Je vous offre une réflexion quant au pourquoi les gens sont susceptibles de ne pas guérir.

Tout d’abord, demandons-nous ce qu’est la « normale » dans la vie. Si vous vous arrêtez de courir, même dans votre cerveau et que vous vous posez la question, je pense entendre de la majorité de vous que la réponse est simple, c’est d’être en bonne santé, de façon générale. Vrai!

Quant à moi, ce n’est qu’un début. J’ai la croyance que notre santé peut sembler ‘bonne’ pour un bon moment car je crois que nous avons tous un système de défense d’une sophistication telle que nous allons soutenir les pires croyances limitatives, les pires pensées, les pires souvenirs, traumas et blessures de toutes sortes de notre enfance, voire de notre ancestralité, et quand même être en relativement bonne santé pour un bon moment, pour qu’un jour nous nous retrouvions affublées d’un symptôme pour lequel la médecine vous dira qu’il vous reste quelques mois à vivre.

Pour les autres, nous allons possiblement développer ce que je nomme le syndrome du mouton : c’est-à-dire de croire que lorsqu’on vieillit, il est normal que les petits ‘bobos’ commencent à sortir comme tout le monde.

J’entends souvent les gens statuer comme ceci : mon père a fait une crise de cœur, j’en ferai sûrement une. Ma mère a eu de l’arthrite, c’est dans la famille, je me prépare à en avoir. Ma mère a souffert de SPM, j’en ai aussi. C’est comme ça la vie!

Mais quelle horreur! Je vous invite à penser autrement!

Pour les pires cas, plusieurs humains croiront le verdict médical sans conteste. Pour d’autres, ce sera un début de quête à comprendre ce qu’ils peuvent et doivent faire afin de retrouver la santé et la longévité.

Ce mois-ci, je m’inspire de Caroline Myss, auteure, médium médicale reconnue même par les grands médecins à l’esprit ouvert quant aux approches alternatives. Elle nous parle du pourquoi les gens ne guérissent pas de leur maladie; elle nous incite aussi à ne pas entrer dans le ‘carcan’ de la croyance que si les gens ne guérissent pas, c’est parce qu’ils ne le veulent pas. Parfois, la maladie qui les mène à la mort fait partie d’un cheminement de l’âme et il en est ainsi. Par contre, la paix chez ces gens est tout à fait différente comparée aux gens qui ont peur de mourir. Ce pourrait être un autre bulletin.

Mais bref, pour ce mois-ci, je vous apporte une réflexion que je trouve fondamentale à notre cheminement dans la guérison profonde et véritable pour chacun, quant à notre intimité la plus inconsciente.

Elle propose que lorsque nous devenons malades c’est parce que nous nous accrochons à des croyances qu’il nous a été fait telle ou telle souffrance, telle ou telle blessure et que tout ce passé est la base de nos problèmes, de notre méfaite dans la vie, et ce, dans n’importe quel domaine. Lorsqu’on parle de guérison, j’entends bien dans toutes les sphères de notre vie, dans les principales avenues qui font que nous vivons une réussite, tant personnelle, professionnelle, relationnelle que de santé psychologique ou physique.

Nous nous accrochons à la croyance qu’il est de la faute de notre parent, de notre petit frère, de notre belle soeur, de notre patron, de notre milieu sociétal, et la liste est longue. C’est à cause de mon beau-père qui m’a abusée si je suis ainsi aujourd’hui!

Bref, nous nous apitoyons dans notre victime, si subtile soit-elle, et que si seulement nous n’avions pas eu cette rencontre avec le bourreau, nous serions différents! Ma vie ne serait pas un désastre, peu importe la sphère de vie.

Je vous suggère que si nous nous retrouvons ‘malades’ à quelque niveau que ce soit, c’est bien parce que, même de manière inconsciente, nous avons laissé notre Esprit, notre âme se sauver de la situation, ou devrais-je dire se sauver avec la situation! Nous avons laissé le bourreau emporter avec lui notre intimité la plus profonde. On pourrait aussi nommer cette intimité : notre ‘Sacré’. Et cette permission ne peut qu’avoir été consentie par nous-même, même si cela a pu se faire à notre insu.

Dès que nous accordons au  ‘bourreau’ de partir avec notre essence pure, nous nous retrouvons attachées à ce bourreau comme par une ficelle invisible. Cette ficelle devient notre excuse à accepter notre insuccès.

Mais de plus, ce que Caroline Myss nous invite à comprendre, c’est que lorsque nous demeurons attachées à ces ficelles, la vérité est que nous avons peur de la vitesse vertigineuse avec laquelle notre vie pourrait changer pour le meilleur.

Oui, nous nous campons bien solidement dans la croyance que je suis bien dans ce quotidien meurtri, dans ma zone de confort (même si j’en souffre), qu’au moins je reconnais bien ce que je vis car le tout est devenu tellement intime qu’il comporte une certaine rassurance, un confort précieux!

Toutes les personnes qui font quelque peu l’examen de leur vie, qui ont lu, qui se laissent guider par une approche thérapeutique de qualité savent que: « Le connu négatif est plus confortable que l’inconnu positif! »

C’est le résultat de notre vieux cerveau qui a peur de l’inconnu, même si cela pouvait s’avérer tellement mieux et parfait pour nous.

La VÉRITÉ: nous avons peur de bouger, de changer, de faire face à la vitesse envoûtante de notre grandeur. Et je vous ramène les paroles de Nelson Mandela lorsqu’il dit: « Nous n’avons pas peur de ne pas être à la hauteur, notre vraie peur, c’est d’être trop puissants… C’est la lumière qui est en nous, pas les zones d’ombre, qui nous terrifie le plus car qui sommes-nous pour être si brillants, si formidables, si talentueux, si pleins de ressources? En fait, pour qui vous prenez-vous pour ne pas l’être? »

En abandonnant notre propre peur, notre présence aide les autres à se libérer des leurs.

Sur ces paroles d’une profonde vérité, je vous invite à vous retrouver, à couper les ficelles qui retiennent votre Essence, votre Vérité, votre Mission, en bref, votre vraie Guérison du coeur, de l’âme et de corps.

Bonne Santé, et surtout… coupez les ficelles inutiles.

Chaleureusement

Pauline Houle

Thérapeute & Auteure

[Source] https://chemindevie.net/pourquoi-les-gens-sont-susceptibles-de-ne-pas-guerir/


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Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre