprès des autres, personne ne croira la victime quand elle livrera sa vérité.

3 / Le mensonge pathologique : toujours très convaincant et trompeur à souhait, le pervers narcissique est un menteur pathologique. Il créé des diversions, diffuse des demi-vérités, il bluffe ou encore menace sa victime quand elle le questionne. Il nie les évidences et se contredit lui-même. Il ment tout le temps, pour tout, même pour les plus petites choses. Il ment sur les émotions qu’il ressent (il n’en ressent aucune en réalité), il ment sur l’amour qu’il ressent, sur ses regrets (il n’en a aucun, jamais), sur le changement qu’il va opérer. Tout ce qu’il est n’est que mensonge. Ses personnalités sont des mensonges. C’est le mensonge incarné.

4 / Le partenaire le plus déloyal qui soit / le saboteur : le pervers narcissique est d’accord avec tout ce que vous dites puis fait tout le contraire de ce qui était prévu. Qu’il s’agisse de mariage, d’accords pour la garde des enfants, d’un simple échange social, tout ce qui a été conclu sera balayé d’un revers de la main. Il retournera ensuite la situation contre vous en vous accusant d’être la personne malhonnête qui a brisé le contrat. Le pervers narcissique adore se faire passer pour la victime.

5 / La poudre aux yeux : il grimpe les échelons de la société à coups de couteau dans le dos des personnes qui croisent son chemin et n’a aucune limite dans son ambition. Sa famille n’est qu’une belle vitrine de son succès. Le pervers narcissique aime la poudre aux yeux. Il est TOUJOURS intelligent, charismatique et très éloquent dans son domaine d’activité mais très souvent, il exagère ses compétences et ses références professionnelles. Il utilise la manipulation pour asseoir son pouvoir sur les autres d’une main de fer. Il exploite ses proies dans le seul but d’atteindre ses objectifs, qui varient en fonction des opportunités. Ce sont les autres qui portent le poids de ses échecs, qu’il s’agisse de ses amis ou de ses collègues. Le pervers narcissique est toujours paranoïaque et s’éclipse rapidement si jamais les choses tournent mal. Il n’assume JAMAIS les conséquences de ses actes et se contente de DISPARAÎTRE .

6 / La sexualité déviante : le pervers narcissique est souvent un hyper-sexuel ou asexuel ou encore une alternance des deux. Sa sexualité présente presque toujours un côté déviant. Dû au climat incestuel dans lequel ils ont grandi et parce qu’ils n’ont aucune empathie, aucun respect des limites, d’une manière plus générale, les PN considèrent tout le monde comme une source de gratification narcissique potentielle quand ils sont dans une phase prédatrice. Étant donné qu’ils s’ennuient facilement ils sont des infidèles notoires, prennent des risques (pas de protection) etc.

7 / La victimisation permanente : le PN blâme toujours les autres pour ses propres fautes. C’est un maître de l’identification projective. C’est lui qui est victime de sa victime. Tout ce qu’il lui fait subir est systématiquement inversé et reproché à la victime.

8 / La violence : le plus souvent, la violence du PN est psychologique. Il humilie, blesse, dénigre, critique en permanence, ouvertement ou sans en avoir l’air. Tout est bon pour rabaisser sa victime et se ré-hausser à ses dépends. Le PN peut également passer à la violence physique, ce qui est la prise de contrôle ultime sur sa victime. Généralement, il en arrive là quand elle menace de le quitter ou qu’elle est trop proche de son horrible vérité. Sur le point d’être démasqué, le pervers narcissique doit faire monter la pression d’un cran. Une fois sûr que sa victime a compris qui il était et a l’intention de le dénoncer à leur entourage, le PN peut véritablement devenir imprévisible et se transformer en harceleur ou encore en meurtrier selon ce qu’il a à perdre. Cependant, ils évitent ce genre d’extrémités qui ne va pas dans le sens de leur « masque social ».

9 / Le contrôle et la manipulation : le PN dresse les uns contre les autres, il divise pour mieux régner. Il ne présente pas ses proies à ses « suiveurs », c’est le roi du cloisonnement, pour que ses mensonges ne puissent pas être repérés. De même, il fera en sorte de ne pas réunir des victimes dans la même pièce. Il contrôle sa victime en se montrant maladivement jaloux et en l’isolant petit à petit de toutes ses connaissances. Il la met sous dépendance totale, y compris financièrement pour qu’elle devienne sa prisonnière. C’est un harceleur-né qui ira jusqu’à retourner la famille de sa victime contre elle pour être certain qu’elle ne voudra jamais le quitter. Il n’hésite pas à s’approprier les revenus de sa victime (ou de ses victimes) car le PN est un maniaque de l’argent, un autre moyen de contrôle d’autrui.

10 / La froideur émotionnelle et l’absence totale d’empathie : les pervers narcissiques sont très froids émotionnellement, ils ne ressentent rien au niveau du cœur. Les émotions sont uniquement perçues d’un point de vue intellectuel et ne servent qu’à manipuler les cibles. Les PN sont incapables de se mettre à la place de leurs victimes. De fait, ils ne peuvent pas éprouver de remords, d’ailleurs ça ne leur traverse même pas l’esprit. Dans leur monde, ils sont les plus forts, leurs victimes sont des objets faibles qui méritent d’être exploités et abusés. Quand un pervers narcissique dit qu’il aime, c’est pour mieux préparer la suite : la tromperie et la trahison de la victime pour ensuite se nourrir de sa détresse.

11 / La prise excessive de risques : le pervers narcissique a un faible contrôle de ses pulsions. Il est donc amené à prendre des risques parfois avec sa vie, la vôtre, vos économies, etc. Il peut également exprimer cette prise de risque en ayant de multiples partenaires sexuels sans protection. Ceci doit être un signal d’alarme fort pour quitter la relation. Les pervers narcissiques sont totalement inconscients et irresponsables (pas d’un point de vue légal). Ils ruinent leurs victimes sans le moindre remords. Ils vous mettront en danger sans sourciller. Il se peut également que cet aspect de leur personnalité vous soit caché mais il existe toujours.

12 / L’arrogance : le PN aime exhiber ses « jouets », à savoir sa femme, ses enfants, ses biens matériels, ses diplômes, son savoir, sa culture … bref tout ce qui peut lui permettre de se mettre en avant en société. Il ne cherche que l’admiration, l’attention, la flatterie, il en a un besoin compulsif. La seule raison d’exister de toutes les personnes qui l’entourent est le fait qu’elles le mettent en valeur. Quand elles ne remplissent plus leur rôle, elles sont jetées car ce sont des objets remplaçables.

13 / Le sadisme : le pervers narcissique dans toute sa splendeur a besoin de la souffrance de sa victime pour expulser la sienne. Il ressent une vraie jouissance à la voir se démener pour faire fonctionner la relation, il adore la voir demander pardon alors que c’est elle qui a été blessée, il exulte de voir ses larmes, sa détresse. Son but ultime et non avoué est de la pousser au suicide ou à l’internement. Cela signerait sa toute-puissance, son droit de vie et de mort psychique sur elle. Les PN sont cruels, sans pitié. Quand ils reviennent après avoir abandonné une de leurs proies, c’est pour le plaisir de susciter son espoir puis de la décevoir de nouveau et ainsi de suite.

14 / Les colères soudaines : on peut plus parler de crises de « rage » que de colère. Elles sont totalement disproportionnées et interviennent quand le PN n’a pas sa dose d’attention, de contrôle et/ou de soumission. Ce qu’il recherche, c’est juste de l’attention, qu’elle soit positive ou négative, comme un enfant qui fait un caprice. S’il doit se montrer plus cruel, insulter sa victime ou l’intimider, il le fera.

15 / La séduction permanente : la séduction est l’arme fatale des pervers narcissiques. Ce sont de beaux parleurs et ils sont souvent charmants. Cette séduction n’est jamais à double sens puisque le PN n’est jamais sous le charme de sa victime. Il a un objectif en tête et c’est pour cela qu’il aborde puis séduit et enfin dépouille la cible. Ceci, sans le moindre sentiment, le moindre état d’âme. La victime, elle, est totalement prise dans les filets de cet individu. Elle est comme hypnotisée et ne voit que du feu jusqu’à ce que le masque tombe. Le PN utilise la séduction tout au long de la relation pour empêcher la victime de partir tant qu’il en a besoin. Cette séduction est un venin à distillation lente mais sûre, qui met beaucoup de temps à être éliminé par l’organisme hôte.

16 / La paranoïa : à force de berner tout le monde, les pervers narcissiques se constituent un solide réseau de victimes qui peuvent à un moment, vouloir se venger. A cause de cela, les PN sont toujours dans la paranoïa, ils pensent être enviés, jalousés, manipulés, etc. Tout ce qu’ils sont au fond d’eux est projeté sur les autres en négatif. Il y a certainement une part de vérité et il y a fort à parier qu’avec tous les cadavres disséminés sur leur chemin, tôt ou tard, leur paranoïa sera justifiée. Les PN ont également tendance à se montrer hautement suspicieux de leur partenaire, l’accusant d’être infidèle ou de leur vouloir du mal. Ils peuvent du coup, mettre fin brutalement à une relation ou se montrer dangereux en prévention d’une agression même fictive.

17 / L’usurpation de personnalité : c’est une expression qui vient pour désigner la plus grande arnaque du pervers narcissique. Il s’accapare les qualités de sa victime, ses succès, tout ce qui fait d’elle une belle personne et lui transfuse de force ses propres défauts. Ainsi, la victime est transformée en marionnette, en personnage de bande dessinée dont le scénariste est le pervers narcissique. Psychiquement, la victime bascule dans une réalité alternative, celle du bourreau, dans laquelle elle est vidée de sa substance identitaire pour devenir un objet modelé par le pervers.

18 / La fausse dénonciation de la malveillance : les pervers narcissiques adorent se faire passer pour les gardiens de l’ordre et de la morale ! Régulièrement, ils souligneront combien les autres sont mauvais, combien le monde est hostile et combien la victime a de la chance d’être tombée sur une personne avec des valeurs morales tellement marquées. Il s’agit d’un grossier mensonge totalement hypocrite, prononcé par le pire des personnages qui soit. Lui qui n’hésite pas à tromper, trahir, corrompre, abuser autrui se présente comme un saint.

19 / L’avertissement caché : tous les PN, dès le début de la relation, envoient des messages codés à leurs victimes pour les avertir de ce qu’ils ont l’intention de faire. Il ne faut pas les ignorer, c’est le masque qui glisse. Il peut s’agir de phrases comme « tu devrais te méfier de moi » ou encore « je ne suis pas digne de confiance ». Eh bien, c’est la vérité.

20 / La fausse repentance : « je vais changer », « je regrette », « je t’aime, pardonne-moi », etc. Retour au point sur le « mensonge pathologique ». Le pervers narcissique n’est jamais sincère et il ne se remet jamais en question. Donc, quand il sort de telles paroles, il ne faut rien croire. Ce ne sont que des mots creux visant à retenir la victime et à semer le doute dans son esprit. N’oublions pas que c’est un sadique qui adore créer de l’espoir pour mieux le descendre en flammes et briser les cœurs trop tendres.

[Source] https://www.linvisible.fr/probl%C3%A8mes-psychologique/


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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre